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m gomba
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#385
Message Mar 24 Déc 2013 20:48
ben21 a écrit :.... Se soumettre à une critique ....
Si les gens ont le sentiment de se "soumettre" à un critique, ce n'est pas étonnant que cela les mettent mal l'aise et..... que le sujet nourrisse un fil. Certains vont penser que c'est de la sémantique. mais la sémantique c'est comme la photo c'est révélateur Amicalement
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ben21
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#386
Message Mer 25 Déc 2013 01:26
C'est juste, j'aurais du écrire soumettre ses photos à la critique, c'est plus correcte. Ceci dit, un peu d'humilité ne nuit pas.
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m gomba
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#387
Message Mer 25 Déc 2013 10:55
Tout à fait, ne pas oublier l'humilité aussi pour celui qui formule sa critique. c'est le ton qui fait la chanson! Amicalement
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oudjat45
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#388
Message Mer 25 Déc 2013 11:18
m gomba a écrit :Tout à fait, ne pas oublier l'humilité aussi pour celui qui formule sa critique. c'est le ton qui fait la chanson! Amicalement
celle-là , je me la garde comme 'vérité' 
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_ Nikon D750 | FE AF 16 f/2.8 | 16-35 f4 | 50 f/1.4 | 105 f2.8 Macro | 70-200 f2.8 VR II | 200-500 E ED VR | TC1.4III | SB-910 | Sony RX100MIIIFlickr La vie est bien trop courte pour se la rendre petite
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eqe
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#389
Message Jeu 26 Déc 2013 22:43
Très bonne idée ce fil JC. Pour moi la critique, c’est aussi l’occasion de voir des choses que l’on n’avait pas vu dans ces propres photos avec le regard des autres. C’est pour moi un échange ou j’en apprends autant sur les autres que sur mes photos. Je suis en général d’accord avec les idées de Briot, en particulier l’idée de la critique pour progresser, et la suggestion que de cette progression on commence un cheminement qui sera probablement plus intéressante que d’y trouver une fin.
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J.C
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#390
Message Lun 06 Jan 2014 18:00
Bonne année à tous! Ca y est tout le monde à émergé? Vous avez retrouvé vos esprits, on peut reprendre les choses sérieuse?  J'en profite donc pour renommer ce fil "le coin des photosophes". Pourquoi? Parce ça m'ai venu comme une envie de ch*** ça et que je trouve ça marrant.  Ca colle assez à l'ambiance du fil où l'on se pose surtout beaucoup de questions avec très peu de réponses. Mais comme le souligne encore très justement eqe dans le post précédent, dans ce genre de démarche c'est le chemin qui est intéressant et qui nous fait progresser vers un style personnel, qui lui même ne manquera pas d'évoluer. Le but c'est le chemin, comme le disait ce vieux monsieur barbu asiatique.  Sans plus attendre, voici la troisième et dernière partie de cet essai d'Alain Briot sur la critique. Ensuite on passera à un autre sujet. Comprendre la critique
Partie 3 - Quelques mots sur la persévérance Ne soyez pas un critique d'art. Peignez. Là se trouve le salut. Paul cezanne.1 - Ne pas abandonnerL'objectif de la première et deuxième parties était de comprendre la critique et chercher des moyens efficaces d'y répondre. Dans la troisième partie, nous allons nous pencher sur la persévérance. Pourquoi la persévérance? Parce que une conséquence non désirée, encore trop commune de la critique, est le découragement.
Il faut beaucoup de temps et d'efforts pour créer des photographies de classe mondiale. Quand j'ai commencé la photographie mes résultats étaient loin d'être ce qu'ils sont aujourd'hui. En fait, mes premières photos étaient assez décevantes même si j'avais de grandes attentes pour elles. Jusqu'à ce que j'ai développé le film. C'est alors, en regardant mes négatifs, que j'ai réalisé que j'avais un très long chemin à parcourir.
C'est seulement à travers l'étude régulière et la pratique constante que j'ai pu obtenir des résultats qui ont été satisfaisant pour moi. Mais encore une fois ma satisfaction ne dura que jusqu'à ce que j'ouvre un livre réalisé par certains de mes photographes préférés et vu comme je devais aller beaucoup plus loin. Pendant longtemps, faire de la photographie a été une leçon d'humilité, qui me rappelle constamment que je devais continuer à travailler dur pour obtenir des résultats comparables à ceux des photographes que j'admirais.
Même si je suis maintenant en mesure de créer des images dont je suis fier, je travaille toujours très dur à ce que je fais. Même si aujourd'hui, je suis en mesure de créer des images qui me satisfont, je n'estime pas tout savoir ni que le chemin que j'ai choisi est le seul. Je continue à étudier régulièrement avec d'autres photographes, et je photographie toute l'année parce que l'étude, la pratique constante et oui, la persévérance, sont les clés de la réussite.
Pendant tout ce temps, j'ai dû faire face à la critique. En fait, je le fais toujours. Ca ne s'arrête jamais, mais ça devient quelque chose avec lequel vous apprenez à vivre. J'ai appris à ne pas abandonner, peu importe la difficulté du défi. J'ai appris que quand nous pensons à cesser de fumer, nous sommes généralement beaucoup plus près de réussir que nous ne le croyons. Souvent, c'est la dernière poussée finale qui est le plus difficile. Si vous faites ce dernier effor, vous découvrirez que les récompenses vont grandement surpasser les difficultés que vous aviez à passer. 2 - Ne soyez pas paralysé par la peurJ'ai aussi gagné à ne pas laisser la peur me paralyser. Car quand la peur vous paralyse elle vous empêche de prendre des décisions rationnelles.
Alors que je réfléchissais à mes craintes, j'ai réalisé l'importance de comprendre exactement ce que je craignais. J'ai compris l'importance de devenir un expert dans la peur, en particulier dans mes propres peurs .
Quand j'ai peur de " X ", je me demande "quel est le pire qui puisse arriver si je fais X?" Je réponds ensuite à la question aussi précisément que possible et je la quantifie. C'est à dire, je mets un certain nombre sur cette réponse, soit en dollars perdus, heures perdues, ou toute autre perte risque. En d'autres termes, je réponds à cette question par des faits, pas des opinions. Je cherche le pire qui puisse arriver factuellement, pas émotionnellement.
Alors je me demande: "Puis-je vivre avec ça si cela arrive? Vais-je aller bien?" Très souvent, le pire n'est pas à craindre. Ce n'est pas une grosse affaire. Parfois, cependant, le pire devrait être évité à tout prix, car il vous expose à des risques graves. Savoir ce qui est le pire qui puisse arriver si vous prenez un cours d'action spécifique signifie connaître l'avenir concernant ce cours d'actions.
Ce que nous avons appris de cette brève étude de la peur peut être appliqué directement à la critique. Si vous avez peur de recevoir des réponses négatives à un nouveau travail, demandez-vous quelle est la pire critique que vous puissiez recevoir, puis demandez-vous si vous pouvez vivre avec. En d'autres termes, ne pas attendre que vous y soyez exposé avant d'y penser. Pensez-y maintenant, et pensez à comment vous pouvez répondre. 3 - Ne laissez pas la colère vous contrôlez"Anger: Don't feel it". Je me souviens avoir vu un panneau avec cette déclaration dans un concessionnaire de voitures d'occasion à Los Angeles où je suis allé à revendre ma Ford Pinto en 1983. J'étais en colère contre le faible prix que le concessionnaire m'a offert pour la voiture et quand j'ai vu le panneau, j'ai compris pourquoi il était là . Probablement beaucoup de clients se sont senti comme moi. Le panneau m'a fait me sentir mieux, car il m'a montré que je n'étais pas le seul dans cette situation. Il m'a aussi aidé à accepter la transaction parce que la voiture n'avait probablement pas beaucoup plus de valeur que ce que le concessionnaire m'a offert.
Pendant longtemps, je me suis demandé ce qui était entendu par "Don't feel it." Voici comment j'en suis venu à comprendre le sens de cette phrase. Peu importe que vous vendiez une voiture et n'obteniez à peu près rien pour elle, ou si quelqu'un vous donne une critique que vous trouvez injuste, vous pouvez toujours dire non. Vous n'avez pas à accepter un accord qui est insultant envers vous, et vous n'avez pas à accepter la critique que vous trouvez injuste. En bref, vous ne devez pas vous sentir insulté. Vous pouvez tout simplement refuser d'accepter ce que vous considérez inacceptable. Si vous le faites, vous ne vous sentirez pas en colère.
D'autre part, si vous acceptez l'accord, ou si vous êtes d'accord avec la critique que vous recevez, vous le faites volontairement. Ici aussi (encore une fois ), il n'est pas nécessaire d'être en colère parce que vous êtes en contrôle de votre décision: Vous auriez pu passr votre chemin ou refusé la critique.
La colère vient souvent du fait de croire que nous n'avons pas le contrôle sur une situation qui est à notre désanvatage. Le fait est, bien que nous n'ayons pas le contrôle sur ce que font les autres ou ce qu'ils nous demandent de faire, nous avons le contrôle sur notre réaction à leurs demandes. Nous n'avons pas à être d'accord avec eux et nous n'avons pas à leur donner ce qu'ils demandent. Si la colère faitt partie de l'accord, il est préférable de ne pas faire affaire.
Il n'est pas utile d'être en colère en répondant à la critique. Toujours se rappeler que le but est d'être utile, pas d'avoir raison. Par conséquent, au lieu de vous mettre en colère, utilisez l'une des solutions que je fournis dans cet essai. Soit ne pas répondre à la critique, soit poser des questions, ou tout simplement dire que vous n'êtes pas d'accord. Quoi que vous fassiez, c'est votre choix. 4 - DécouragementLe résultat d'une critique mal comprise est souvent le découragement. Le découragement est quelque chose auquel la plupart des artistes ont à faire face, malheureusement. Certains sont plus sensibles que d'autres, mais la plupart, sinon tous, y sont enclins dans une certaine mesure. Il ya des remèdes au découragement. J'ai mentionné plus tôt l'importance de la reconnaissance. La gratitude fonctionne. Un autre remède prouvé, c'est l'action. Le découragement provoque l'inaction. En remplaçant l'inaction par l'action, vous supprimez l'un des principaux pilier qui soutient le découragement. Pratiquer régulièrement, et il cèdera.
Le succès vient à ceux qui essaient. Essayer est un processus dans lequel chaque étape compte. Parfois, nous courons, parfois nous sautons, et parfois nous mettons un pied devant l'autre, lentement, douloureusement peut-être, mais un pas après l' autre, comme en marchant dans une tempête de neige, sans savoir où nous allons, mais déterminé à aller de avant.
Avec le temps, le brouillard se dissipe, la tempête se termine, et nous nous trouvons plus loin que ce à quoi nous nous attendions. Nos pas, bien que peu nombreux, lents et difficile, nous ont fait progresser. Plus important encore, ces mesures, prisent une à une, nous ont poussés à passé l'obstacle auquel nous étions confrontés. 5 - Cherchez de l'aide si vous en avez besoinEssayer de déméler soi-même ses noeuds de lacets est rarement, sinon jamais, efficace. Nous ne pouvons pas plus réparer un pneu avec un bouchon en bois que nous pouvons sonder la profondeur de notre psyché en lisant la page de la bande dessinée dans le journal. Bien qu'il puisse sembler que ça marche dans un premier temps, dans le long terme, cela s'avère inefficace. C'est peut-être une tentative courageuse, mais ce n'est certainement pas une solution durable.
Une meilleure approche est de demander l'aide d'un expert. L'expert a un but et ils n'existent pas sans raisons. Ils offrent des solutions appropriées. Ils offrent des solutions que, lorsqu'il s'agit d'une situation d'urgence, nous avons peu de chances de trouver. Encore une fois, la plupart du temps nous réagissons de manière émotionnelle et cherchons des solutions "miracles". L'expert lui, étudie la situation de façon rationnelle et propose des solutions à long terme fondées sur une connaissance approfondie du sujet.
Cela peut s'apprendre. tout comme construire une voiture, un bateau ou une maison. Simplement parce que nous pouvons apprendre à faire quelque chose ne signifie pas que nous avons le temps, l'argent ou la volonté de le faire. En temps de crise notre préoccupation ne doit pas être d'apprendre à résoudre des problèmes par nous-mêmes. Notre préoccupation doit être de sortir de la pagaille où nous nous trouvons aussi rapidement et aussi efficacement que possible. Ceci, à condition que nous voulions sortir de ce pétrin. Une autre option est de renoncer: abandonner la voiture parce que nous avons un pneu à plat ou rester déprimé parce que nous ne savons pas comment faire face au découragement. Ici aussi, la manière dont nous réagissons est personnelle par nature. Certains peuvent chercher à sortir de leur propre chef. D'autres peuvent demander une aide professionnelle. D'autres encore, peuvent décider de laisser les choses comme elles sont. Demander une aide professionnelle lorsque nous sommes confronté à des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre seuls est, pour moi, la meilleure approche que nous puissions prendre. 6 - L'apitoiementDécouragement, blocage artistique, se sentir "vide", n'avoir "rien à dire", estimer que "tout a déjà été fait", etc... Cela est souvent une cause de l'apitoiement. L'apitoiement sur soi est une drogue. Tout comme notre corps peut devenir accro à la drogue, notre esprit peut devenir accro à cet apitoiement. Cela se produit si nous nous permettons de nous sentir désolé pour nous. Cela devient une habitude qui peut emporter tout notre potentiel, tout comme les drogues le feraient si nous devenions accros.
L'apitoiement est habituellement causée par des problèmes auto généré : nous ne sommes pas 2vide", nous avons tous "quelque chose à dire", et non "tout n'a pas déjà été fait". Etant donné que nous avons causé cet état d'esprit, c'est donc nous qui pouvons le mieux mettre y un terme. L'approche que j'ai trouvé qui marche le mieux est de passer à de nouveaux défis au lieu de s'attarder sur des choses passées. Ce qui est fait est fait. Ce qui est à venir n'est pas encore défini. Les possibilités sont grandes ouvertes si nous donnons à nos projets futurs l'opportunité de réussir. Pour cela, nous devons démarrer, aller de l'avant, au-delà des problèmes que nous imaginions. Nous devons agir. L'action est la clé qui ouvrira notre potentiel. 7 - Construisez vous un ego en béton arméPour réussir en tant qu'artiste, il est nécessaire de développer un ego en béton armé. C'est parce que la critique viendra, peu importe ce que vous faites. Finalement, nous ne pouvons tout simplement pas discuter, débattre ou répondre à toutes les critiques qui nous arrivent. Elles sont tout simplement trop nombreuses et nous avons des choses plus importantes à faire. Donc, la solution la plus efficace est de se construire pour nous-mêmes, métaphoriquement parlant, un ego en béton armé.
Vous faites cela en apprenant autant que possible les nombreux aspects de la critique, de ce qui rend les gens critique, et sur ​​ce qu'il faut faire quand vous êtes soumis à la critique. Le but de cet essai est de faire exactement cela. Le lire peut suffire, ou vous pouvez avoir besoin de faire davantage de recherches et d'études. Cependant, l'objectif est le même, peu importe la façon dont vous apprenez. L'objectif est d'être prêt et savoir quoi faire lorsque la critique vient à votre encontre.
Vous voulez agir, pas réagir. Encore mieux, vous voudrez peut-être ne rien faire. J'ai récemment été critiqué par mon voisin. Je l'ai regardé et n'ai rien dis. J'ai été assez interloqué par sa critique et ne voyait pas la nécessité d'y répondre. Toutefois, il s'attendait à une réaction de moi, et n'en ayant pas eu, il avait l'air assez perplexe. Je sentais que je devais dire quelque chose ou nous allions rester à nous regarder l'un l'autre éternellement. Êtant voisins, je ne voulais pas créer de situation négative, alors je lui ai dit que dans mon travail, il était important de se construire un ego en béton armé. Il avait l'air surpris. Apparemment, il ne l'avait pas fait pour lui-même. 8 - L'estime de soi est interieureMa propre estime - ce que je pense de moi-même et de mon travail - est intérieure, pas extérieure. Elle m'appartient à moi, pas aux autres. C'est quelque chose que je contrôle, pas quelque chose que d'autres contrôlent. Même si je suis ouvert à la critique qui a un sens et est poliment présentée, je retiens le droit d'accepter ou de refuser cette critique. Dans le long terme, j'accepte quelques critiques. Parfois , je n'en accepte aucunes.
Pourquoi? Tout simplement parce que la plupart des critiques sont motivées par des raisons personnelles plutôt que par le désir de m'aider à améliorer mon travail. Sous couvert de "m'éclairer" sur la véritable nature de ce que je fais, ils ne sont vraiment intéressés que par la tribune de fortune qui leur ait offert et ainsi avoir leurs opinions personnelles entendues. Certains sont motivés par la colère, le ressentiment ou la frustration générée par les critiques qu'ils ont reçues sur leur propre travail. D'autres peinent dans l'obscurité et trouvent que critiquer quelqu'un de connu leur donnera une occasion de briller, même si ce n'est que grâce à des remarques désinvoltes. Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec moi. Il n'y a aucune bonne raison de les laisser influencer ma propre estime. Il n'est absolument pas nécessaire de les laisser me ruiner ma journée. De tout, c'est surtout de l'empathie pour la critique qu'il est nécessaire d'avoir, pas du ressentiment ou du découragement. 9 - Personne ne donne un coup de pied à un chien mort (Nobody kicks a dead dog)Les chiens morts sont morts. Ils ne nous dérangent pas. Pourquoi les frapper? Les chiens que nous frappons (métaphoriquement, aucun chien n'a été blessé pendant l'écriture de cet essai) sont ceux qui nous aboient dessus, s'accrochent à nos pantalons ou pire, mordent une partie essentielle de notre corps. Ces chiens là méritent notre attention. Ils ne peuvent être ignorés. C'est pourquoi nous pouvons être amené à les frapper.
La même chose s'applique à notre travail (et à nos détracteurs). Seul un travail qui «aboie» obtient des «coups de pied». En d'autres termes, seul le travail qui se fait remarquer est critiqué.
Les gens réagissent à notre travail, car il obtient leur attention. Notre travail, en quelque sorte, touche une corde sensible. Il pousse les gens à réagir. Et parfois, il les poussent à nous dire personnellement, soit verbalement, soit par écrit, ce qu'ils en pensent.
Je considère cela comme une réussite parce que je préfère de loin entendre quelqu'un critiquer mon travail plutôt que personne ne s'en soucie. Le fait que quelqu'un soit motivé pour exprimer son mécontentement est la preuve que les gens s'attardent sur mon travail, que ce travail à un effet sur eux, et qu'il est important pour eux de partager leur opinion avec moi.
Nous vivons dans un monde occupé dans lequel le temps est précieux. Si quelqu'un trouve justifiable de passer un peu de leur précieux temps à critiquer mon travail, à la plume dans une lettre ou un courriel, ou à partager leur opinion verbalement avec moi, c'est un témoignage du fait que mon travail ne les laisse pas froid. Si oui ou non je vais répondre à cette critique ne dépend que de moi, comme je l'ai expliqué précédemment, parce que là aussi je dois décider si leur critique est un chien mort ou un qui aboie. Malgré tout, je sais apprécier les retours, que je les trouves conséquents ou pas. 10 - Toute critique n'est pas invalideIl est important de garder à l'esprit que toute critique n'est pas invalide. Certaines critiques sont valables, même si elle peut vous être présenté de façon abrupte. Alors que votre première réaction pourrait être de la rejeter, vous voudrez peut-être y jeter un second regard plus tard pour voir si il ya quelque chose de vrai ou pas. Cela est important parce que la critique constructive peut vous aider à améliorer votre travail en faisant des changements fondés sur la critique que vous avez reçu. 11 - GratitudeLa gratitude est mieux que le découragement. Etre reconnaissant est un état d'esprit optimiste, alors que le découragement est un état d'esprit pessimiste. Aujourd'hui, en raison de la récession et d'autres choses, beaucoup se sentent déprimés et abattus. Songez à ce dont vous pouvez être reconnaissant, est un moyen efficace pour lutter contre ces sentiments.
La gratitude génère l'action alors que le découragement génère l'inaction. L'action conduit à trouver des solutions et à se sentir mieux dans sa peau. Le simple fait de prendre la décision d'agir, de bouger et de commencer à chercher des solutions est suffisant pour éveiller votre esprit. D'autre part, rester au même endroit, sans bouger ou penser qu'il n'y a pas de moyen de s'en sortir, permet de garder votre esprit "dans le noir" pour ainsi dire. Agir et être reconnaissant est sur le long chemin qui vous fait vous sentir éveillé et positif 12 - Gardez votre motivationSavoir comment rester motivé est un aspect important de la réussite dans toute entreprise. Cela est particulièrement vrai dans les efforts où notre personnalité et la créativité sont en cause. Nous devons apprendre à ne pas nous démoraliser quand nos résultats ne sont pas ceux que nous attendions. Nous devons aussi apprendre à faire face à la critique. Comme nous l'avons vu plus tôt, il faut développer un égo en béton armé afin de viser le long terme! Sinon, il est tentant d'abandonner au premier signe d'adversité ou parce que la critique est plus sévère que nous le souhaiterions.
Dans le long terme, nos limites ne sont pas seulement artistiques, techniques ou financières. En d'autres termes, nous ne sommes pas limités seulement par nos ressources. Nous sommes également limités par notre capacité à faire face à l'adversité et à la déception. Ceux-ci peuvent apparaître pour des raisons différentes. Ils peuvent être causés par nos actions, ou ils peuvent être causés par les actions de quelqu'un d'autre. Cependant, d'avoir à faire face à l'adversité nous oblige à nous demander combien nous sommes prêts à travailler sur ce sujet et si nous avons atteint nos limites ou pas. Pour certains, la réponse est «peu importe ce qu'il en coûtera». Pour d'autres, la réponse est "j'en ai finis". Mais pour d'autres encore, la réponse est «attendons de voir". 13 - ConclusionLes artistes qui réussissent sont capables de surmonter les critiques. Certes, il est difficile de ne pas prendre la critique personnellement. Cependant, l'objectif est de ne pas laisser la critique vous geler et vous empêcher de créer votre art et d'essayer de nouvelles choses.
Votre confiance doit être suffisamment élevée pour ne pas succomber à la critique qui vient à votre encontre. Pour ce faire, vous devez être en mesure de trier la critique, pour ainsi dire, et séparer le valide de la critique non valide. Mettez la critique non valide de côté et continuer votre chemin. Prenez la critique valable en considération et faites les changements nécessaires. Tout cela ne dépend que de vous. Vous êtes le maître de votre propre travail, et ce que vous faites est votre choix.
Quoi que vous fassiez, n'accordez pas trop de temps à vos critiqueurs. Cela les fait se sentir plus importants qu'ils ne le sont réellement. Quand la critique vient à votre encontre, décidez si elle est valide ou pas, ensuite soit vous prenez des mesures soit vous ne faites rien. Suivre ce simple plan d'action vous fera prendre le contrôle. Vous êtes en charge de vos actions et vos sentiments. Bien que vous ne pouvez pas contrôler ce que quelqu'un d'autre va dire ou faire, vous êtes en charge de ce que vous dites, ce que vous faites, et comment vous vous sentez. Vous seul décidez de vous sentir contrarié ou frustré par les critiques que vous recevez.
C'est la nature même de l'art qui fait que nous ne soyons pas d'accord sur ce qui est de l'art. Ne soyez pas perturbé si les gens se demandent si votre travail est de l'art ou pas. D'une certaine façon, le fait que les gens se posent la question est la meilleure preuve que c'est de l'art.
Toujours se rappeler que quand il s'agit d'art tout le monde a une opinion. Par conséquent, nous devons nous rappeler que la critique négative est juste un autre avis. Nous ne devons pas en perdre notre créativité ou arrêter de faire ce que nous aimons faire. Parce que les opinions sur l'art sont polarisées, il faut s'attendre à ce que certaines personnes aiment notre travail et que d'autres le détestent. Nous avons juste besoin de se rappeler que notre public se compose de ceux qui aiment ce que nous faisons.
Il ya un monde de différence entre la créativité et la critique. Il y a un "no man's land" qui ne peut être efficacement comblé. Finalement, on a la possibilité de devenir un critique d'art ou un artiste. Cependant, on n'a pas l'occasion d'être les deux à la fois. La première fois que j'ai réalisé cela, je pensais que c'était regrettable. Maintenant, je me rends compte que c'est vraiment une bénédiction parce que je n'ai aucun intérêt à devenir critique. Mon intérêt est de créer de l'art, pas de le critiquer. ----------------------------------------------------------------------------------- Alain Briot vit et travaille au cœur des paysages du sud-ouest. Après avoir passé sept années à Chinle, Arizona, sur la réserve Navajo, Alain s'installe à Peoria, Arizona, en Janvier 2003. Cet emplacement lui permet d'accéder au désert de Sonora et à de nouvelles possibilités photographiques. Monument Valley, Canyon de Chelly et le Grand Canyon sont son arrière-cour, et il les explore en profondeur avec l'oeil d'un artiste. Né et éduqué en France, Alain a fait des Etats-Unis sa maison depuis 1986. Il a étudié la peinture et le dessin à l'Académie des Beaux Arts de Paris, et la photographie au Centre franco-américain à Paris également. Après avoir déménagé aux États-Unis Alain received son Bachelor et une maîtrise de l'Université de Northern Arizona à Flagstaff, et a travaillé sur sa thèse de doctorat à l'Université technologique du Michigan à Houghton. Aujourd'hui Alain crée des photographies Fine-Art, enseigne dans des ateliers de photographie et des séminaires, et propose des tutoriels de DVD. Alain a écrit trois livres: Mastering Landscape Photography, Mastering Composition , Creativity and Personnal Style, et Marketing Fine Art Photography. Plus d'informations sont disponibles sur le site d' Alain.
Dernière édition par J.C le Jeu 09 Jan 2014 11:37, édité 2 fois.
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Dami1
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Message Lun 06 Jan 2014 18:02
Mince, j'ai pas révisé mes cours de lecture pendant les ouacances, et il revient avec un post d'une page 
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J.C
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Message Lun 06 Jan 2014 18:03
Déjà que t'as pas lu le dernier! Le prochain te parlera peut-être plus, à mon avis va y avoir du débat. 
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Dami1
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#393
Message Lun 06 Jan 2014 18:04
J.C a écrit :Déjà que t'as pas lu le dernier! Le prochain te parlera peut-être plus, à mon avis va y avoir du débat. 
non mais je vais le lire celui ci, promis 
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J.C
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Message Lun 06 Jan 2014 18:06
Bah ça se lit vite, parfois y a un peu du redondant avec les deux premières parties. 
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Message Lun 06 Jan 2014 18:35
Il n'est pas faux de dire que lorsqu'on est critiqué, c'est parce qu'on a suscité l'attention ! En revanche hélas dans des communautés en ligne, les critiques sont parfois plus dirigées vers les individus que vers leur travail. Je sais que perso je préfère manifester de l'approbation ou du plaisir devant une photo, ou éventuellement une petite suggestion critique, mais si elle est légère et que le cliché m'a plu globalement. En réglé générale je laisse les bouses (enfin, pour moi, tout est subjectif) en paix car 1) soit c'est un souci technique et d'autres se chargeront de conseiller l'auteur, soit 2) c'est un souci d'ordre esthétique et si le gars a fait cette tof c'est qu'elle lui plaisait comme ça, et c'est pas mon avis qui va changer son approche.
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Message Lun 06 Jan 2014 19:06
Passionnant ce fil que je decouvre par bribes ! rascal a écrit :qu'est ce que l'art ?....
z'avez un bon millénaire....
Permettez moi un citation qui repond à ma vision et que j'aime beaucoup: "L'Art, c'est la sublimation de la technique par l'amour" C'est une citation d'un Grand Ecuyer qui parlait de l'art de monter à cheval: Nuno Oliveira. L'art photographique se prete à mon sens tres bien à cette approche, à ce mélange de technique et d'émotion.
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#397
Message Lun 06 Jan 2014 19:09
J'aime beaucoup cette définition! 
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cerise
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#398
Message Lun 06 Jan 2014 20:11
Je prendrai le temps de tout lire ce soir mais les titres ainsi que les premières lignes m'ont fait penser que je me retrouvais sur un site de développement personnel Comme quoi, la photo mène à tout...
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doumedoume84
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#399
Message Lun 06 Jan 2014 20:36
@J.C. heureusement que tu ne t'absentes pas tous les jours  .... Vu la tartine que tu viens de nous mettre! Je vais diner .... Dès que je reviens à l'hôtel! Je m'y mets à tout lire et je pense que ça va m'occuper une bonne partie de le soirée! J'espère que c'est ta prose et non un Copier/coller!  @+ Dominique
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J.C
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Message Lun 06 Jan 2014 20:39
Bon appétit Doumé! Attention ce n'est pas ma prose, je l'ai bien précisé, c'est un essai en 3 parties d'Alain Briot que j'ai traduis de l'anglais. Je ne suis qu'un simple élève, je ne prétends rien, je partage, c'est tout. 
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