Voici quelques images d'une série commencée il y a un an et demi, et qui porte (c'est le cas de le dire) sur un élément architectural typique d'Angoulême.
Dans cette ville, les volets des maisons doivent rester blancs. Le blanc cassé, crème ou le gris clairs sont acceptés. En revanche les portes peuvent (et doivent c'est mieux) être colorées. D'usage ce sont rouge, vert et bleu qui sont acceptés. Une certaine tolérance semble admise en contrebas du plateau où on trouve aussi d'autres couleurs comme le jaune.
A AngoulĂŞme les habitants jouent le jeu. Ils entretiennent leurs portes. Cela donne du relief, de la vie, des ponctuations tout a fait heureuses.
A travers ces images, volontairement contemplatives, j'essaie d'imprimer une vision personnelle à ces portes. Je projette la publication d'un livre, mais il n'est pas sûr que cela intéresse beaucoup de monde

Pour compléter. J'ai commencé cette série en numérique (D300). Après des centaines d'images j'ai décidé de retourner à l'argentique. Les aplats sont en effet mal traduits par les capteurs. Il me fallait de la matière. Que j'ai retrouvé avec le grain des films. C'est avec mes vieux Minolta que je suis le plus à l'aise, le plus efficace. Le SRT101 a donc repris du service, accompagné d'un Seagull 300, version chinoise du X300. Les optiques sont un 1,7 de 50mm ainsi qu'un 1,4 de 58mm en monture MC. Ses fondus d'arrière plan sont sympas. Vu que je n'aime pas la tendance actuelle qui consiste à saturer à outrance j'ai choisi un film très doux, naturel et fidèle : l'agfachrome en 100 asa. Le tout est numérisé avec un V700.
Quelques intrus tout de même avec deux trois photos purement numériques que j'ai choisi de conserver.
Bon week end
Guillaume