jujucoline a écrit :Ca reste cohérent niveau netteté avec mon commentaire du départ...
A mon avis, pour commencer il ne faut pas penser "bestiole intéressante" mais "sujet photogénique". Donc, sauf exception, privilégier les prises de vue avec un sujet bien éloigné de l'arrière-plan. Comme les 3 dernières que tu as posté. Ca permet de ne pas trop se poser de questions sur l'ouverture et de fermer suffisamment le diaph pour une netteté suffisante sans voir l'arrière-plan gâcher systématiquement la photo.
Ensuite pour la focale, entre 100 et 200mm selon la distance est un bon point de départ : au-dessus, le flou de bougé arrive très vite, en-dessous on est vraiment proche du sujet. Pour ne pas bouger, il faut s'entraîner comme au tir : on fait la MAP grossière à la bague, quand on est quasiment net on avance ou recule doucement et le plus en souplesse possible. Ensuite on s'immobilise en souplesse sans bloquer les muscles, on respire calmement, on arrête son souffle à mi-expiration et on presse progressivement le déclencheur. C'est la clé, si on appuie dessus d'un coup on bouge systématiquement. En tir on dit qu'on doit être surpris par le coup de feu, là c'est pareil : on appuie souple très progressivement, sans vouloir décider du moment où la photo se fait, le déclenchement doit surprendre. Et au moment du déclenchement, ne pas relâcher, mais continuer de la même manière pendant une seconde, ce qui habitue à avoir un mouvement délié et souple.
Ca a un autre avantage : une fois la MAP faite, la stab n'est pas pleinement fonctionnelle, on voit l'indicateur de stab dans le viseur se stabiliser une grosse demie-seconde après avoir arrêté de bouger. Décomposer le mouvement en souplesse fait gagner en stabilité ET en efficacité de stab.
Comme je le disais, en proxy on cumule toujours les handicaps : bougé très vite arrivé à cause du fort grandissement et luminosité faible à cause du diaph fermé entraînant une vitesse basse propice au bougé, d'autant plus que la focale est longue. Donc l'impératif est de stabiliser le déclenchement. Perso je n'apprécie pas le monopode en proxy que je trouve gênant, paradoxalement je trouve plus pratique un trépied avec rotule ball. On peut laisser la rotule "lâche", ce qui fait qu'on conserve la liberté de mouvement avec toutefois une base stable : on peut bouger mais on ne vibre plus. Un trépied se déplace très bien pour se rapprocher ou s'éloigner du sujet. Et finalement en verrouillant la rotule sur un sujet fixe on peut alors faire bien la MAP à la bague, ce qui est quasi-impossible à main levée...
Selon la luminosité, avec une focale autour des 150mm, on peut être à f/8-f/11 et 400 ou 800 ISO sans tomber sous les 1/200è en vitesse, ce qui élimine une grosse part de flou de bougé de la part du photographe. Reste ensuite à déclencher quand l'insecte est immobile, on y arrive très bien à force d'observation, on sait comment ils se comportent.
Je viens de prendre connaissance du sujet, et sincèrement merci de tes conseils.
Je me suis essayé à la proxy il y a deux semaines, et j'avais mon monopode. Effectivement c'est mieux que rien mais niveau stabilité c'est pas le pied

Par contre quand le terrain est en pente, d'un point de vue mobilité ça doit tout de même être plus pratique qu'un trépied.
Concernant l'objo, j'ai utilisé mon 70-400 SSM, majoritairement à 400mm. Au début j'avais calé l'ouverture à 5.6 - 6.3 et bilan 80% de déchet.
A f8 c'est mieux mais l'idéal serait de travailler à f11, et là c'est l'objo qui bloque car à f11 la diffraction...

Bilan ne serait-il pas mieux d'utiliser un converter à un focale plus raisonnable? Je ne sais pas si le piqué sera meilleur?
Un bon point pour toi dary, après vérification sur le test de Le monde de la photo, le sigma a l'air de bien mieux se comporter à F11 / 400mm et même aux autres focales jusqu'à f16 que le Sony. Il est même parfaitement utilisable à ces ouvertures visiblement. Vais peut-être revendre mon Sony moi...
Ci-dessous un exemple Ă f8 200ISO Ă 400mm