Svalbard: Terre d'exil (Maj. 2021)
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Non effectivement, les renards sont surtout charognards ou chassent des oeufs/poussins d'oiseaux quand la saison arrive.
En fin d'hiver, on trouve des carcasses en nombre. Dure vie pour les rennes... Et les renards en profitent bien, tout comme les goélands par exemple.
En fin d'hiver, on trouve des carcasses en nombre. Dure vie pour les rennes... Et les renards en profitent bien, tout comme les goélands par exemple.
Stéphane
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En route pour l'expédition finale, qui va durer un peu plus de deux semaines !
L'objectif était d'atteindre Newtontoppen, point culminant du Svalbard, au milieu des glaciers géants du centre de l'archipel, puis de rallier l'ancienne ville russe abandonnée de Pyramiden en passant par les nombreux cols et glaciers des environs (notamment l'arche, je crois que Lionel sera content:). Le tout en totale autonomie car bien sûr aucun ravitaillement possible ni aucune aide durant l’entièreté du voyage. Seul l'hélicoptère de secours à plus de 100km de là pourra intervenir en cas d'extrême urgence (vie en jeu). Ce fut un véritable challenge d'organiser tout cela par nous même, de A à Z, mais en même temps hautement gratifiant et enrichissant. Un tel périple requiert une préparation et une logistique bien supérieure à ce que nous avions fait jusque là , mais le temps passé au Svalbard et l'expérience accumulée tout au long de l'hiver nous y ont bien probablement bien préparé. C'est ainsi que notre équipe de 5 étudiants a décidé en mars de monter cette expédition qui devait marquer la fin de notre séjour à tous. Nous sommes donc partis au mois de juin, sous la lumière permanente et la neige fondant lentement mais sûrement. Ainsi, l'itinéraire planifié ne descendait pas en dessous des 500m du premier au dernier jour, majoritairement au dessus de 1000m. Avec nous, 5 pulkas, deux tentes, un bon paquet de nourriture, 4kg de gaz, deux flares, deux fusils, deux GPS, deux émetteurs d'urgence, le matériel basique d'évolution et d'encordement sur glacier et tout le nécessaire pour survivre deux semaines par des températures oscillant autour des -10°C.
Le voyage débute au niveau de la mer, sur la banquise. Celle-ci nous permettra de rejoindre le premier glacier et de prendre de l'altitude.
487 - La banquise a une allure presque transparente. Tiendra-t-elle notre poids? On doit évaluer les risques en permanence. La neige a complètement fondu, laissant une vraie surface de glace, mais l'épaisseur est bonne. Continuons !
488 - Au bord, de grosses plaques se fissurent et partent à la dérive
489
490 - Sauriez-vous repérer le danger et survivre ?
491 - Un petit indice
492 - Et maintenant ?
493 - Ursus maritimus, c'est bien lui, le roi de l'arctique. Sans moyen de refuge ou de retraite, nous le gardons à l’œil à bonne distance.
494 - Nous sommes complètement sur son territoire et cela se voit ! Tous les sens en alerte, nous haussant le rythme pour rejoindre le glacier le plus vite possible. Il nous faudra encore plus de deux heures malgré tout.
L'objectif était d'atteindre Newtontoppen, point culminant du Svalbard, au milieu des glaciers géants du centre de l'archipel, puis de rallier l'ancienne ville russe abandonnée de Pyramiden en passant par les nombreux cols et glaciers des environs (notamment l'arche, je crois que Lionel sera content:). Le tout en totale autonomie car bien sûr aucun ravitaillement possible ni aucune aide durant l’entièreté du voyage. Seul l'hélicoptère de secours à plus de 100km de là pourra intervenir en cas d'extrême urgence (vie en jeu). Ce fut un véritable challenge d'organiser tout cela par nous même, de A à Z, mais en même temps hautement gratifiant et enrichissant. Un tel périple requiert une préparation et une logistique bien supérieure à ce que nous avions fait jusque là , mais le temps passé au Svalbard et l'expérience accumulée tout au long de l'hiver nous y ont bien probablement bien préparé. C'est ainsi que notre équipe de 5 étudiants a décidé en mars de monter cette expédition qui devait marquer la fin de notre séjour à tous. Nous sommes donc partis au mois de juin, sous la lumière permanente et la neige fondant lentement mais sûrement. Ainsi, l'itinéraire planifié ne descendait pas en dessous des 500m du premier au dernier jour, majoritairement au dessus de 1000m. Avec nous, 5 pulkas, deux tentes, un bon paquet de nourriture, 4kg de gaz, deux flares, deux fusils, deux GPS, deux émetteurs d'urgence, le matériel basique d'évolution et d'encordement sur glacier et tout le nécessaire pour survivre deux semaines par des températures oscillant autour des -10°C.
Le voyage débute au niveau de la mer, sur la banquise. Celle-ci nous permettra de rejoindre le premier glacier et de prendre de l'altitude.
487 - La banquise a une allure presque transparente. Tiendra-t-elle notre poids? On doit évaluer les risques en permanence. La neige a complètement fondu, laissant une vraie surface de glace, mais l'épaisseur est bonne. Continuons !
488 - Au bord, de grosses plaques se fissurent et partent à la dérive
489
490 - Sauriez-vous repérer le danger et survivre ?
491 - Un petit indice
492 - Et maintenant ?
493 - Ursus maritimus, c'est bien lui, le roi de l'arctique. Sans moyen de refuge ou de retraite, nous le gardons à l’œil à bonne distance.
494 - Nous sommes complètement sur son territoire et cela se voit ! Tous les sens en alerte, nous haussant le rythme pour rejoindre le glacier le plus vite possible. Il nous faudra encore plus de deux heures malgré tout.
Stéphane
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490 et 492 de très belles images
-10°C au moins de juin, ici nous avons eu des journée à 38°C et maintenant 42°C, heureusement ça a bien baissé aujourd'hui

-10°C au moins de juin, ici nous avons eu des journée à 38°C et maintenant 42°C, heureusement ça a bien baissé aujourd'hui
au début bleu puis orange maintenant rouge
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Après la banquise, les glaciers, que nous ne quitterons pas pendant deux semaines.
495 - La géologie des montagnes toujours aussi particulière
496 - Un de nos campements sur glacier, avec une vue dégagée loin aux alentours. La garde de nuit est une bonne occasion pour sortir l'apn et se balader en paix autour du camp
495 - La géologie des montagnes toujours aussi particulière
496 - Un de nos campements sur glacier, avec une vue dégagée loin aux alentours. La garde de nuit est une bonne occasion pour sortir l'apn et se balader en paix autour du camp
Stéphane
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Dès notre arrivée sur la haute plaine glaciaire, dans un jour d'abord ensoleillé et radieux, la visibilité se réduit peu à peu jusqu'à un whiteout complet en quelques minutes. Ce que nous ne savions pas alors, c'est que les conditions ne changeront pas pendant les 6-7 prochains jours, il faudra faire avec... Il nous reste une soixantaine de kilomètres à naviguer jusqu'à Newtontoppen et sans même pouvoir différencier la neige sous nos skis de l'horizon et du ciel, impossible de se fier à ses sens. Les glaciers sont si plats qu'il est illusoire de vouloir suivre la pente et simplement avancer tout droit se révèle être mission impossible. Pas moyen de se fier à son orientation. Test fait: on se retrouve à faire un 180° en l'espace de quelques dizaines de minutes. C'est là qu'une bonne préparation est vitale. Nous avancerons "aux instruments", boussole au cou et check régulier avec des cartes détaillées et un GPS.
Dès que le soleil perçait la moindre à travers la couche nuageuse, j'en profitait pour sortir en vitesse le RX100
497 - Le soleil en début de journée
498 - La visibilité se réduit
499 - Where is north ?
500 - Jeu de regard
Dès que le soleil perçait la moindre à travers la couche nuageuse, j'en profitait pour sortir en vitesse le RX100
497 - Le soleil en début de journée
498 - La visibilité se réduit
499 - Where is north ?
500 - Jeu de regard
Stéphane
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504 - Highlight of the day. Un rayon de lumière perce la couche nuageuse et sa blancheur monotone, nous permettant d'apercevoir Saturnfjellet pendant une bonne vingtaine de minutes
505 - Whiteout sur Keplerbreen. De brèves ouvertures laissent apparaître ça et là des portions de glacier
505 - Whiteout sur Keplerbreen. De brèves ouvertures laissent apparaître ça et là des portions de glacier
Stéphane
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