Lionel a écrit :Disons qu'un af plus rapide permet d'améliorer le suivit sur un sujet rapide
Ce n'est pas tout Ă fait le sujet (quoique), mais on pourrait philosopher sur ce qu'est "un sujet rapide".
Jadis, j'ai pu démontrer n'avoir aucune différence de mise au point sur une rafale prise sur un monoplace venant quasiment sur moi (je suis collé au rail) à 210/220 km/h, capturée à une centaine de mètres et jusqu'à dégueuler de mon viseur à une dizaine de mètres, avec mon 70-400 v1 monté sur l'A700, sur l'A580, puis plus tard sur l'A77.
La particularité est que la trajectoire est rectiligne et prévisible ; la monoplace est très petite, donc difficile à tenir sur le collimateur central tant qu'elle n'est pas assez proche ; mais difficile de toute façon à tenir vu sa vitesse lorsqu'elle l'est.
Evidemment, dans ce cas précis, le sujet part en gros de l'infini ; si le zoom est en zone proche, il part à sa rencontre et finit pas le choper. D'où l'intérêt de le capturer mi-course un poil avant de déclencher.
Aucun oiseau ne change de distance à cette vitesse. Par contre, il peut nous surprendre, et là il faut parvenir à le capturer rapidement. Par ailleurs sa trajectoire peut être erratique, et si on le perd, le point risque effectivement de partir dans le décors. Et là , autant qu'il en revienne rapidement si on retrouve le piaf, j'en conviens.
Il ne s'agit donc pas d'un problème de rapidité du sujet, sans doute de rapidité de sa capture par l'AF, mais surtout de rapidité/dextérité de l'opérateur !
Mon problème sur les oiseaux en vol (tels les mouettes par exemple) n'a jamais été la vitesse de l'AF, mais la difficulté à les suivre avec le collimateur, ou le groupe de collimateurs. Donc là , effectivement, ça pompe ! Quant à utiliser la zone large, mon expérience est que l'appareil met trop de temps à choisir, parmi tous les collimateurs, celui qui a quelque chose d'intéressant en face de lui... quand il ne se gourre pas de sujet.