dasie a écrit :Mais, maintenant que nos capteurs comptent des millions de pixels, je me demande si cette définition a encore un sens.
On peut en effet recadrer pour obtenir une vue qui pourra paraître "macro" si on n'a pas les exifs.
mickarl a écrit :pour reprendre et poursuivre les propos de Dasie, à mes yeux c'est le résultat qui fait débat, c'est à dire la photo finie (et c'est le choix du photographe...)
Oui, l'hésitation vient du fait que le mot macro(photographie) a deux emplois :
1) l'emploi conventionnel mais rigoureux que j'ai dit, qui se réfère à une
méthode : la macro est le procédé
optique qui permet un grandissement
optique au moins égal à 1.
2) l'emploi courant, qui a trait au résultat, qui est purement aspectuel : la macro est ce qui offre la vision très rapprochée / très grossie d'un objet, plus rapprochée / plus grossie que n'est censée l'offrir la vue "habituelle" et "naturelle" de cet objet — les mots « très », « rapprochée » et « grossie » étant ici non quantifiables et relevant purement de l'impression… On peut parfaitement l'employer comme ça (et d'ailleurs c'est bien comme ça qu'on l'emploie le plus spontanément), mais en ayant conscience que dans ce cas il est tout à fait illusoire de vouloir tracer de quelconques limites objectives entre ce qui est est de la macro et ce qui n'en est plus ou pas encore… Dans ce cas, on fait de macro un synonyme de « (très) gros plan », avec tout le vague (mais tout le côté pratique et facile d'emploi, et le délicieux négligé) que ces mots supposent…