Vagabondage maj Chinguetti / Sahara p35

Spectacle, voyage, auto, moto, aerien ...
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gally
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#145 Message Dim 13 Juil 2008 17:55


Les photos sont belles mais je passe mon chemin Ă  cause du "attrape-lumiere.com" en travers des photos ... :(
Une bonne dose de Sony, un soupçon de Minolta et une pincée d', pour partager des images.
A6400 / A77 / Dynax 7 - Divers filtres, télécommandes, trépieds et sacs ;-)

J.C
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#146 Message Dim 13 Juil 2008 17:59


He oui, on a pas mal retourner la question des copyrights et on à décidé d'en mettre. On espère générer quelques finances grâce au site et une certaine protection s'avère nécéssaire. On à déjà pu vendre quelques photos et les agences payent plus si elles ont l'exclu du cliché.

Comme je diasis plus haut, ce site fonctionne comme notre carte de visite, il n'est pas là à but artistique ou je ne sais quoi. On veut se présenter de manière sérieuse à d'éventuels acheteurs.

D'oĂą la protection...

Et puis les photos vous les avez déjà vues, en exclu même :wink:

pj
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#147 Message Dim 13 Juil 2008 20:27


je viens de faire un petit tour de votre site (enfin j'ai regardé l'ensemble de ces magnifiques photos).

pour moi le site est très réussit alors BRAVO, cependant dans le temps j'ajouterai du texte comme tu le fais ici, afin d'inviter encore plus au voyage.

En tout beau travail et bonne continuation et encore bravo pour les :tof:
Alpha 100+ 18-70 f3.5-5.6, Minolta 50mm f1.7,Minolta 28-135 f4 Minolta 75-300 f4.5-5.6, Sigma 105 Macro f2.8
A la recherche d'un 70-200 ou 80-200 f2.8

Xapi
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#148 Message Dim 13 Juil 2008 22:31


Sympa ce site !

Il semble rester une petite erreur de navigation: quand on choisit "français" puis qu'on clique dans l'image composée de la page principale on on obtient l'erreur classique suivante :
The requested URL /Deutsch/Album/Album.html was not found on this server.
Sony Alpha 33 * 18-55 SAM * 55-200 SAM
Nikon D4s * D4 * 18-35/3.5-4.5G ED * 24-70/2.8 * 28-300VR * 105VR macro * 70-200/2.8 VRII * 600/4 VR * TC-14E III * SB900

VENDS: sacs & lenscase, Alpha 33 18-55 55-200

J.C
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#149 Message Ven 25 Juil 2008 21:28


Merci Xapi, bien vu. On va corriger ça dès que possible.

Mais faut déjà qu'on mette à jour la suite du carnet de route. 'tain quel stress ces derniers temps :lol: mais bon le Machu Picchu c'était bien quand même :pouet:

Aller, a bientĂ´t!

J.C
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#150 Message Jeu 31 Juil 2008 18:55


Les jours agréables que nous passons à Huancavelica sont très reposant. A plus de 3600 mètres d’altitude les nuits sont par contre glaciales.
En particulier ce matin, à 4 heures, lorsque nous allons prendre le bus pour continuer notre route. Ce n’est pas que nous sommes habillés en vêtement d’été, au contraire. Mais lorsque l’on voit tous les péruviens avec plusieurs couvertures en laines montés dans le bus, on commence à se faire des soucis...
Le bus se remplit vite. Il ne fait pas seulement froid, il gêle littéralement. A peine sorti de la ville nous montons toujours plus haut, à l’intérieur du bus, les vitres sont couvertes de glaçe! On ne souhaite plus qu’une chose: le lever du soleil! :soleil:

A Pucapampa (4500 Mètres) nous passons le plus haut altiplano habité au monde. On aperçoit des plaques de neige et des lacs gelés.
Nous passons les lagunes que nous voulions en fait visiter. Mais à Santa Inès nous décidons spontanément de continuer notre route!
Santa Inés est un mini village et le froid mêler au vent est simplement insuportable. Nous changeons rapidement de bus. Brrrrrr! :zinzin:
La région est par contre magnifique. Des alpacas partout, en train de brouter. Ils portent des «boucles d’oreilles» en ponpon rose, bleu et rouge en guise de marquage. Trop mignon!

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A Rumichaca, nous devons attendre un bus qui nous amènera à Ayacucho.
Il n’y a en fait qu’une route avec quelques stands où nous cherchons un petit déjeuner. Il n’y a apparemment que des «Caldo» (bouillon de viande). Il est très tôt et il y a de tout et n’importe quoi en train de nager dans notre soupe qui a très probablement été élaboré à partir d’un très très vieux mouton. Mais quand on a faim...

La route est très agréable nous passons plusieurs petits villages où nous prenons à chaque des personnes en plus, on finit par être sérieuesement sérré. C’est toujours étonnant de voir combien de personnes rentrent dans un minibus...

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Une indigêne se trouve sur le bord de la route, elle fait signe au chauffeur. Elle veut monter avec un gros seau plein de tripes. L’odeur est infernal, ça pue la viande crue. Le seau, sale de surcroit, est rempli de foies, reins, coeurs et autres de je ne sais quel aninal. Son voisin de siège est fasciné et touche constamment la masse de chair avec ses doigts noirs de saleté, ils discutent le prix. La couche supérieure est déjà sèche. Et dire que tout ça finira quelque part dans une soupe ou sur un grill... :wink:

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Ayacucho est une ville assez grande où nous ne restons que deux jours. Par contre nous goûtons ici une spécialité du pays: le cuy (cochon d’inde) ;-)
On peut acheter ces petits animaux sur le marché, où ils sont en cages, comme les poules. En équateur nous avons des cuy vraiment gros, ici ils ressemblent éxactement à ce que l’on connait: petit, mignon, avec des tâches dans des tons bruns. Tous ceux qui possèdent un tel animal à la maison ne devrait pas lire la suite. :pouet: ;-)
Il ne faut pas être affamé, car sur un cuy il n’y a pas beaucoup à manger. Le meilleur est la peau croustillante. La viande ressemble à du poulet mais avec moins de goût. Ce qui est pénible ce sont les dizaines de pminuscules petits os. C’est quasiment la même corvée qu’avec un poisson plein d’arêtes. Trop de travail pour très peu de viande, ça n’en vaut franchement pas la peine, il vaut nieux laisser ces pauvres bêtes tranquille... :nonnon:

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Comme vous l’avez peut-être remarqué, nous avons consciencieusement évité Lima. Nous nous sommes longtemps demandé si nous allions visité la capitale. La vieille ville est surement très jolie, mais nous n’avions vraiment pas envie des éternels concerts de klaxons et des farandoles de voitures typiques de toutes les grosses villes latines. :tropnul:

Notre prochain stop sera Pisco. Enfin c’est ce que nous pensons. Nous cherchons une possibilité de nous y rendre de jour, la plupart des bus roulant la nuit. Ce qui aurait été très domage pour le paysage. Partout des montagnes en formations chaotiques, des champs, de la mousse des rivières et des alpacas avec leurs jolirs boucles d’oreilles. Un vrai cliché du Pérou.
A Pisco, la ville du même nom que la boisson nationale, la première vision est catastrophique: partout des maisons écroulées, des routes éventrés
– «Qu’est ce qui se passe ici? C’est Bagdad ou quoi?» je lance à Manu avec mon super humour...
L’on se rappelle ensuite brutalement, qu’ici en Aout 2007 un fort tremblement de terre a ravagé la ville, il y a eu des milliers de morts. Ca nous calme tout de suite. :oops: Je me rappelle, nous étions au guatemala, au bord du lac Atitlan lorsque c’est arrivé. Nous pensions tout d’abord que’il avait touché Ica, plus à l’est nous ne nous imaginions pas un instant qu’un an après nous assisterions à ce spectacle. Les gens vivent encore parfois dans des tentes...
Nous ne sentons pas du tout à notre plaçe, marchant avec nos sacs à dos au milieu des décombres et des gens reconstruisant leurs maisons. Bon sang ça fait vraiment un an?? J’ose pas imaginer à quoi ça ressemblait tout de suite après la secousse. Je suis vraiment secoué, Manuela doit me rappeler à l’ordre, la vie continue. Elle à raison mais on ne peut pas rester dans un endroit comme ça, en tous cas, je ne peux pas. Nous reprenons un bus pour Ica, espérant que la ville n’est pas autant souffert. Heureusement ce n’est pas le cas.
Pas loin d’Ica, à Huacachina, se trouve une oasis. Nous imaginions l’endroit différement aussi nous ne restons que quelques heures. C’est vraiment une petite oasis au milieu de dunes de sable, il ne manque que les chameaux. A la plaçe on a droit à des hordes de touristes, de buggys et de sandboarder.... :fache:

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Après la courte visite de l’oasis nous nous rendons à Nasca. Le trajet sur la Panaméricaine est très monotone, du dédert à droite comme à gauche, gris et sale...
Peu avant Nasca, le bus s’arrête. Le moteur n’en peut plus, De la fumée noire sort du compartiment moteur à l’arrière. Nous sommes arrêtés en plein milieu des fameuses lignes de Nasca, plus très loin de la ville du même nom. Le moteur ne peut être réparé nous finissons donc en roulant à 3 kmh suivi par un nuage noir qui ne laisse rien présagé de bon pour la survie du bloc de propulsion.

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Arrivé dans la petite ville nous avons un petit choc culturel. Ce n’est pas très grand mais parfaitement arrangé pour les touristes. A chaque coin de rue on nous interpelle en anglais chacun veut nous emmener dans son hôtel, nous vendre un tour ou un repas dans son restaurant. C’est à devenir fou. :ideenoire:
Chaque maison est soit un tour opérateur, une boutique de souvenir, un hôtel ou un restaurant. On ne se sent pas vraiment au Pérou. En de tels endroits on sent toujour très «vide», transparent, sans consistance, presque inexistant. Presque aucun autochtone n’engage la conversation, on est vraiment seulement «encore un touriste» – un parmi des miliers.

Pourquoi est-ce que Nasca est tellement touristique? A cause des fameuses lignes de Nasca, toutes proches, auxquelles l’allemande Maria Reiche a consacré quasiment toute sa vie. Ce sont de gigantesques géoglyphes, représentant des lignes et dessins divers, dispercés sur une surface énorme au milieu du désert et qui ne sont visibles correctement qu’à partir d’une certaine hauteur. Ce qui a suffit à faire naître la légende...
Il y a à peu près autant de théories sur le «pourquoi?» de ces géoglyphes que de scientifiques ayant travaillés dessus. Les dessins ne représentent que 5% de la surface totale des géoglyphes du désert de Nasca, le reste ce sont des lignes parfaitement droites longues de plusieurs kilomètres.

Le truc sur la crĂŞte, c'est Manuela :lol:
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Les idées les plus farfelues jusqu’aux plus logiques ont été émises. Pour certaines personnes la réalisation même de ces lignes relève du casse-tête. Mais lorsque l’on se tient soi-même dans le désert tout devient plus clair. La surface est couverte de pierre, la couche suivante est composé de sable et de poussière. Lorsque l’on écarte les pierres, il est possible de creuser d’épaisses lignes dans le sol (comme l’on fait les Nascas à leur époque). Et comme il s’agit de l’un des endroits les plus chauds du pays (il n’y pleut que quelques centimètre par an) la chaleur forme un coussin d’air à la surface, empêchant le vent d’effacer ce que l’on vient de faire. Ce qui explique l’étonnante conservation du site. Si vous laissez une empreinte de pas dans le désert de Nasca il y a fort à parier qu’elle y restera des centaines d’années.

Se demander comment ils ont pu faire ces géoglyphes serait vraiment manquer de respect envers la culture Nasca. Avec des bâtons et des cordes on a réussi de nos jours à reproduire ces dessins à l’identique. Le principe de la réalisation n’est donc pas aussi compliqué ou mystérieux comme certains voudraient nous le faire croire.
A titre de comparaison: à la même époque que la culture Nasca, les égyptiens construisaient des pyramides et les romains ne se portaient pas trop mal non plus...

Sur la raison on pourrait écrire de plus longues théories. Pistes d’atterissage pour appareils extra-terrestres? (Merci Mr von Däniken) Canaux d’irrigations? Calendrier astronomique? Offrandes aux dieux? La liste est longue.
Vraisemblablement chaque scientifique à un peu raison (on est bien d’accord von Däniken n’est en rien un scientifique, il est là pour l’anecdote). Une de ces théorie nous plaît assez: Nasca se trouve dans une région sismique très active, exactement sur la plaque de Nasca. Les lignes les plus visibles se trouve très précisément au bord de cette plaque qui déclenche régulièrement des tremblements de terre. Nous savons de nos jours qu’il est possible de „prévoir“ des secousses sismiques en écoutant les très basses fréquences émisent un certain temps (souvent plusieurs mois) avant la secoussse.
Cette théorie propose donc que les géoglyphes de Nasca seraient en fait l’empreinte des lignes de cuivre que ce peuple aurait disposé dans le sol afin d’écouter la terre. (On sait que ce peuple était très doué dans le travail du cuivre et de l’or, de plus certaines des plus grosses mines de cuivres d’amérique du sud sont très proches).
Les plus vieilles lignes seraient des tests, ils auraient ensuite peaufiné l’emplacement des lignes au fur et à mesure jusqu’à trouver l’emplacement exact (là où se trouvent les lignes les plus récentes) de la plaque de Nasca, responsable des secousses meurtrières. Cela expliquerait aussi le nombre incroyable de lignes. Cela expliquerait aussi que ces lignes ne se croisent jamais.

Pourquoi cette théorie nous plaît elle? Premièrement elle est plausible, deuxièmement elle fait concordé plusieurs théories entre elles, et troisièmement nous avons été, à nouveau, témoin d’un tremblement de terre à Nasca même. A 4 heures du matin la porte de la chambre s’est d’abord mise à trembler et ensuite tout le lit. On se serait cru assis sur un pudding.

Et pourquoi alors des dessins comme le colibri, le singe etc...?
Chaque dessin représente un dieu de la cosmologie Nasca (Ils adoraient les montagnes) et le fameux „astronaute“ avec ses grands yeux se retrouve sur plusieurs poteries, c’étaient simplement leur manière de représenter un homme. On pourrait en écrire des pages et des pages. Nous ne voulons convaincre personne de quoi que ce soit. Simplement faire passer une petite info pour ceux qui n’avaient jamais entendu parler de ce site.

La théorie personelle de Manuela est encore celle que je préfère: La sanction que reçevaient les criminels étaient d’aller „nettoyer le désert“ et comme il était ennuyeux de faire des lignes droites ils ont commencé à faire des dessins pour faire passer le temps plus vite! :mdr:
Il est fascinant de constater à quel point l’homme à besoin de chercher des explications incroyabbles à des choses qui sont peut-être beaucoup plus simple que ce que l’on croit. Mais Rosevel et ses potes sont plus vendeurs que des bâtons et de la ficelle. :mrgreen:

Nous n’avons pas survolés les lignes. D’abord on est au mois de juillet et tout est réservé une semaine à l’avance, ensuite cela ne nous a pas paru nécessaire car depuis la plateforme d’observation on se rend déjà bien compte de ce à quoi ça ressemble vu du ciel. De plus d’autres personnes ayant fait le survol nous ont confirmé que le reportage de la BBC est beaucoup plus impressionant...

Depuis la plateforme, que Maria Reiche à offert de ses propres deniers, on peut voir l’arbre, la main et normalement le lézard. Si celui-ci était encore là... Premièrement ils ont coupé le reptile en deux en construisant la Panaméricaine, le reste à été détruit par les 4X4. C’est ainsi que l’on prend soin du patrimoine culturel de l’unesco... :stop:

L'arbre:
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La main:
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Un panneau bien inutile...
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...vu les dégâts:
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Nous ne pouvons pas partir de Nasca aussi vite que nous le souhaitons. Il y a une grève de deux jours, mais les protestations passées nous nous mettons en route direction Cusco. A Nasca nous avons eu un aperçu de la tempête de tourisme qui nous attend à Cusco.
Nous prenons donc un peu notre temps et faisons le plein d’énergie dans les petits villages qui sont sur la route. Même si il n’y a rien d’intéressant à y faire.
Depuis que nous avons dépassé gógraphiquement Lima, le Pérou ne nous plaît plus vraiment. Le nord et le sont plus à notre goût. L’image que l’on a du Pérou correspond plus à ces régions.
Les «Highlights» du sud se trouvent sur ce que l’on nomme le «Gringotrail» qui correspond à Lima–Nasca–Arequipa–Cusco–Puno. Nous somme sortis un peu de cette route classique mais le reste n’est malheureusement pas du tout intéressant. Touts les point d’intérêt se concentrent sur la route cité plus haut et tout est «fait pour le tourisme» on y voit plus d’occidentaux que de Péruviens.
Je ne vois rien d’authentique dans tout cela. A quoi ça rime de pouvoir photographier, contre de l’argent, une indigêne avec son lama, en pleine ville! Mais c’est un point de vue personnel. Nous ne nous sentons pas bien en tant que porte-monnaie ambulant, dans lequel on ne voit que les dollars sinon rien. Mais nous n’en avons pas fini et nous trouverons certainement encore des endroits sympathique. A bientôt.
Dernière édition par J.C le Lun 04 Mars 2013 13:11, édité 1 fois.

collector83
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#151 Message Jeu 31 Juil 2008 19:29


Merci pour ce voyage par procuration et bonne route.
Photographe débutant, je comprends pas tout Mais je me soigne, et ce sera long
Sony A700 + Grip + Viseur d'angle + CZ 16-80 3.5-4.5 + 18-70/3.5-5.6 + 70-200/2.8 G + HVL-F56AM
Minolta: 20/2.8 + 28/2.8 old + 50/1,7 rs + 100/2.8 Macro D + 70-210/4 + 100-400 APO/4.5-6.7 + 300/4 + TC 1.4 APO II
TC 2 AF Vivitar + Manfrotto + 055XPROB + 681B + 322RC2 + 352
+ SlingShot 350 AW

Breizhoo
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#152 Message Ven 01 Août 2008 09:17


Je viens de découvrir ce fil.

Quelle merveille que de nous faire voyager comme ça !!! On en redemande. Merci à vous de nous faire partager cette magnifique expérience ...

:clap:
Mes fils "Voyage" sur le forum : Namibie, Terre de contrastes + Escapade Islandaise
D610
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bsdc
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#153 Message Ven 01 Août 2008 09:54


J'espère que vous allez rajouter "cherche sponsor" sur votre site et que vous allez envoyer l'adresse à Sony :wink: . Sinon que dire à par que c'est une aventure magnifique :commeca: .

boitiers : A700 x 2
portrait : Minolta (50/1.4 + 85/1.4 + 200/2.8 HS + 300/4 Apo G HS) Sony (135/1.8)
spectacle : Sigma (20/1.8 + 28-70/2.8 ) + Tokina ATX Pro 70-200/2.8
macro : 50 macro/2.8 + 100 macro/2.8 + soufflet SOLIGOR + optiques MD et M42
bonus : Minolta (TC 1.4 Apo II + 500/8) + galerie

La GuĂŞpe SVS
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#154 Message Ven 01 Août 2008 12:43


Encore et toujours sublime.
Bravo :clap: :clap:
Sony Cyber-shot DSC-H9B

Oasisking44
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#155 Message Ven 01 Août 2008 13:05


Je decouvre aussi ce fil..quelle aventure !!

Merci a vous de nous faire profiter ces beaux moments de plaisir en photos :commeca:

Bonne continuation :soleil: 8)

hotephermaat
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#156 Message Ven 01 Août 2008 15:49


:love: Récent inscrit sur le forum, je découvre avec un plaisir infini ce sujet, passionnant à bien des égards, mais certainement plus au plan humain que tout autre !

Ce récit est plein de sensibilité et de délicatesse, et ce qui est le plus frappant est la place que prend petit à petit la narration par rapport à la photo... L'aventure photographique s'est transformée pour notre plus grand plaisir en aventure humaine d'une richesse incroyable.
Merci pour ce partage d'émotions et de trésors !

Je ne crains pour vous que l'atterrissage... que je vous souhaite le plus tardif possible ! Puisse votre bourse vous permettre de continuer ainsi le plus longtemps possible (pour notre plus grand plaisir)...

Addictivement !
François
A 77/A700 grip / KM D5D / NEX 5 bi-kit --- KM AF DT18-70 /M 50-2.8 macro / Sony 50-1.4 / Sony 11-18 / Sony 16-105 / Sony 70-300 G/ Sony 50 1.4 /Sony 16-50 2.8/ flash HVL-F58AM / bagues Kenko
Lowepro flipside 200/ Kata 3N1-30/Kalahari K31 Manfrotto 190CX3/322RC2

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#157 Message Ven 01 Août 2008 16:36


Salut tout le monde!

Bienvenu à ceux qui découvrent ce fil, plus on est de fous plus on rit :wink:

hotephermaat a écrit :...ce qui est le plus frappant est la place que prend petit à petit la narration par rapport à la photo...


C'est vrai qu'en regardant lers premiers posts, la différence est flagrante. Je ne pensais pas posté autant de texte sur ce fil et puis devant l'engouement général et la tournure qu'a pris notre aventure il est devenu évident que les excellents textes de Manuela allaient y avoir une part de plus en plus importante.

Quand aux premiers textes qui n'ont pas été postés...il faudra acheté le livre pour les avoirs :pouet:

hotephermaat a écrit :...L'aventure photographique s'est transformée pour notre plus grand plaisir en aventure humaine d'une richesse incroyable...


C'est la magie des voyages, les choses prennent une tournure que l'on attend pas toujours. La photo a toujours une place trés importante dans notre voyage mais nous savons aussi rangé le boitier pour profiter pleinement de certains moments , certaines rencontres, uniques. On apprend tous les jours, en voyage encore plus.

bsdc a écrit :...J'espère que vous allez rajouter "cherche sponsor" sur votre site et que vous allez envoyer l'adresse à Sony...


Promis on va faire quelque-chose dans ce sens-lĂ  :wink:

bsdc notre motivateur numéro un :commeca: (si un jour on a besoin d'un agent :wink: )

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#158 Message Ven 08 Août 2008 22:20


L’arrivée à Cusco ne nous déçoit pas. Il y a effectivement plus de touristes que de péruviens dans les rues. Cusco, l’ancienne capitale Inca et aujourd’hui haut lieu du tourisme d’amérique du sud est pleine de tour opérateurs, hotels, restaurants, magasins de souvenirs, pubs, bureaux de change et tout ce que le touriste peut encore souhaiter.

Nous savions ce qui nous attendait ici, mais nous en restons malgré tout bouche bée. La recherche d’hôtel ne s’avère pas façile non plus. Pendant des heures nous visitons différents hôtels qui sont soit complets, réservés ou beaucoup trop cher pour nous. Ca commence bien.

Nous rencontrons deux personnes qui nous cassent encore plus le moral. Comme la plupart dans le sud Pérou ils sont là pour trois semaines et trouvent qu’ils ont eu de la chance de trouver une chambre qui ne coûte «que» 60$.
«Comment vous faites pour voyager aussi longtemps?» Nous demandent-ils. Pour commencer on ne paye pas 60$ pour une chambre, pour cette somme on vit bien à deux pendant deux jours. (uhhh... j’entends déjà vos cerveaux se mettre au calcul... ;-) )

Peu avant la crise de nerfs nous passons devant une pension tenu par des locaux sympathiques et qui correspond parfaitement à notre budget. Impeccable. Nous pensions déjà à partir le plus vite possible de Cusco...

Nous sommes depuis à peine une heure dans notre chambre que nous pouvons déjà faire une visite à l’hôpital. Manuela à glissé sous la douche et s’est cogné le pied tellement fort contre le mur qu’elle ne voit plus que des étoiles. Elle a de la chance dans son malheur, le lavabo se trouvait juste à coté et une marche dans son dos... Mais seul le pied à souffert.
Rien de cassé mais elle ne peut pas pas posé le pied par terre. Super, d’autant plus ici où nous avions prévu quelques ballades, dont la montée au Machu Picchu...

Nous passons ainsi quelques jours à ne rien faire, à attendre... Après quelques jours, Manuela peut à nouveau faire quelques pas mais elles est tellement lente que c’est est une proie façile pour tous les vendeurs de massages, cartes postales et tour opérateurs. C’est infernal. A Cusco (et surtout en juillet) On ne peut faire 2 mètres sans que l’on nous mette un prospectus ou quelque-chose dans le genre dans les mains.

Un défilé des petites écoles:
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La plaza de armas:
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Les fameux murs incas, des pierres impressionantes positionné avec une précision extrème:
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La pierre aux douze angles:
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Nous imaginions Cusco et la «Valle Sagrada» un peu autrement. Bien sûr, il y a toujours du monde à Cusco, ce n’est pas ça le problème. En fait nous pensions nous poser dans un petit village de la vallée et de là faire des excursions d’une journée sur différents site. Seulement ce n’est pas si façile. Les nombreuses petites ruines ne peuvent être visités sans acheté le fameux «Boleto Turistico» dont le prix fait réfléchir et qui permet l’entrée à toute les ruines de la région. Il y a une version économique avec moins de sites mais ceux que nous souhaitons visité ne sont pas dedans. Donc c’est tout ou rien.
Ensuite il n’est pas façile d’aller randonné oû l’on veut. Bien que la plupart des chemins ne fassent pas parti du fameux «Inca Trail», Ils sont quand même payant! Et on met à nouveau la main à la bourse...

Le lundi suivant nous nous mettons en route: Machu Picchu nous voilĂ ! Comme nous avons le temps et que nous voulons pas prendre le train touristique qui va de Cusco Ă  Machu Picchu nous partons tĂ´t le matin en bus pour Santa Theresa.
Comme nous avons l’habitude des températures basses à cette altitude, surtout la nuit, nous prenons suffisament de vêtements chauds avec nous. Mais nous nous trompons complètement: nous sommes acceuillis par des bananiers, des papayers et traversons des plantations de café et de thé! Une image complètement différente du Pérou auquel nous sommes habitué. Nous sommes dans la jungle, il fait très chaud.

Sur le chemion de Santa Theresa nous tombons encore une fois en panne. Un des pneus arrières explose. Pas de problème, le chauffeur change la roue rapidement. On peut continuer jusqu’au prochain village. Là nous nous arrêtons chez un réparateur de pneumatiques qui ignore complètement le profil totalement lisse du pneu (C’est la cause de la crevaison) et se contente de mettre un morceau de caoutchouc entre la chambre à air et le pneu. Pourquoi pas...

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A Santa Theresa nous changons de transport pour arriver à notre étape du jour, Santa Maria. Nous attendons un bon moment. Mais heureusement nous attrapons un taxi qui ayant fini sa journée nous propose de nous emmené pour un bon prix.

Le lendemain matin, très tôt, nous attendons à nouveau un minibus pour nous rendre à la «Hydroelectrica». De là nous continuons à pied. Une ligne de chemin de fer part de là jusqu’à Aguas Calientes (Petite ville au pied du Machu Picchu), laquelle est principalement utilisé par les locaux. Nous marchons le long des rails jusque là-bas.

Un arrĂŞt de train! si si:
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La randonnée est magnifique, nous sommes entouré de verdure, les perroquets passent au dessus de nos têtes en faisnt un rafus pas possible. La nature, pure. Il serait dommage de s’enfermer dans un wagon pour faire le chemin.

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Je vous épargne la description d’Aguas Calientes, c’est un Cusco en plus concentré. A Cusco on trouve au moins une jolie architecture, ce qui n’est pas le cas ici. Et si il n’y avait pas le Machu Picchu, Aguas Calientes n’aurait aucune raison d’éxister. Egal, nous allons au lit de bonne heure car demain on se met en route avant l’aube pour monter au Machu Picchu.

Arrivée à Aguas Calientes:
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Il est 3.30, il fait nuit noire. Nous nous mettons en route à la lumière de nos lampes frontales. Il y a également qui partent plus tard pour se rendre sur le site. Mais le Machu ca se mérite. Et nous voilà en plein exercice cardio, de bon matin. Une quantité incroyable de marche permettent d’éviter la route en serpentin. Pendant une heure et demi nous nous hissons de marche en marche. Vous pensez peut-être que nous sommes seuls? Bien sûr que non. D’autres lampes frontales nous suivent. Ici commence la course à celui qui sera le premier au Machu Picchu.

Arrivée à l’entrée nous ne sommes naturellement pas seuls non plus. En fait il y a un hôtel juste à côtë du site. Tous veulent être les premiers. Une demi heure avant l’ouverture des portes il y a déjà foule. Peu avant le signal du départ arrivent aussi les premiers bus, encore plus de gens se massent à l’entrée. Lorsque le coup d’envoi est donné on croirait que c’est une question de vie ou de mort: Les gens courent, se bousculent, se poussent. Il est vrai qu’on entend constamment que le Machu Picchu change soudainement de plaçe...

Nous prenons ce chaos aussi tranquillement que possible. Les premières centaines de personnes se précipitent au Wayna Picchu, la fameuse montagne, que l’on voit en arrière plan sur toutes les photos. Ils ne laissent monter que 400 personnes par jour.
Nous n’y grimperons pas car nous avons une meilleure idée pour le jour suivant. ;-)

Je dois avouer que lorsque l’on oublie la foule, la bousculade, le prix, Aguas Calientes, et tout le cirque et que l’on est enfin en façe de la fameuse vue de la carte postale, on a plus qu’une pensée: W-O-W !!!

Et hop un p'tit pano pour se mettre en jambe avec les premiers rayons de soleil qui éclairent le site:
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Bien sûr, les lamas ne doivent pas manquer:
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Un autre pano avec vue sur la vallée qui entoure la montagne du Machu:
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Malgré les milliers de photos que l’on a pu déjà voir, on attrape la chair de poule quand on s’y retrouve soi même. Le paysage est simplement à couper le souffle. En plein milieu de montagnes vertes, les Incas n’ont vraiement pas choisi le lieu le plus moche.
Tout est très bien conservé car les espagnols n’ayant jamais trouvé le lieu, ils n’ont pas pu le détruire. En fait la ville n’a même jamais été finie, les Incas l’ont abandonnée avant pour des raisons encore inconnues. Ensuite elle à été recouverte par la jungle.

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Les archéologues pensent qu’un maximum de 600 personnes a pu vivre ici. Ce n’étaient pas non plus n’importe qui mais les gens de la haute société Inca avec leurs serviteurs. Plus de la moitié su site est composé de terrases descendant le long de la montagne.

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Lorsque l’on se rend sur le site très tôt le matin, on a peut-être une demi-heure de «tranquilité» et apprécier la magie du lieu. Après les groupes précédés de guides avec des petits drapeaux se ruent sur le site.

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En s’asseyant tout en haut pour profiter de la scène on a l’impression que des miliers de fourmis grimpent sur les pierres.

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Alors on éssaye de s'isoler pour profiter de la vue incroyable et se plonger dans la magie du site:
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L’UNESCO a averti le Pérou déjà plusieurs fois. Seules 500 personnes par jour devraient être autorisé à visité le site. Le Machu Picchu s’affaisse de 6 cm par an! C’est énorme... Malheureusement ce sont en moyenne 3000 personnes par jour qui crapahutent là-haut...

Et ce n’est pas tout. Bien que le lieu soit vraiment très joli, le paysage à couper le souffle et qu’une certaine magie flotte dans l’air, il y a aussi le revers de la médaille, le côté obscur du Machu Picchu...

Commencons par le train. Le trajet Cusco–Aguas Calientes dure 90 Minutes et coûte une petite fortune, le pire c’est que cet argent ne va même pas dans les poches des péruviens puisque la ligne et le train appartiennent à l’entreprise anglaise «Orient Express», qui elle-même appartient à un groupe américain. La privatisation déclencha un vague de protestation que les anglais se sont empressé de calmer en offrant le trajet jusqu’à Cusco à un prix dérisoire aux habitants d’Aguas Calientes et des environs de la ligne. Mais il est interdit à ces mêmes personnes de se rendre sur le site du Machu Picchu. C’est toujours bien de se faire dire par des étrangers que l’on n’a pas le droit de visiter son propre héritage culturel...
C’est un peu comme si en Europe on ouvrait les églises que pour les touristes et que les parisiens soient interdit de visite à Notre-Dame...

Au Guatemala par exemple, il existe une loi stipulant que TOUS les sites sont ouvert gratuitement aux indigênes pour qu’ils puissent y pratiquer leurs cérémonies. Quoi de plus normal...

Les bus qui montent au Machu Picchu toutes les demi-heures appartiennent également à l’«Orient Express», tout comme l’hôtel pour riche qui se trouve juste à l’entrée du site.

Et comme si ce n’était pas suffisant, l’ex président du Pérou, Fujimori (qui, dit en pensant à fui au Japon façe à un scandale ENORME de corruption) à mis le Machu Picchu en vente. Qui proposera le plus? «Orient Express» à biensûr une longeur d’avance... (Grâce au nouveau président le sujet est à nouveau d’actualité et il n’est pas sûr que l’affaire se fasse).

Attendez, c’est pas fini.... il y a un autre projet en cours, pour le plus grand plaisir de tous les touristes pleins aux as qui se tapent complètement de tout sauf de leur propre plaisir: un téléphérique!!!! C’est y pas beau??? Bon d’accord la piste pour hélicoptères que les chiliens avec construit (enfin plus exactement ils ont détruit une des parties les plus sacré du site) et exploité à été interdit d’exploitation, alors ils leurs faut bien un moyen de transport à nos bourgeois, ils vont quand même pas se mélanger à la populasse non!!!!

Vous ne croyez pas un mot de tout ça? Vous devriez malheureusement. Nous ne savions pas tout non plus en arrivant là-haut. On en apprend un partie sur plaçe, ensuite on s’informe et les locaux deviennent très locasse quand on met le sujet sur la table...
Tout ça laisse un goût amer et fait beaucoup réfléchir...

Notre journée passée au Machu Picchu est malgré tout très chouette. Et... nous savons enfin ce qu’il y a derrière la fameuse photo de carte postale ;-) :

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Comme nous n’avons pas encore assez de courbatures à notre goût et que l’on a encore de grimper des marches nous décidons de grimper au sommet du Putukusi le jour suivant. Le Putukusi n’est pas aussi connu que le Wayna Picchu (la fameuse montagne au fond, sur les photos du Machu) mais il offre une vue incroyable sur tout le Machu Picchu... Gratuitement!!!! Si si! Mais...chut...

La montagne Ă  droite du Machu, C'est le fameux Putukusi:
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Tout d’abord nous devons, encore, monter des marches taillés dans la pierre, ensuite des échelles de bois grimpant quasiment à la verticale le long de la paroi. Au début on est à l’ombre, par la suite on est content d’être parti tôt le matin. Les arbres disparaissent laissant la plaçe à de la brousaille. Durant toute la montée on ne voit jamais l’arrivée. Ce ne sont que deux heures et une bonne quantité de jurons plus tard que nous le voyons enfin: Le Machu Picchu dans toute sa splendeur, nous sommes tout petit au sommet d’une montagne, entouré de jungle et de sommets, attendant le lever du soleil. Et cette fois nous sommes vraiment seuls.

J’adore la photographie. Sans dec’ vous le saviez déjà??? :lol: Si on me demande pourquoi, ou quel domaine de cette discipline je préfère, je m’expliquerais en décrivant cette matinée là...
La montée est exténuante, le sac plein de matos pèse sur les épaules. Je m’émerveille quand même sur la nature environnante. Mais pas trop! Pas question de rater L’Heure H. La Lumière. Les premiers rayons de soleil. Car c’est bien ça le but, encore une fois. Attraper cet instant magique qui plonge le sujet dans l’ambiance parfaite. Et pour ça, souvent, il faut souffrir. On est pas toujours récompensé, mais aujourd´hui, bon sang...

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Quel spectacle... Le jour se lève sur le Machu Picchu. On est sans voix. Je saute à droite et à gauche, le point de vue est sublime. Des nuages mais pas trop. On croirait que quelqu’un, depuis son balcon dans les cieux, s’amuse à éclairer des détails de la scène avec une lampe torche. Je suis comme un gosse, je voudrais que cela dure toujours. Malheureusement, comme à chaque fois, cet instant magique s’évanouit aussi vite qu’il est venu...
C’est pas grave. On se reverra. Ailleurs, avec un autre sujet, et on espèrera encore que la nature et les éléments soient, comme aujourd’hui, de notre côté.

C’est pour cela que je ne pourrais jamais m’enfermer dans un studio. La photo de paysage apporte tellement plus qu’un beau cliché. La sensation incroyable de se trouver exactement au bon endroit au moment idéal. Une comunion parfaite avec la nature et les éléments. J’en ai des frissons rien qu’en y pensant....

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En descendant nous rencontrons un autre vagabond: Un magnifique serpent corail.

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Celui étant du genre TRES vénéneux, nous attendrons qu’il daigne nous laisser la voie libre. Un dernier petit cadeau de la nature pour nous dire au revoir ou plutôt, à bientôt....




comme un gosse, je vous dis....
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Dernière édition par J.C le Lun 04 Mars 2013 13:35, édité 1 fois.

Oasisking44
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#159 Message Ven 08 Août 2008 22:37


Ouah ouah ouahhhhhhh magnifique clichés (comme d'hab... )BRAVO et bonne routes
@+ pour de nouvelles aventures et au plaisir de vous lire :commeca:

GGTeix
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#160 Message Sam 09 Août 2008 01:27


Quel extraordinaire moment de vie !

C'est un vrai régal de vous lire, on palpe l'émotion à chaque nouveau récit. Les photos et le texte se marient harmonieusement et nous transportent véritablement.

Bravo de vous être donné les moyens de pouvoir partir et ainsi vivre cette aventure, mais aussi de nous la faire partager.

:D
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