Pour illustrer cela, j'ai dĂ©veloppĂ© une image dans 8 logiciels diffĂ©rents, en gardant les rĂ©glages par dĂ©faut. J'ai ensuite cropĂ© une zone significative correspondant Ă un petit quart de l'image d'origine (qui peut ĂÂȘtre vue sur le fil http://www.alphadxd.fr/viewtopic.php?t=2898&start=30). Voici ce que j'ai obtenu :
Adobe Camera Raw

Bibble Pro

Capture One Pro

IDC

LightZone

Silkypix

RawTherapee

AcdSee Pro

On voit clairement que ces logiciels ont des rĂ©glages par dĂ©faut trĂšs diffĂ©rents. Il faut toutefois se garder de conclure que celui qui semble le meilleur par dĂ©faut est aussi celui qui produira le meilleur rĂ©sultat au final. En rĂ©alitĂ©, quand le logiciel vous propose ce qui n'est que son interprĂ©tation par dĂ©faut, tout reste Ă faire. La qualitĂ© de l'image finale dĂ©pendra de la qualitĂ© du dĂ©matriceur, de l'ergonomie et des possibilitĂ©s offertes par le logiciel pour affiner les rĂ©glages. Le jpg produit directement par le boĂÂźtier n'est que l'interprĂ©tation du raw par le micro-logiciel embarquĂ©, et n'est pas plus "pur" ou "original" que les autres.
La derniÚre image est la moins regardable. Elle correspond àAcdSee qui n'est pas vraiment un logiciel de développement. J'ai voulu la mettre pour souligner que le rendu direct d'un raw par un éditeur d'image n'est également qu'une simple (et le plus souvent mauvaise) interprétation des données brutes.
Dans un prochain post, je détaillerai étape par étape le développement d'une image, puisque l'idée a été suggérée dans le topic noiseware.