Bon, pour montrer que je ne m'en fiche pas du tiers comme du quart
titifiole a écrit :Si vous avez des liens qui traitent de résolution angulaire, je suis preneur.
J’ai regardé avec mon ami Google et les quelques infos que j’ai pu lire me donne l’impression que :
La résolution angulaire c’est la définition des plus petits détails que l’optique est capable de donner, en l’occurrence au capteur dans notre cas.
Serait-ce un raccourci inapproprié de vouloir comparer cette résolution angulaire avec le piqué de nos objectifs ?
En fait, il y a trois facteurs (au moins

) dont les contributions s'additionnent:
1) La résolution de l'optique, séparation la plus fine entre deux détails que l'optique sait restituer et projeter sur le capteur.
2) La taille du photosite (résolution du capteur); il est évident que même si l'optique projette sur le capteur des détails distincts plus fins que la séparation de deux photosites, comme ils tomberont sur le même photosite, ils seront indissolublement mélangés dans ce photosite.
Pour ces deux points c'est donc de savoir qui est le plus résolu entre l'optique et le capteur, le plus faible imposant sa loi (en première approximation).
Sauf à utiliser des optiques très haute résolution, à partir de 14/16 Mpixels en APS_C, on peut dire cependant que le capteur est toujours plus résolu que l'optique -donc l(optique n'est plus bridée par une résolution inférieure du capteur)Mais pour passer au piqué, il faut prendre en compte:
3) le micro contraste de l'objectif. Pour expliquer, imaginons deux traits noirs séparés par un trait blanc, serrés à la limite de résolution de l'optique
(autrement dit, s'ils étaient un peu plus rapprochés, l'optique ne donnerait plus qu'une plage gris sombre et non plus deux traits distincts). Mais même si elle résout, sépare ces traits, une optique à la limite de sa résolution va diminuer le contraste entre blanc et noir: les traits ne seront plus noirs et blancs mais gris clairs et gris foncés (tout en restant distincts).
On peut vérifier que si cette différence de luminosité entre très fins détails (micro contraste) tombe en-dessous de 10 à 15%, l'œil humain en fait ne les sépare plus (même si la mesure permet de vérifier que ces traits restent bien résolus par l'objectif).
La sensation de piqué provient donc d'un optimum entre résolution et micro contraste des fins détails: même avec une résolution très élevés, si le micro contraste est trop faible, l'œil n'aura pas cette sensation de piqué. Idem bien sur si la résolution est faible même en présence d'un micro contraste élevé.
TOONS56 a écrit :Si on veut du bokeh et des hauts isos c'est FF et ce sont les principales raisons du passage aps-c/FF. Après actuellement j'ai fait D800 vers A6000 car je vais moins consacrer de temps à la photo et l'A6000 a un excellent AF, et les optiques sont assez variées et excellente pour mon utilisation.
Et aussi profondeur de champ et qualité de la transition net/flou à la limite de la profondeur de champ.
Loccutus a écrit :Cette haute densité de pixels, cela reste d'ailleurs à mon sens, pour ce cas particulier, le seul avantage que pourrait avoir le format APSC sur le FF, les possibilités du format APSC restant juste un sous ensemble de celles du FF.
Sauf si le bruit est critique: toutes autres choses égales par ailleurs, plus un photosite est petit, plus il engendre de bruit.
Bon, c'est vrai que depuis quelques années, les traitements contre le bruit ont fait de tels progrès... (embarqués ou dans les logiciels comme DxO pour le développement des raws)
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet