Défi 7 sur quai de la fosse
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Merci pour vos retours
Jeudi midi :
Nous sommes ici au mémorial de l'abolition de l'esclavage qui à été inauguré en mars 2012 et qui est dédié à l'histoire de la traite négrière Nantaise. Il faut savoir que le port du quai de la fosse fut l'un des premiers ports négrier Français, avec 1 744 expéditions négrières recensées, entre la fin du 17ème siècle et le début du 19ème pour environ 500 000 esclaves déporté principalement vers les Antilles.
Concernant la répartition de la traite par rapport aux autres ports Français, Nantes monopolisa jusqu'à 50% de la traite pendant le 18ème siècle avant le décret d'abolition de l'esclavage en 29 août 1793 qui metta fin à toute activité de traite sur le territoire Français pendant 9 ans.
Mais en 1802 Napoléon Bonaparte relança la traite négrière pendant 15 ans et le port Nantais atteignit le taux de 70% de la traite national sur cette période, mais cette loi ne fut pas acceptée dans toutes les colonies Française, ce qui rendit la traite négrière illégale et il faudra attendre 1820 avant que la marine royale française se mette à lutter efficacement contre les trafiquant illégaux et ce jusqu'en 1831, qui fut l’année de la promulgation de la loi interdisant la traite négrière, préfigurant l'abolition définitive de l'esclavage sous l'impulsion de Victor Schœlcher, le 27 avril 1848.
D'ailleurs le mémorial de l'abolition de l'esclavage se trouve à environ 200 mètres à l'ouest de la passerelle Victor Schœlcher et sous l'ancienne capitainerie de port que je vous ai présenté mardi. Car oui la particularité de ce mémorial est qu'il possède une partie au niveau de la Loire, donnant l'impression par son architecture et son ambiance sonore de sembler se trouver dans la cale d'un navire négrier et une autre parti en surface avec 2000 briques en verre (comme on peu le voir sur la photo de mardi) dont 1710 rappellent le nom des navires et les dates de départ des expéditions négrières nantaises et les 290 autres plaques indiquent les comptoirs négriers, les ports d’escale et les ports de vente en Afrique, aux Antilles, aux Amériques et en Océan Indien.
Ces briques ont pour but de faire réaliser aux visiteurs l'ampleur de la tragédie dont Nantes à été le principal acteur Français.

Jeudi midi :
Nous sommes ici au mémorial de l'abolition de l'esclavage qui à été inauguré en mars 2012 et qui est dédié à l'histoire de la traite négrière Nantaise. Il faut savoir que le port du quai de la fosse fut l'un des premiers ports négrier Français, avec 1 744 expéditions négrières recensées, entre la fin du 17ème siècle et le début du 19ème pour environ 500 000 esclaves déporté principalement vers les Antilles.
Concernant la répartition de la traite par rapport aux autres ports Français, Nantes monopolisa jusqu'à 50% de la traite pendant le 18ème siècle avant le décret d'abolition de l'esclavage en 29 août 1793 qui metta fin à toute activité de traite sur le territoire Français pendant 9 ans.
Mais en 1802 Napoléon Bonaparte relança la traite négrière pendant 15 ans et le port Nantais atteignit le taux de 70% de la traite national sur cette période, mais cette loi ne fut pas acceptée dans toutes les colonies Française, ce qui rendit la traite négrière illégale et il faudra attendre 1820 avant que la marine royale française se mette à lutter efficacement contre les trafiquant illégaux et ce jusqu'en 1831, qui fut l’année de la promulgation de la loi interdisant la traite négrière, préfigurant l'abolition définitive de l'esclavage sous l'impulsion de Victor Schœlcher, le 27 avril 1848.
D'ailleurs le mémorial de l'abolition de l'esclavage se trouve à environ 200 mètres à l'ouest de la passerelle Victor Schœlcher et sous l'ancienne capitainerie de port que je vous ai présenté mardi. Car oui la particularité de ce mémorial est qu'il possède une partie au niveau de la Loire, donnant l'impression par son architecture et son ambiance sonore de sembler se trouver dans la cale d'un navire négrier et une autre parti en surface avec 2000 briques en verre (comme on peu le voir sur la photo de mardi) dont 1710 rappellent le nom des navires et les dates de départ des expéditions négrières nantaises et les 290 autres plaques indiquent les comptoirs négriers, les ports d’escale et les ports de vente en Afrique, aux Antilles, aux Amériques et en Océan Indien.
Ces briques ont pour but de faire réaliser aux visiteurs l'ampleur de la tragédie dont Nantes à été le principal acteur Français.
Sony Alpha SLT-A37 + Obj. Sony DT SAM 18 - 55 mm f/3.5 - 5.6 + Obj. Sony DT 35 mm f/1,8 + obj. Tamron 100 - 300 mm f/5 - 6.3 + obj. Samyang FishEye 8mm f/3.5 + Trépied Vangard Alta CA 234AT + triggertrap + plein de vieux objo
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Bien vu ce tunnel, même en dehors du contexte historique, j'aime bien l'idée de lumière au bout du tunnel, une sorte d'espoir!! 

Alpha 700,16/105,28-105 XI/Minolta 50 1.7 /Minolta 70-210 3.5/4.5 /Flash 36HSD.Canon A640.RX100 I et RX 100 III.Sigma 105 EX DG Macro,Tamron 70/300.Alpha 77II +16/50 f/2.8.
C'est un régal cette idée
Le NB va très bien à cette compo où il n'est pas si évident de trouver le bon angle et le texte est un vrai plus

Le NB va très bien à cette compo où il n'est pas si évident de trouver le bon angle et le texte est un vrai plus

"Plus tard, il sera trop tard. Notre vie, c'est maintenant."
Jacques Prévert
https://www.evelynegaillou.fr/
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Vanson - Développeur
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Merci Ă vous deux.
J'ai pas mal tâtonné sur celle-ci dont je n'avais que le temps de ma pose de midi pour la sortir et traiter
Au début je voulais faire quelque chose d’oppressant afin de rappeler la cale d'un bateau. Mais avec cette forte lumière de ce midi je suis plutôt parti sur cette compo avec cette lumière forte et ponctuelle qui rappelle la cale d'un bateau 
J'ai pas mal tâtonné sur celle-ci dont je n'avais que le temps de ma pose de midi pour la sortir et traiter


Sony Alpha SLT-A37 + Obj. Sony DT SAM 18 - 55 mm f/3.5 - 5.6 + Obj. Sony DT 35 mm f/1,8 + obj. Tamron 100 - 300 mm f/5 - 6.3 + obj. Samyang FishEye 8mm f/3.5 + Trépied Vangard Alta CA 234AT + triggertrap + plein de vieux objo
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jlonzeweb - Messages : 3926
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Vanson a écrit :La photo de lundi à été prise tôt ... très tôt (3 heure du matin) et donc l'endroit était littéralement vide et moi qui ai l'habitude de toujours être dans les bouchons à cette endroit, j'ai cherché à retranscrire cette ambiance de ville vide ... peut-être un peu trop
Essaie avec un escargot qui traverse la route au premier plan

Alpha 77ii / 55 / 100 / Sony 11-18, 50 f1,4 , 100 f2,8 macro / Sigma 17-70 / CZ 16-80 (RIP) / Tamron 70-200 f2,8 et 150-600/ Samyiang 500 f6,3
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Vanson - Développeur
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Pas facile de trouver un escargot à Nantes dans ce coin mais l'idée est bonne
Sony Alpha SLT-A37 + Obj. Sony DT SAM 18 - 55 mm f/3.5 - 5.6 + Obj. Sony DT 35 mm f/1,8 + obj. Tamron 100 - 300 mm f/5 - 6.3 + obj. Samyang FishEye 8mm f/3.5 + Trépied Vangard Alta CA 234AT + triggertrap + plein de vieux objo
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Vendredi en après-midi :
Intéressons nous maintenant au Maillé-Brézé qui est sur le quai de la fosse depuis le 1988, date à laquelle il à été transformé en musée. Mais avant cela Il à eu une carrière de 32 années de navigation au service de la France.
Fabriqué à l’Arsenal de Lorient dans une série de 6 modèles identique (appelé les "sister-ships") le Maillé-Brézé est un escorteur d’escadre de classe T47 polyvalent, à la fois anti-navire, anti-aérien et anti-sous-marin. Ces navires furent les premières bâtiments construits en France pour la Marine nationale après la Seconde Guerre mondiale et seul douze de cette classe ont été construits dans les années 60. Sur ces douze, deux furent construits dans les ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes (le Cassard et le Casabianca) qui était installé à la Prairie aux Ducs sur l'actuelle île de Nantes ou ils ont construits aussi bien des navires militaires que civiles.
Pour revenir au Maillé-Brézé celui-ci à été admis au service actif en 1957 ou il à parcouru l'Atlantique et la Méditerranée avec une importante activité pendant 10 ans (guerre d’Algérie,tremblement de Terre à Agadir de 1960, crise de Bizerte (Tunisie) en 1961 ...) avant d'être équipé de meilleurs moyens de détection et de lutte anti sous-marine à Lorient dans le cadre du plan militaire à long terme voulu par le général de Gaulle.
Suite à cette refonte il fut affecté à Brest pour participer au soutien de la FOST (Force Océanique Stratégique) à la protection des SNLE (Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins). Il participe alors aux sorties du Redoutable et du Terrible. Jusqu’à la fin de son service actif.
Concernant son équipage celui-ci était servi par 277 hommes dont 17 officiers, 100 officiers mariniers et 160 marins, avec ses 63 000 chevaux de puissance il pouvait atteindre une vitesse de 33 nœuds avec un rayon d’action de 4 100 nautiques (soit 6 600 Kms).
Puis les navires de classe T47 furent désarmés dans les années 1980 pour être remplacés par les frégates anti-sous-marine classe Georges Leygues et anti-aériennes classe Cassard.
Concernant le Maillé-Brézé une fois désarme, le bâtiment à été remis à l’Association Nantes Marine Tradition ou il à été remorqué jusqu’à Nantes en 1988 et devenu le premier musée naval à flot français de cette importance.
Et depuis celui-ci à été déclaré monument historique en 1991 et accueil chaque années plus de 25 000 visiteurs, et son histoire ne s'est pas arrêté car après avoir été peint par deux artistes en 2015 dans le cadre du festival d’art urbain il à participé au tournage du film Dunkirk qui s'inspire de l'opération Dynamo, racontant l'évacuation des troupes anglaises à Dunkerque en 1940.
Une dernière chose amusante, lors de mes recherches sur ce navire je me suis rendu compte qu'il avait été l'escorteur du sous-marin le Redoutable (oui je l'ai dis plus haut) hors mon père qui est ancien sous-marinier à réaliser quelques missions à bord du Redoutable ... Et dire que ça fait presque 3 ans que je passe devant le Maillé-Brézé tous les jours sans le savoir
Intéressons nous maintenant au Maillé-Brézé qui est sur le quai de la fosse depuis le 1988, date à laquelle il à été transformé en musée. Mais avant cela Il à eu une carrière de 32 années de navigation au service de la France.
Fabriqué à l’Arsenal de Lorient dans une série de 6 modèles identique (appelé les "sister-ships") le Maillé-Brézé est un escorteur d’escadre de classe T47 polyvalent, à la fois anti-navire, anti-aérien et anti-sous-marin. Ces navires furent les premières bâtiments construits en France pour la Marine nationale après la Seconde Guerre mondiale et seul douze de cette classe ont été construits dans les années 60. Sur ces douze, deux furent construits dans les ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes (le Cassard et le Casabianca) qui était installé à la Prairie aux Ducs sur l'actuelle île de Nantes ou ils ont construits aussi bien des navires militaires que civiles.
Pour revenir au Maillé-Brézé celui-ci à été admis au service actif en 1957 ou il à parcouru l'Atlantique et la Méditerranée avec une importante activité pendant 10 ans (guerre d’Algérie,tremblement de Terre à Agadir de 1960, crise de Bizerte (Tunisie) en 1961 ...) avant d'être équipé de meilleurs moyens de détection et de lutte anti sous-marine à Lorient dans le cadre du plan militaire à long terme voulu par le général de Gaulle.
Suite à cette refonte il fut affecté à Brest pour participer au soutien de la FOST (Force Océanique Stratégique) à la protection des SNLE (Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins). Il participe alors aux sorties du Redoutable et du Terrible. Jusqu’à la fin de son service actif.
Concernant son équipage celui-ci était servi par 277 hommes dont 17 officiers, 100 officiers mariniers et 160 marins, avec ses 63 000 chevaux de puissance il pouvait atteindre une vitesse de 33 nœuds avec un rayon d’action de 4 100 nautiques (soit 6 600 Kms).
Puis les navires de classe T47 furent désarmés dans les années 1980 pour être remplacés par les frégates anti-sous-marine classe Georges Leygues et anti-aériennes classe Cassard.
Concernant le Maillé-Brézé une fois désarme, le bâtiment à été remis à l’Association Nantes Marine Tradition ou il à été remorqué jusqu’à Nantes en 1988 et devenu le premier musée naval à flot français de cette importance.
Et depuis celui-ci à été déclaré monument historique en 1991 et accueil chaque années plus de 25 000 visiteurs, et son histoire ne s'est pas arrêté car après avoir été peint par deux artistes en 2015 dans le cadre du festival d’art urbain il à participé au tournage du film Dunkirk qui s'inspire de l'opération Dynamo, racontant l'évacuation des troupes anglaises à Dunkerque en 1940.
Une dernière chose amusante, lors de mes recherches sur ce navire je me suis rendu compte qu'il avait été l'escorteur du sous-marin le Redoutable (oui je l'ai dis plus haut) hors mon père qui est ancien sous-marinier à réaliser quelques missions à bord du Redoutable ... Et dire que ça fait presque 3 ans que je passe devant le Maillé-Brézé tous les jours sans le savoir

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Samedi soir heure bleue :
Savez vous qu'il y a un siècle juste à gauche de l'endroit ou cette photo à été prise nous étions dans la Loire ... ouep et ce qui fait qu'aujourd'hui on peut rouler en voiture la où la Loire passait à une époque, vient d'opérations d'aménagement urbain menées de 1926 à 1946 dans le centre-ville de Nantes.
Déjà il faut que je vous raconte à quoi ressemblait Nantes avant les travaux de comblement débuté 1926. Commençons par l'actuel quartier Feydeau qui était une île, d'abord inoccupé, puis aménagé afin de répondre à l'augmentation de la population Nantaise. A cette époque la Loire passait devant le Château des ducs de Bretagne après avoir fait un arrêt au niveau de l'actuel place du commerce et quant au cours des 50 otages ... et bien la aussi il n'existait pas tel qu'on le connait, à la place se trouvait l'Erdre qui venait se jetait dans la Loire.
Mais alors la question que vous devez vous posez c'est pourquoi ils ont pas laissé ça comme ça !
Nantes était à l’époque surnommé la Venise de l'Ouest avec ses 28 ponts et surtout tout les problème qui allait avec. La Loire avait tendance à s'ensabler ce qui ralentissait le débit de la Loire et générait des crus importante comme celle de 1904 ou 1910, qui retentissait l’essor économique de la ville. Ajouter à cela le faite que l'évolution des techniques de construction naval permettait d'avoir des navires plus gros avec un tirant d'eau plus important, ce qui nécessitait de draguer la Loire et de déporter certaines activités à Saint-Nazaire afin d’accueillir certain navire. Mais Le faite de draguer la Loire générais un courant plus important qui rongeait peu à peu les terres fragilisant au passage les quais. Ainsi en 1924, plusieurs incidents surviennent : en mai, le quai Magellan s'effondre, suivi par le pont de Pirmil et une cale de l'île Feydeau. Cela s'ajoute à la fragilité constatée des quais de la Bourse et Hoche. De plus le tramway du quai de la fosse ainsi que la ligne de chemin de fer empruntant les quais depuis 1857 (ouai y avait des trains à vapeurs sur le quai de la fosse à une époque ... la classe), ne faisait que fragiliser le quai et c'est donc dans ce cadre que les comblements, bien que coûteux, ont envisagés changeant le visage de la ville de Nantes et la transformant en celle que nous connaissons aujourd'hui.
Aller bonne soirée à tous et à demain pour la dernière
Savez vous qu'il y a un siècle juste à gauche de l'endroit ou cette photo à été prise nous étions dans la Loire ... ouep et ce qui fait qu'aujourd'hui on peut rouler en voiture la où la Loire passait à une époque, vient d'opérations d'aménagement urbain menées de 1926 à 1946 dans le centre-ville de Nantes.
Déjà il faut que je vous raconte à quoi ressemblait Nantes avant les travaux de comblement débuté 1926. Commençons par l'actuel quartier Feydeau qui était une île, d'abord inoccupé, puis aménagé afin de répondre à l'augmentation de la population Nantaise. A cette époque la Loire passait devant le Château des ducs de Bretagne après avoir fait un arrêt au niveau de l'actuel place du commerce et quant au cours des 50 otages ... et bien la aussi il n'existait pas tel qu'on le connait, à la place se trouvait l'Erdre qui venait se jetait dans la Loire.
Mais alors la question que vous devez vous posez c'est pourquoi ils ont pas laissé ça comme ça !
Nantes était à l’époque surnommé la Venise de l'Ouest avec ses 28 ponts et surtout tout les problème qui allait avec. La Loire avait tendance à s'ensabler ce qui ralentissait le débit de la Loire et générait des crus importante comme celle de 1904 ou 1910, qui retentissait l’essor économique de la ville. Ajouter à cela le faite que l'évolution des techniques de construction naval permettait d'avoir des navires plus gros avec un tirant d'eau plus important, ce qui nécessitait de draguer la Loire et de déporter certaines activités à Saint-Nazaire afin d’accueillir certain navire. Mais Le faite de draguer la Loire générais un courant plus important qui rongeait peu à peu les terres fragilisant au passage les quais. Ainsi en 1924, plusieurs incidents surviennent : en mai, le quai Magellan s'effondre, suivi par le pont de Pirmil et une cale de l'île Feydeau. Cela s'ajoute à la fragilité constatée des quais de la Bourse et Hoche. De plus le tramway du quai de la fosse ainsi que la ligne de chemin de fer empruntant les quais depuis 1857 (ouai y avait des trains à vapeurs sur le quai de la fosse à une époque ... la classe), ne faisait que fragiliser le quai et c'est donc dans ce cadre que les comblements, bien que coûteux, ont envisagés changeant le visage de la ville de Nantes et la transformant en celle que nous connaissons aujourd'hui.
Aller bonne soirée à tous et à demain pour la dernière

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j'apprends plein de choses aussi
Ce carnet devrait avoir un beau succès auprès des "exilés " nantais..il s'en dégage comme une sorte de nostalgie très plaisante

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"Plus tard, il sera trop tard. Notre vie, c'est maintenant."
Jacques Prévert
https://www.evelynegaillou.fr/
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Dimanche dans la nuit :
Ba oui je ne peux pas parler du Quai de la fosse sans m'arrêter sur ses derniers bars à hôtesse et sa réputation de "quartier chaud" même si le temps l'a assagi
Le Quai de la fosse est surnommé par certains le "Quai de la fesse" et il pouvait à une époque être considéré comme le "Las Vegas" Français ou tout était permis. Son passé portuaire lui à permis de voir passer de nombreux marins et corsaires et on peut donc aisément comprendre que le port devait regorger d'endroit ou passer du bon temps avec du rhum d'importation ramené des îles par les bateaux négriers, ou encore avec des filles qui exerceraient le commerce de leurs charmes.
Le Quai de la fosse était à une époque le lieu le plus riche de la ville et ou les gens aimaient se promener au bord de Loire. Et c'est d'ailleurs pour la commodité de ses habitants que les chantiers de construction naval avait été déplacé à la Chésine sur ordre d'un arrêt du conseil d'état de 1738. Les quai sont même à l'époque fortement boisé pour le plus grand bonheur des riverains. Mais en 1853 les choses ont changés avec l'arrivé du train sur le quai de la fosse, ainsi les arbres ont disparus pour laisser place au rail, au grue et au marchandise en tout genre dont la prolifération augmentais sur le quai. Ainsi, de plus en plus de voilier s’arrêtait pour vider leurs cales de marchandise et la population de marin grandissait. Aussi, certaines veilles maisons d'armateurs situé dans des ruelles adjacentes changèrent de visage en arborant des lanternes significatives et des panneaux affichant le nom de l'établissement ("la patte de chats", "le Cyrano", le Moulin rouge", "le Claire de lune", "le Vert Galan" ...). S'était l'âge d'or des maisons closes et cela permettait donc à leurs nombres de grandir.
Les maisons closes ont plusieurs type de clientèle, d'abords lié à la mer, la clientèle à évolué avec l'arrivé des guerres. La documentation sur ces maisons closes n'est pas très riche de part le côté tabou des lieux mais au détour de certain vieux documents on tombe sur quelques anecdotes, tel qu'une histoire écrite lors de la deuxième guerre mondial, ou les 18 maisons closes de l'époque, s'était vu assigner des plages horaires de fréquentation par l'armé pour ces soldats basés sur Nantes, ainsi on, apprend que le créneau de 18h à 20 h était réservé aux soldats Français et le créneau de 20h à 22h aux soldats Anglais.
Puis en 1946 la loi Marthe Richard vint interdire ce genre de lieu transformant la plupart des maisons closes en bars Ă hĂ´tesse tel qu'on les connais actuellement, ou il n'ai plus question de prostitution.
Mais la prostitution n'as pas disparu pour autant, celle-ci à simplement migré vers la rue et à ce jour se fait de plus en plus rare, évoluant avec sont temps et laissant ainsi le passé ce transformer en souvenir et en réputation.
Voila ... dernière photo pour moi sur ce défi et j'ai bien aimé le réaliser. C'est assez boostant pour la créativité et j'ai pris plaisir à faire mes recherches sur les lieux que je mettait en valeur. Bref n'hésitez pas à tenter la même chose
Et pour ceux qui on peur de la contrainte que ça demande, n'oublier pas que ce n'est qu'une semaine
Ba oui je ne peux pas parler du Quai de la fosse sans m'arrêter sur ses derniers bars à hôtesse et sa réputation de "quartier chaud" même si le temps l'a assagi

Le Quai de la fosse est surnommé par certains le "Quai de la fesse" et il pouvait à une époque être considéré comme le "Las Vegas" Français ou tout était permis. Son passé portuaire lui à permis de voir passer de nombreux marins et corsaires et on peut donc aisément comprendre que le port devait regorger d'endroit ou passer du bon temps avec du rhum d'importation ramené des îles par les bateaux négriers, ou encore avec des filles qui exerceraient le commerce de leurs charmes.
Le Quai de la fosse était à une époque le lieu le plus riche de la ville et ou les gens aimaient se promener au bord de Loire. Et c'est d'ailleurs pour la commodité de ses habitants que les chantiers de construction naval avait été déplacé à la Chésine sur ordre d'un arrêt du conseil d'état de 1738. Les quai sont même à l'époque fortement boisé pour le plus grand bonheur des riverains. Mais en 1853 les choses ont changés avec l'arrivé du train sur le quai de la fosse, ainsi les arbres ont disparus pour laisser place au rail, au grue et au marchandise en tout genre dont la prolifération augmentais sur le quai. Ainsi, de plus en plus de voilier s’arrêtait pour vider leurs cales de marchandise et la population de marin grandissait. Aussi, certaines veilles maisons d'armateurs situé dans des ruelles adjacentes changèrent de visage en arborant des lanternes significatives et des panneaux affichant le nom de l'établissement ("la patte de chats", "le Cyrano", le Moulin rouge", "le Claire de lune", "le Vert Galan" ...). S'était l'âge d'or des maisons closes et cela permettait donc à leurs nombres de grandir.
Les maisons closes ont plusieurs type de clientèle, d'abords lié à la mer, la clientèle à évolué avec l'arrivé des guerres. La documentation sur ces maisons closes n'est pas très riche de part le côté tabou des lieux mais au détour de certain vieux documents on tombe sur quelques anecdotes, tel qu'une histoire écrite lors de la deuxième guerre mondial, ou les 18 maisons closes de l'époque, s'était vu assigner des plages horaires de fréquentation par l'armé pour ces soldats basés sur Nantes, ainsi on, apprend que le créneau de 18h à 20 h était réservé aux soldats Français et le créneau de 20h à 22h aux soldats Anglais.
Puis en 1946 la loi Marthe Richard vint interdire ce genre de lieu transformant la plupart des maisons closes en bars Ă hĂ´tesse tel qu'on les connais actuellement, ou il n'ai plus question de prostitution.
Mais la prostitution n'as pas disparu pour autant, celle-ci à simplement migré vers la rue et à ce jour se fait de plus en plus rare, évoluant avec sont temps et laissant ainsi le passé ce transformer en souvenir et en réputation.
Voila ... dernière photo pour moi sur ce défi et j'ai bien aimé le réaliser. C'est assez boostant pour la créativité et j'ai pris plaisir à faire mes recherches sur les lieux que je mettait en valeur. Bref n'hésitez pas à tenter la même chose

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christac - Messages : 1300
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très joli travail avec un petit voyage dans le passé pour moi qui ai vécu à nantes près de 20 ans 

"On n'a pas deux coeurs, l'un pour les hommes, l'autre pour les animaux. On a un coeur ou on n'en a pas." Alphonse de Lamartine 1790-1869
"La seule chose à prendre au sérieux... c'est la plaisanterie !" Daddy (DBLG)
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Une visite de cette ville esthétique et intéressante!! 

Alpha 700,16/105,28-105 XI/Minolta 50 1.7 /Minolta 70-210 3.5/4.5 /Flash 36HSD.Canon A640.RX100 I et RX 100 III.Sigma 105 EX DG Macro,Tamron 70/300.Alpha 77II +16/50 f/2.8.
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