Roouul a écrit : Ce qui me semble plus ennuyeux, c'est la structure quadrillée du bruit qu'on peut observer, j'imagine que ça vient de la composition des capteurs.
J'ai pas écrit autre chose au début de ce sujet, c'est certainement la différence la plus profonde (certes plus on hyperpixellise les capteurs, plus l'effet diminue, mais cette structure reste fondamentalement sous-jacente à l'image numérique).
jr56 a écrit :Il y a quand même une différence fondamentale entre les deux: sur une pellicule argentique, les éléments qui constituent l'image sont des macromolécules de taille et dispositions aléatoires (elles forment le "grain"), tandis qu'en numérique il s'agit de photosites tous strictement identiques alignés de façon rigoureuse en ligne/colonnes.
Un peu comme regarder d'avion à 10000 m l'anarchie des rues d'une vieille ville européenne qui a cru au fil des siècles et le quadrillage rigoureux de celles d'une ville américaine.
Pour ma part, je le dis depuis le début du numérique, j'attends le capteur avec photosites de tailles et disposition aléatoires![]()
Pour le lissage, je renchérissais juste sur la remarque de quelqu'un plus haut. Sur un réflex et les compressions minimales que les photographes un peu experts font, pas de vrai pb..
Regarder la télé, oui entre 3 et 4 fois la diagonale d'écran idéalement. Mais c'était aussi lié au balayage des tubes cathodiques à 50 Hz qui provoquait une fatigue visuelle accrue par le comportement des photophores de ces écrans.
Les choses ont changé avec ls écrans plasma ou LCD qui maintenant balayent en plus jusqu'à 400Hz. Et surtout avec les écrans plats géants, sauf à avoir un très grand salon, difficile de regarder à 4 diagonales d'écran dans l'appartement urbain standard

Bon, en tant qu'ancien pro de la télé, j'ai en plus l'habitude d'aller voir de près les défauts
