pschitt a écrit :Que oui !! J'aime particulièrement la L37 ! Et la L42 qui montre bien cet immense ciel coloré de partout !
Bien content qu'elle te plaise. J'ai pensé à toi en prenant l'image là '^^
Une petite suite après "l'échec" de
l'Aletschhorn. Une sortie un peu moins ambitieuse, le Strahlhorn (4190m). On triche un peu en profitant des remontées mécaniques de Saas-Fee pour économiser quelques mètres de dénivelés. Le trajet fait en remontée à déjà été parcouru lors de
l'ascension de l'Alalinhorn. Le but Ă©tant de relier tous les 4000 sans moyen de locomotion sur une carte globale.
Bref, pour ne pas faire comme les autres, on décide de dormir sous tente plutôt qu'a la cabane Britannia. En jetant un oeil sur la station météo de la région, on se rend quand même compte qu'il ne va pas faire très chaud... En plus de l'équipement habituel, je compact au fond du sac
l'énorme doudoune utilisée pour le Svalbard.
Le temps est radieux, on fait la queue pour prendre le ticket des remontées. La station est blindée, un schecker-Corona à plein poumon.
Nous voila à la station intermédiaire. L'autoroute est bien tracée jusqu’à la cabane. Après avoir grignoté un sandwich, on s'équipe, on s'encorde et on s’aventure sur le glacier. De là , les traces se fond plus rare et partent même dans la mauvaise direction. Nous voila donc en train de faire la trace entre les crevasses. L'appareil reste au fond du sac, la lumière est dur. De là , on aperçois bien le Strahlhorn ainsi que le col Adler Pass (3785m). Comme on évolue rapidement sur le glacier, on pense bivouacer à proximité du col. J'arrive presque à convaincre Welsch de poser la tente sur l'arrête du col pour une meilleur vue.
Nous voila à une 100ène de mètre du col et il nous faut prendre une décision. On remarque rapidement que dormir sur le col ne sera pas possible. Le col ressemble à une apocalypse. Des rafales de vent monstrueuse balaie l'arrête et les températures sont à peine soutenable. Même dans le replat ou nous sommes, les rafales de vent nous font perdre parfois l'équilibre. C'est sûr, si l'on veut survivre à la nuit qui s'annonce très fraîche et venteuse, il faudra mettre de coté le coté esthétique de l'emplacement de la tente pour choisir un endroit le plus à l'abris du vent possible.
Pour se protéger du vent, pas de miracle dans la neige, il faut creuser. Contrairement au mur de neige au
camp de base de l'Aletschhorn, celui-ci est réfléchi pour protéger du vent et non pas pour le style :)
L43
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L44 petite pause
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La tente est collée contre le mur de neige et un trou pour l’abscisse est creusé afin d'avoir un coin protégé de la neige pour y déposer nos affaires. Le coucher de soleil est dans 1h30 et notre versant du col se trouve plongé dans l'ombre. Les températures chutes drastiquement et nos membres s'engourdissent. On décide d'attentre le coucher du soleil tranquillement dans la tente. Le froid est tel que même habillé dans la tente protégé du vent, on ouvre nos sac de couchage et les utilisions comme couverture. Welch jette un coup d’œil à la température, -21° et la nuit n'est pas encore tombée. On se regard et l'on sait d'avance que la nuit sera compliquée...
Il est l'heure, Welch ne tiens plus en place, il veut monter au col pour se réchauffer. Une fois la tête dehors de la tente, on reprend avec un plaisir très modéré les rafales de vents nous giflant le visage. On s'équipe, on s'encorde, on met les ski et hop là ! Frost bite! La narine gauche de Welch est devenue toute blanche, c'est le premier stade de la gelure. Rien de bien grave heureusement. Après avoir mis sa main quelques secondes sur son nez, voici que sa narine retrouve sa couleur normal. C'est dans ces cas là que l'on se sent bête d'avoir laissé la cagoule protégeant le visage des frost bite à la maison...
On monte tout doucement jusqu'au col pour éviter de transpirer. Ca peut paraitre paradoxal mais comme il fait tellement froid, nous avons tous nos habits les plus chauds sur nous. Il n'y a pas pire que la transpiration de l'effort dans un environnement très froid.
L45 arrivée au col
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Une fois au col, le froid, le vent, l'effort, tout est oublié. La vue est juste superbe avec le soleil se couchant à droite du Cervin. J'ai tout de même une boule au cœur en imaginant la photo de la tente avec cet arrière plan. Il faut rester raisonnable...
L46
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L47
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L48 accalmie
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L49 (pano de 18 images)
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Bravo Lio, on aimerait vous accompagner 
la L49 est de toute beauté 
