Travailler en Raw ou JPG
j'essayais juste d'expliquer que l'on peut déjà maitriser beaucoup de choses en jpeg. je ne voudrais pas que la discussion s'envenime. je vais donc en rester là .
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red71 - Messages : 11669
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Restons zen. Comme d'habitude tout est une question de point de vue.
Pour certains, travailler le jpeg équivaut à voyager dans une prison, pour d'autres le RAW c'est se casser la tête pour pas grand chose.
Dans les quelques "critères" (qui ne valent pas loi) que j'ai énoncé, j'ai tenté de rester concret.
Par contre, ce qu'on oublie de dire avec le RAW, c'est qu'aujourd'hui les outils deviennent performants ET accessibles.
Quand je traite un RAW avec IDC c'est tout de même convivial (tout autant qu'un JPEG dans Photofiltre) alors qu'avant des programmes comme RAWTherapee ou RAwShooter n'étaient pas des exemples de facilité pour le néophyte.
Pour certains, travailler le jpeg équivaut à voyager dans une prison, pour d'autres le RAW c'est se casser la tête pour pas grand chose.
Dans les quelques "critères" (qui ne valent pas loi) que j'ai énoncé, j'ai tenté de rester concret.
Par contre, ce qu'on oublie de dire avec le RAW, c'est qu'aujourd'hui les outils deviennent performants ET accessibles.
Quand je traite un RAW avec IDC c'est tout de même convivial (tout autant qu'un JPEG dans Photofiltre) alors qu'avant des programmes comme RAWTherapee ou RAwShooter n'étaient pas des exemples de facilité pour le néophyte.
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ear_78 - Messages : 23787
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Je pense que vous avez tort... Travailler en RAW ne dispense pas de soigner l'exposition ! On rattrape un peu en RAW mais un peu... En JPEG rien du tout !
Et on ne peut pas comparer les JPEG des D7D, D5D et Alpha, le traitement du DSP étant différent...
Pour moi, le RAW, c'est travailler en 'négatif numérique'.
Le JPEG c'est travailler en 'inversible numérique', on n'a pas le droit à l'erreur ! Et comme pour la dia, quand on tirait en Ciba, les possibilités étaient limitées à part faire des masques et contre-masques, techniques qui n'étaient pas du tout à la portée d'un amateur !
En RAW, c'est comme quand je travaillais sous l'agrandisseur en négatif. Là j'avais plus de latitudes pour reprendre un neg un peu creux ou trop dense. Le travail du labo en N&B s'apparentait au post-traitement sous CS, Lightroom ou autre en numérique aujourd'hui.
Un dernier point... A ma connaissance, AUCUN DSP ne permet d'obtenir des JPEG AUSSI (je dis bien aussi...) détaillés en natif par rapport à une conversion RAW -> Tiff (avec le logiciel propriétaire) -> Jpeg final...
Si on ne dépasse pas le A4, aucune importance... Si on fait des A3, désolé mais les différences se voient comme le nez au milieu de la figure !
Mais encore une fois, pour moi RAW = négatif, JPEG = inversible...
Et on ne peut pas comparer les JPEG des D7D, D5D et Alpha, le traitement du DSP étant différent...
Pour moi, le RAW, c'est travailler en 'négatif numérique'.
Le JPEG c'est travailler en 'inversible numérique', on n'a pas le droit à l'erreur ! Et comme pour la dia, quand on tirait en Ciba, les possibilités étaient limitées à part faire des masques et contre-masques, techniques qui n'étaient pas du tout à la portée d'un amateur !
En RAW, c'est comme quand je travaillais sous l'agrandisseur en négatif. Là j'avais plus de latitudes pour reprendre un neg un peu creux ou trop dense. Le travail du labo en N&B s'apparentait au post-traitement sous CS, Lightroom ou autre en numérique aujourd'hui.
Un dernier point... A ma connaissance, AUCUN DSP ne permet d'obtenir des JPEG AUSSI (je dis bien aussi...) détaillés en natif par rapport à une conversion RAW -> Tiff (avec le logiciel propriétaire) -> Jpeg final...
Si on ne dépasse pas le A4, aucune importance... Si on fait des A3, désolé mais les différences se voient comme le nez au milieu de la figure !
Mais encore une fois, pour moi RAW = négatif, JPEG = inversible...
Brubel a écrit :Bonjour,
Je suis un fainéant mais aussi, j?aime pas faire des trucs qui ne servent a rien.
Je travaille actuellement avec mon Alpha en résolution fine 10MP. J?en suis très content, merci tout va bien. Quand je veux recadrer, diminuer la taille, enlever les yeux rouges, changer luminosité, mettre en NB etc? j?utilise soit MS Office Picture manager, soit Picasa (les 2 sont d?ailleurs fort proche je trouve) et?. j?en suis très content merci tout va bien.
Quand je lis quelques post ici, on ne parle que des RAW. Bruit des RAW par ici, soft pour RAW par lĂ etc? Moi je veux bien les RAW mais quoi ?
Avant d?installer un soft que je ne connais pas, dont je vais devoir apprendre l?utilisation etc? j?aimerais savoir ce que travailler en RAW va pouvoir m?apporter de plus que ce que je ne peux faire en JPG.
Entendons nous bien, je suis touriste de la photo, j?imprime en 10X15 et que très très rarement au dessus. Mes recadrages sont très très bien et on ne voit rien au développement. Alors suis-je un âne qui ne jugera que par les RAW une fois que je m?y mettrai ou, effectivement, travailler en JPG n?est pas une tare profonde?
Merci de votre avis,
Le Thiele
Surtout ne change rien .......enfin pour du 10x15,... car après ........

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AlphaDream - Messages : 11328
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mitch a écrit :j'essayais juste d'expliquer que l'on peut déjà maitriser beaucoup de choses en jpeg. je ne voudrais pas que la discussion s'envenime. je vais donc en rester là .
T'inquiète pas, mitch, pas de raison que ça s'envenime pour si peu

ear_78 a écrit :Je pense que vous avez tort... Travailler en RAW ne dispense pas de soigner l'exposition ! On rattrape un peu en RAW mais un peu... En JPEG rien du tout !
Où as-tu lu qu'on pouvait ne pas soigner l'exposition, Ear ? Ce n'est en tout cas pas ce que je voulais dire si tu fais référence à un de mes propos. En ce qui me concerne, je suis bien au contraire obligé de faire particulièrement attention à ce point car avec les contrastes violents que j'ai parfois à gérer au théâtre, je suis de toute façon presque sûr que j'aurais du sur-ex ou du sous-ex dans mon image. Et comme tu dis, si je ne travaillais pas en raw, je n'aurais aucune chance d'en récupérer tout ou partie.
Pour le reste, je suis évidemment bien d'accord avec toi...
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ear_78 - Messages : 23787
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Parce que je lis, ca et là , qu'il suffirait de travailler en RAW et de post-traiter après pour rattraper ce qui n'a pas pu être maîtrisé à la prise de vue... Et pour moi c'est une erreur monumentale de croire cela !
Alpha , c'est sûr que les vues que tu prends au théatre , ne te laissent pas beaucoup de posibilitées et que le RAW est là solution . Perso depuis que EAR m'a collé le virus de travailler en RAW , je ne sais plus travailler en Jpeg , mais je crois me souvenir que avec le A100 et la fonction DR+ , j'arrivai à sortir des Jpeg très potables et , pour les photos " de tout les jours " c'est souvent suffisant . Maintenant avec lightroom on peut travailler le jpeg de façon non destructive , quelqu'un a t-il essayé ??
Si ta photo n'est pas bonne , c'est que tu n'étais pas assez près . Robert Capa
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AlphaDream - Messages : 11328
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Dan, je crois qu'il y a confusion sur le terme "destructif". Quand on dit que Lightroom travaille de manière non destructive, ça veut seulement dire qu'en tant qu'éditeur de métadonnées, il ne modifie pas le jpeg et que ce n'est qu'au moment de l'export qu'il fabrique le jpeg résultat. En revanche, il ne produit pas vraiment un meilleur résultat qu'une autre application sur un jpeg.
Le jpeg est une compression du signal, plus ou moins violente. Ca veut dire qu'on fait des trous dans l'histogramme, les moins visibles possibles. En faisant une analogie, c'est comme si on coupait dans une forêt tous les arbres cachés derrière un autre du point de vue d'un observateur fixe. Aucune différence apparente, sauf si l'observateur se déplace. Il verra alors toutes les trouées qui ont été faites.
C'est ce qui se passe quand on fait de la retouche sur le jpeg. Dès qu'on bouge un curseur, les trous d'information cachés de l'image d'origine se déplacent et réapparaissent, ce qui produit un résultat plus ou moins mauvais en fonction du type de photo (forme de l'histogramme) et du niveau de compression du jpeg.
Lightroom ne peut pas plus que les autres applications recréer de l'information détruite à la compression.
Avec la raw, toute l'information est disponible et les traitements ne sont jamais destructifs.
La solution médiane est de shooter en raw et d'exporter en tif sans retouche. On a alors un fichier "image" (et non plus brut) sur lequel les traitements ultérieurs ne sont pas destructifs. En revanche, un certain nombre de degrés de liberté de retouche sont perdus par rapport à un traitement direct sur le raw.
Le jpeg est une compression du signal, plus ou moins violente. Ca veut dire qu'on fait des trous dans l'histogramme, les moins visibles possibles. En faisant une analogie, c'est comme si on coupait dans une forêt tous les arbres cachés derrière un autre du point de vue d'un observateur fixe. Aucune différence apparente, sauf si l'observateur se déplace. Il verra alors toutes les trouées qui ont été faites.
C'est ce qui se passe quand on fait de la retouche sur le jpeg. Dès qu'on bouge un curseur, les trous d'information cachés de l'image d'origine se déplacent et réapparaissent, ce qui produit un résultat plus ou moins mauvais en fonction du type de photo (forme de l'histogramme) et du niveau de compression du jpeg.
Lightroom ne peut pas plus que les autres applications recréer de l'information détruite à la compression.
Avec la raw, toute l'information est disponible et les traitements ne sont jamais destructifs.
La solution médiane est de shooter en raw et d'exporter en tif sans retouche. On a alors un fichier "image" (et non plus brut) sur lequel les traitements ultérieurs ne sont pas destructifs. En revanche, un certain nombre de degrés de liberté de retouche sont perdus par rapport à un traitement direct sur le raw.
Merci Alpha pour ton explication jpeg/Lightroom , les miracles n'existent donc pas . Après choisir un Jpeg ( en 8 bits ) ou un Raw ( en 12 bits ) qui permait une meilleur définition et transformation de l'image , mais impose un travail de post-traitement , c'est affaire perso et de la destination finale de la photo ou de sa qualité " suffisante "
Si ta photo n'est pas bonne , c'est que tu n'étais pas assez près . Robert Capa
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C'est moins une question de nombre de bits que d'ampleur des retouches à faire et de latitude pour les faire de manière non destrucive. Si l'image demande beaucoup de modifications, c'est la carton garanti en jpeg alors que tout est possible en raw...
Shooter en raw est une mesure de protection a priori. Une photo peut être très bonne mais avoir de mauvais réglages initiaux (genre balance des blancs foirée). Elle sera alors complètement récupérable en raw mais probablement perdue en jpeg. Seule une expo ratée avec des gros sur-ex ou sous-ex ne sera pas complètement récupérable en raw.
Shooter en raw est une mesure de protection a priori. Une photo peut être très bonne mais avoir de mauvais réglages initiaux (genre balance des blancs foirée). Elle sera alors complètement récupérable en raw mais probablement perdue en jpeg. Seule une expo ratée avec des gros sur-ex ou sous-ex ne sera pas complètement récupérable en raw.
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