Le coin des Photosophes [Mà J P40] Lumière, sujet ou compo?

[petitjoueur]

j'en suis à la page 16, je reprendrai plus tard

[Winwalloe]

Et je continue à être gênée par cette distinction entre photo et Photo. Je suis peut-être parano mais je trouve ça prétentieux. Une bonne photo peut arriver n'importe où, n'importe quand, et même parfois le fait d'être due tout ou partie au hasard n'en fait pas moins une bonne photo !

Oui, la photo est (pour moi) un medium, donc par définition on en fait ce qu'on veut, côté photographe et côté spectateur. Donc le résultat artistique (ou non) peut venir de sources sans vocation artistique (combien de photos sorties de la NASA sont dignes d'admiration ?).
La photo de mode est aussi à vocation commerciale à la base, mais on peut y trouver de belles choses quand le photographe exprime un vrai style.

Perso je suis très, très fan de photojournalisme. Don Mc Cully dit avoir "organisé" une seule photo dans toute sa carrière. Le reste, c'était (évidemment, en temps que photographe de guerre) sur le vif, tout le temps. La photo documentaire reste un genre à part entière totalement respectable, et je préfère une bonne photo "de famille" bien foutue et qui parle, qu'une merdouille pseudo artistique bien chiante

Son autobiographie est terrible, si tu as l'occasion de la lire (mais terrible aussi dans le sens que c'est vraiment, vraiment gore.).

[nianys]

A mes yeux, une photo "faite" uniquement en se contentant de déclencher, sans le processus créatif nécessaire en amont, n'aura pas plus de valeur qu'un livre ou un poème écrit par un illettré. Ce sera au mieux une photo documentaire. Sans rien d'artistique. Tout comme le poème de l'illettré. Intéressant pour qui est curieux de voir ce que peut donner un illettré s'essayant à la poésie. Pas plus.

C'est là que je ne peux pas être d'accord, et encore une fois je te renvoie à des grands PJ comme Don McCully, dirais-tu que son travail n'a pas de dimension artistique ?? J'irais *presque* jusqu'à dire que quand une photo tente d'avoir une qualité artistique, c'est que son contenu n'est pas assez fort pour se suffire à lui-même ?? Oulah, j'vais peut-être un peu loin là, j'ai pas mis mon gilet en Kevlar !

[nianys]

La photo de mode est aussi à vocation commerciale à la base, mais on peut y trouver de belles choses quand le photographe exprime un vrai style.

Perso je suis très, très fan de photojournalisme. Don Mc Cully dit avoir "organisé" une seule photo dans toute sa carrière. Le reste, c'était (évidemment, en temps que photographe de guerre) sur le vif, tout le temps. La photo documentaire reste un genre à part entière totalement respectable, et je préfère une bonne photo "de famille" bien foutue et qui parle, qu'une merdouille pseudo artistique bien chiante

Son autobiographie est terrible, si tu as l'occasion de la lire (mais terrible aussi dans le sens que c'est vraiment, vraiment gore.).

Oui bien sûr je l'ai lue et relue !! J'ai aussi regardé le génial docu qui lui a été consacré en 2012 je crois par une chaîne de TV anglaise et j'étais scotchée par cet homme étonnant ! Et je suis ravie que tu mentionne la photo de mode car ne nous a-t'elle pas donné un des plus grands portraitistes de tout les temps, Mr Richard Avedon !?

[J.C]

Ouai mais une photo c'est aussi une photo documentaire, c'est aussi une photo de famille, c'est aussi une conne qui fait un duckface devant un mirroir avec son smartphone. Comme un groupe de bals, se sont aussi des musiciens qui font de la musique, et pourtant ils ne créent pas. C'est pareil pour l'écriture. Il n'y a pas que les romans et les poèmes, il y a aussi les journalistes, etc...

Dans tout ces domaines d'activités, il n'y a pas que l'art. D'ailleurs, l'exemple totalement inverse : Tu prends Steve Jobs et sa vision des produits d'Apple. Le gars était intransigeant sur le design de ses produits jusque sur les cartes électroniques. Pourtant, à première vue, ce n'est qu'un industriel.

Je crois toutefois que ce fil est basé sur la photo en tant que discipline artistique, ca exclut le reste ! Même si on doit etre plein a etre d'accord au ce sujet !

Merci Dami1 de répondre pour moi.
Il va sans dire que ce fil ne s'intéresse pas à la photo n'ayant pas de recherche artistique.

@Nianys: Le photojournalisme est particulier. Je ne sais pas si les photojournalistes partent en mission en se disant qu'ils vont essayer de créer une oeuvre d'art entre deux tirs de roquettes. Ce n'est pas le but premier de cette discipline je pense. Certaines images deviennent des oeuvres à part entière à cause de l'énorme potentiel émotionel qu'elles recèlent. Etait-ce voulu dés le départ? A chaque protagoniste de répondre...
Je pense qu'il doit être bien difficile de ne pas faire de photos chargés émotionellement sur un lieu de guerre. Il y a donc de grandes chances que l'on puisse rentrer au pays avec beaucoup d'images bouleversantes qui finiront, un jour par être considéré, peut-être comme de l'art. Mais ne sommes nous pas biaisé par le contenu même de la photo? C'est pourquoi personellemnt je reste prudent concernant le photo journalisme.
D'autant plus si l'on considère le photojournalisme comme quelque chose d'indispensable. Car l'art, quoi qu'on en dise, n'est jamais indispensable, on peut très bien vivre sans.

[Winwalloe]

Oui bien sûr je l'ai lue et relue !! J'ai aussi regardé le génial docu qui lui a été consacré en 2012 je crois par une chaîne de TV anglaise et j'étais scotchée par cet homme étonnant ! Et je suis ravie que tu mentionne la photo de mode car ne nous a-t'elle pas donné un des plus grands portraitistes de tout les temps, Mr Richard Avedon !?

Oui, Avedon !! Et il est accompagné d'autres confrères de la mode dans la qualité de leurs portraits... A l'expo de Blumenfeld ce certains portraits m'ont scotché (ah Jane Fonda ), mais les exemples sont encore nombreux...

Ce documentaire il faut que je mette la main dessus

En tout cas, le grand monde de la photo ne se résume pas en 2 cases "artistique" et "non-artistique".


Edit:

JC: Les PJ ne partent pas que sur les zone de conflit. Tu ne penses pas que 100% du contenu photographique d'un National Geographics c'est aussi du photojournalisme ?

[J.C]

Comprendre la critique

Partie 2 - Répondre aux critiques

The criticism that I take to heart is from other writers that I respect.
Steve Earle



Le but de la première partie est de décrire ce qui motive la critique. Dans la deuxième partie, nous allons voir comment nous pouvons répondre à la critique.



1 - Ne pas accepter la critique aveuglément

Tout d'abord, ne pas accepter la critique aveuglément. Toujours se demander pourquoi quelqu'un critique votre travail. La critique tombe dans différentes catégories et la critique est faite pour divers motifs. Certains de ces motifs sont valables et vous devez faire attention à eux. D'autres ne sont pas valables et doivent être d'aucun intérêt pour vous.

Il est donc important, de savoir ce qui motive quelqu'un pour critiquer votre travail. Par exemple, certaines de mes photographies sont critiqués pour être "manipulé" dans Photoshop, ce qui signifie que j'ai modifié l'image originale soit en changeant les couleurs , en modifiant le contraste, en recadrant, en modifiant le format de la photo en étirant l'image verticalement ou horizontalement, en changeant la forme d'éléments dans l'image à travers la distortion, la déformation et plus .

Cependant, faire tout cela est intentionnel. Ce n'est pas une erreur de ma part . Ce que certains appellent "manipulation" est tout simplement le reflet de mon style personnel, de mon approche de la photographie. Je ne considère pas l'image comme terminée à sa sortie de l'appareil photo. Au lieu de cela, je considère qu'elle est terminée lorsque l'image exprime ce que j'ai vu et ressenti, pas seulement ce que l'appareil a capturé. Par conséquent, pour que l'image exprime mes sentiments, je dois modifier ce que l'appareil enregistre. Ceci est fait délibérément et volontairement et je n'ai pas l'intention de cesser de le faire.

Réflechir sur la nature de la critique que vous recevez et sur ​​les motifs que les gens ont pour critiquer votre travail est le chemin vers la compréhension de la critique. Lorsque cette réflexion est terminée, prenez la critique valable en compte et faites les changements nécessaires pour corriger ce qui vous à été pointer du doigt. Cependant, laissez tomber les critiques invalides et n'y prêtez aucune attention. Laissez la critique uniquement améliorer ce que vous faites. Ne la laissez pas changer qui vous êtes. Comme dit le proverbe, laisser les chiens aboyer et continuez à rouler (Let the dogs bark and drive on by). Les aboiements des chiens ne sont pas suffisant pour que votre voiture s'arrête. Vous décidez d'arrêter votre voiture, pas les chiens.

2 - N'argumentez pas inutilement

J'avais l'habitude d'argumenter avec mes critiques jusqu'à ce que j'ai réalisé que leur opinion était faite et qu'ils n'en changerait pas. Mes arguments ont peu d'effet, et finalement je suis fatigué de perdre mon temps.

Aujourd'hui, je ne réponds à la critique que si j'y trouve quelque chose d'intéressant ou de nouveau. Sinon, je laisse courir. Parce que j'ai entendu ma part de critiques, je ne rencontre plus que très rarement de nouvelles critiques et cela me permet d'économiser beaucoup de temps. L'expérience fini par payer.

Je ne réponds pas non plus aux critiques insultantes, intéressantes ou non. À cet égard, je l'aborde comme lorsque je négocie la vente de mon travail. Je suis ouvert à la négociation, tant que l'offre n'est pas insultante. Si quelqu'un me propose 200 $ pour une image de 2000 $, il est inutile de faire une contre-offre. Je ne peux pas donner 90% de réduction, même pas à un proche. Même chose avec la critique. Si quelque chose est insultant, ca va à la poubelle. Je suis ouvert à la critique, mais seulement si elle est respectueuse. Peu importe combien quelqu'un peut ne pas aimer mon travail, il n'est pas nécessaire d'être grossier. Être grossier est un choix personnel, pas une nécessité .

Une des choses que je recherche ce sont des questions. La plupart des critiques aiment s'entendre parler eux-mêmes et ont peu intérêt à me demander mon avis. Cependant, de temps en temps une question surgit. Si c'est le cas, j'y réponds. DA mon avis, les questions méritent des réponses, à moins que la question ne soit grossière, dans ce cas, elle finit là où l'image termine lorsque vous éteignez le moniteur.

3 - Ne pas être sur la défensive

Être sur la défensive est perçu comme un signe de faiblesse. La plupart des gens croient qu'une personne qui a besoin de défendre ses positions ou ses croyances a des problèmes. Soit cette personne n'est pas assez forte pour assumer ses positions ou bien elle a quelque chose à cacher, elle a une arrière-pensée qui n'a pas été révélée.

Des prises de positions solides sont transparentes. Elles sont ce qu'elles sont. Bien que certaines choses peuvent avoir besoin d'être expliquées, ces explications prennent la forme d'enseignements, pas de défense de choix spécifiques. Ceci est particulièrement important lors d'une vente parce que quand des arguments sont mis en avant pour défendre un produit, les clients ressentent souvent que c'est parce qu'il ya quelque chose qui ne va pas avec ce produit.

Il vaut mieux enseigner que défendre. Enseigner signifie expliquer pourquoi vous faites les choses comme vous les faites et révéler les techniques et la philosophie derrière votre approche. L'enseignement est basé sur ​​les faits. Les faits peuvent être vérifiés et prouvés scientifiquement. Ils ne changent pas d'une personne à l'autre.

La défensive c'est ​​la fermeture et l'obscurité. La défensive c'est obscurcir les faits en présentant des opinions. Les opinions ne peuvent pas être vérifiées, ni être prouvés scientifiquement et elles varient d'une personne à l'autre.

4 - Ne soyez pas votre propre critique

Ne soyez pas le porte-parole de votre propre travail. Votre jugement personnel pour votre travail est basé sur des considérations qui sont différentes de celles de votre auditoire. Émotions et souvenirs sont attachés à l'œuvre que nous avons créé. De plus, la création d' œuvres d'art implique une quantité importante de temps, d'argent et d'efforts. Par conséquent, nous sommes biaisé quand il s'agit de notre propre travail: nous avons tendance à y accorder beaucoup de valeur à cause de la façon dont nous avons travaillé dur dessus.

D'autre part, nous pouvons également penser que peu importe combien d'efforts nous mettons dans notre travail le résultat est loin de nos attentes. Dans ce cas, nous n'avons pas beaucoup d'estime pour notre travail, pas à cause de ce qu'il est réellement, mais parce que nous voyons les différence entre ce que notre objectif initial était et ce avec quoi nous avons fini. Ici aussi, nous sommes biaisé, mais cette fois dans un sens négatif.

Ne faites pas ça. Au lieu de cela, laisser les gens décider s'ils aiment votre travail ou pas. Si vous vendez votre travail, laissez-les "voter avec leur argent" ça fonctionne très bien et la réponse est précise et mesurable. En gardant un esprit ouvert quand il s'agit de l'évaluation de votre travail, et en écoutant votre public, vous apprendrez des choses précieuses que vous avez peut-être manqués si vous n'avez écouté que votre propre opinion. Les gens qui ne sont pas impliqués dans la création de l'œuvre ne savent pas ce que nous savons et n'ont pas connu ce que nous avons traversé. Cependant, à la fin, rien de tout ça n'a d'importance. Ce qui importe est comment notre travail se démarque, et si oui ou non il communique avec succès à notre public la vision que nous voulons partager.

5 - Ne vous attendez pas à ce que tout le monde soit satisfait

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les gens peuvent ne pas aimer votre travail. Tout d'abord, certains peuvent tout simplement pas se connecter avec votre travail. Ce que les gens aiment, et ce que nous aimons, est une question de goût personnel. Parce que tout le monde n'a pas le même goût, il faut s'attendre à ce que certains aiment votre travail et d'autre non. Cela n'a rien à voir avec vous.

Si vous vendez votre travail, vous devez vous attendre à ce qu'une partie seulement de votre public soit intéressé à l'acheter. J'ai vendu mon travail au Grand Canyon pendant 5 ans. Pendant ce temps, j'estime qu'environ cinq millions de personnes ont regardé mes photos. Certaines de ces personnes ont aimé mon travail, et parmi ceux qui ont aimé seul un faible pourcentage a effectivement fait un achat. Je n'ai pas trouvé cela offensant. C'est, tout simplement, la nature de l'art. Nous devons nous attendre à ce qu'un petit nombre de personnes aime ce que nous faisons et qu'un nombre encore plus petit ait envie de l'acheter.

Deuxièmement, certains spectateurs s'attendent à trouver la perfection dans l'art. C'est une attente assez banale. Malheureusement, la perfection n'est pas de ce monde et la perfection ne fait certainement pas partie de l'art. Peu importe les précautions que nous prenons, des imperfections sont tenues d'apparaître de temps en temps. Il s'agit d'un aspect normal de l'art et de la vie et ce ne peut être totalement évité. Ceux qui s'attendent à la perfection en toutes choses sont tout simplement irréaliste.

Troisièmement, certaines personnes peuvent n'être jamais satisfaite. J'ai eu un client qui se plaignait une fois que le moulage sur mes cadres en bois était différent sur ​​les quatre côtés. Au début, je ne comprenais pas et j'ai donc demandé ce qu'il voulait dire. Il évoqua le grain du bois sur le cadre et m'a montré comment le grain était différent sur ​​les quatre côtés. Je lui ai expliqué que le bois provient d'arbres et que les arbres ne sont pas un produit manufacturé. Ils poussent naturellement et donc le motif du bois est différent d'un arbre à l'autre et dans différentes parties d'un même arbre. Ces variations sont ce qui rend le bois attrayant: il n'ya pas deux cadres qui soient exactement les mêmes. Chacun est unique. Toutefois, peu importe la façon dont je lui expliquait les choses, il voulait un cadre qui était exactement le même sur les quatre côtés. Finalement, j'ai dû lui dire que je ne pouvais pas répondre à sa demande. Cette personne ne pouvait tout simplement pas être satisfaite. Là encore, cela n'a rien à voir avec moi. Je n'ai aucun contrôle sur la croissance des arbres! Au lieu de cela, c'est le client qui a des attentes irréalistes. Cette personne avait besoin d'en apprendre plus sur les arbres.

6 - Vous n'avez pas à être impoli

Juste parce que quelqu'un agit de façon insultante ou belligérante en critiquant votre travail ne signifie pas que vous devez agir de manière similaire lorsque vous répondez.

En fait, vous ne devriez pas. Vous devez répondre d'une manière qui soit respectueuse de vous même et de l'autre partie. La manière dont les gens vous traitent, dépend entièrement d'eux, et donc vous ne pouvez rien y changer. Mais la manière dont vous vous adressez à ces personnes dépend uniquement de vous et par conséquent, vous devriez faire de votre mieux pour être poli et courtois.

Cela signifie apprendre les compétences nécessaires pour gérer les personnes et les situations sensibles ( et parfois explosive ). Cela signifie aussi faire preuve de tact et de diplomatie. Ces compétences sont nécessaires lorsque vous devenez un personnage public parce que vos actions deviennent le modèle d'autres personnes (vous devenez un personnage public lorsque vous exposez ou vendez votre travail). Vous devez être quelqu'un vers qui les autres se tournent, pas quelqu'un que l'on méprise.

7 - Cherchez un public qui aime votre travail

Beaucoup d'artistes croient qu'ils ne peuvent décider de qui est leur public. C'est inexact. Les artistes contrôlent qui voit leur travail par leur choix du sujet, leur style personnel, le support artistique, lieux d'expositions, et plus encore. Qui aime quoi, dépend donc du sujet, du style de l'artiste, où et comment le travail est montré et vendu, etc

Par exemple, peu de gens aiment Ansel Adams ainsi que Robert Mapplethorpe, parce que ces deux artistes s'adressent à deux publics différents. Bien qu'il existe des gens qui aiment les deux à la fois, ils sont une minorité. La majorité du public préfère l'un ou l' autre.

Cela est aussi vrai pour les mouvements artistiques. Peu de gens aiment à la fois le cubisme et l'impressionnisme, ou l'Art Déco et le surréalisme ou encore le fauvisme et l'Hyper-réalisme. L'art est une question de goût personnel, et les préférences en art sont généralement polarisées.

Pour ces raisons, il est important d'abord de décider qui est votre public, et deuxièmement de concentrer vos efforts vers un public qui aime votre travail, pas vers un public qui ne l'aime pas. Quoi que vous fassiez, quel que soit votre sujet, l'approche, le style, etc... Certaines personnes vont aimer et d'autres n'apprécieront pas ce que vous faites. Ignorez les et continuez. Écoutez ceux qui disent oui, pas ceux qui disent non.

8 - Ne négligez pas les commentaires positifs

Il est facile de ne se rappeler que des commentaires négatifs et de négliger les commentaires positifs. J'ai fais l'erreur pendant un long moment de prendre les commentaires favorables pour acquis et de ne concentrer mon attention uniquement sur ​​les commentaires critiques. J'ai réalisé avec le temps que, ce faisant, j'ai sous-estimé l'importance des commentaires favorables. Je ne me félicitais pas pour la partie du travail qui a été bien faite. Au lieu de cela, je n'arrêtais pas de m'auto flageller parce que je n'étais pas en mesure de satisfaire tout le monde.

Il ya beaucoup à apprendre de commentaires favorables. Par exemple ce que vous avez bien fait et qui a été satisfait de votre travail. Il est également important de vous féliciter et de reconnaître ce que vous avez réussi à bien fair.

Certes , il y a également beaucoup à apprendre de commentaires critiques. Par exemple ce que vous n'avez pas si bien fait et ce que vous pouvez améliorer. Cependant, il n'est pas toujours bon de se concentrer uniquement à améliorer les choses. Il y a un temps pour se concentrer sur l'amélioration des choses, et un temps pour se concentrer sur la reconnaissance de ce qui a été bien fait. Apprendre à équilibrer les deux est importante.

9 - Passez votre chemin

Nous avons tendance à être plus sensible à la critique quand nous sommes soumis à elle pour la première fois. La première fois que nous la lisons, ou la première fois que nous l'entendons, par exemple. Au fil du temps, notre sensibilité à cette critique peut changer. Certes, nous pouvons garder du ressentiment pour une critique injuste pendant longtemps. Cependant, ce que nous avions initialement senti comme insultant peut finir par passer. Nos sentiments peuvent changer . Nous pouvons "nous en sortir", ou nous pouvons être amenés à penser que c'est moins important que ce ne l'a été à l'origine.

Comme dit le proverbe, "il n'y a que la vérité qui blesse". Souvent, la critique pointe quelque chose de vrai qui nous n'avons pas vu ou choisi d'ignorer. Alors que nous sommes confrontés à cette vérité, et que nous arrivons à l'accepter comme valide, la critique attachée à elle finit par s'évanouir. Au fil du temps, elle peut devenir vide de sens. Ou, cela peut montrer ce que nous avons fait à un moment précis de nos vies, comme un marqueur pointant vers un endroit où nous ne sommes plus. Nous avons évolué et les critiques que nous avons reçu à l'époque nes sont pas aussi significative que par le passé.

Il ya un certain niveau de plaisir à regarder en arrière une critique qui nous avait émue mais qui ne l'est plus. Nous nous sentons comme si nous avions passé un obstacle important, un que nous ne pensions pas pouvoir surmonter.

10 - Conclusion

Personne n'est parfait. Nous faisons tous des choses bien et d'autres choses moins bien. Cela signifie que nous sommes tous, à un certain moment, l'objet de critiques.

Pour la plupart d'entre nous cette critique reste privé. Elle a lieu à la maison, ou au lieu de travail et elle vient rarement à la connaissance du public.

Toutefois, lorsque vous décidez de montrer votre travail au public, que ce soit sur ​​le web, dans des livres ou des magazines, à travers des spectacles ou dans des galeries, vous ouvrez la porte à la critique publique. N'importe qui peut tirer sur votre photo et votre travail et beaucoup de gens vont le faire. Savoir comment répondre à cette critique est importante, mais ce n'est pas toujours suffisant. Peu importe les capacités dont vous faites preuve, vous pouvez vous retrouver découragé et peut-être déprimé.

Comment gérer le découragement et la dépression est l'objet de la troisième partie. En elle, nous allons voir comment nous pouvons rester motivé quelle que soit la critique que nous recevons.



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Alain Briot vit et travaille au cœur des paysages du sud-ouest. Après avoir passé sept années à Chinle, Arizona, sur la réserve Navajo, Alain s'installe à Peoria, Arizona, en Janvier 2003. Cet emplacement lui permet d'accéder au désert de Sonora et à de nouvelles possibilités photographiques. Monument Valley, Canyon de Chelly et le Grand Canyon sont son arrière-cour, et il les explore en profondeur avec l'oeil d'un artiste.

Né et éduqué en France, Alain a fait des Etats-Unis sa maison depuis 1986. Il a étudié la peinture et le dessin à l'Académie des Beaux Arts de Paris, et la photographie au Centre franco-américain à Paris également. Après avoir déménagé aux États-Unis Alain received son Bachelor et une maîtrise de l'Université de Northern Arizona à Flagstaff, et a travaillé sur sa thèse de doctorat à l'Université technologique du Michigan à Houghton.

Aujourd'hui Alain crée des photographies Fine-Art, enseigne dans des ateliers de photographie et des séminaires, et propose des tutoriels de DVD. Alain a écrit trois livres: Mastering Landscape Photography, Mastering Composition , Creativity and Personnal Style, et Marketing Fine Art Photography. Plus d'informations sont disponibles sur le site d'Alain.

[Dami1]

un jour par être considéré, peut-être comme de l'art.

Une fois par an, on fait le tri : http://photos.denverpost.com/2013/11/27 ... ce-presse/

Il y avait un reportage hier au JT de france 2 sur la sortie du livre photo 2013 de l'afp ! Ils ont sélectionné "quelques" photos sur les miliers de la production 2013.
Effectivement elles sont tres belles et chargées d'histoire et d'emotions.

Sur certaines, on voit bien qu'il s'agissait d'une volonté du photographe de donner une dimension "artisitique", sur d'autres c'est effectivement l'instant qui fait la photo.
Ils montraient également celle de l'arrivée de bolt avec la foudre en arriere-plan, et quand on sait qu'elle est involontaire

[J.C]

Pas vu celle de Bolt, ça doit être quelque-chose. Par contre ça dû, encore, enfler son ego.

[Dami1]

Pas vu celle de Bolt, ça doit être quelque-chose. Par contre ça dû, encore, enfler son ego.

http://www.20minutes.fr/insolite/120938 ... graphe-afp

[J.C]

joli coup de bol(t). Il en faut parfois.

[m gomba]

Le passsage sur "l'implication physique" était aussi pas mal dans son style. J'avais vu beaucoup d'essais de définition de l'art mais jamais il n'avait été question de la nécessité d'une "implication physique" nécessaire à son exécution. Une grande première!
Si je t'ai bien compris Aguares (mais rien n'est moins sûr ) l'art passe donc obligatoirement par la maitrîse, physique d'un médium? Pauvres poètes et écrivains, que nous ne considèrerons à nouveau que lorsqu'il se (re)mettront à graver leurs texte dans le marbre. :poulet:

Bah non, t'as rien compris !

..... Et de ce fait, elle est plus accessible pour un novice que d'autres telles que la musique, la sculpture, la peinture, etc...
.....

C'est une des spécificité de la photographie souligné par Szarkowski. Sa (relative) facilité d'accès (pas d'apprentissage de geste physique) en fait un "art vernaculaire". Une illustration de ce phénomène est la récente découverte des photos de Vivian Meier.
Amicalement

[m gomba]

je suis d'accord avec JC que la technique, et pas seulement dans ce fil, doit être mise en arrière plan. Cela dit je ne l'éliminerais pas totalement. Dans beaucoup d'art les nouvelles possibilités techniques induisent ou rendent possible l'expression de nouvelles visions. Il y a interaction.
Les Brits on fait une série documentaire sur l'impressionnisme en peinture . Ils expliquaient que l'apparition des tubes de peintures avaient contribué à ce style exercé quasi exclusivement en extérieur; En photo ou en serait les humanistes et le reporters sans les appareils 35 mm et les pellicules un peu plus rapide.
De même à la fin, mais à la fin, de la critique les données techniques peuvent être évoquées pour déterminer avec le photographe comment il pourrait renforcer le sens qu'il a voulu donné à sa photo.
Amicalement

[J.C]

Entièrement d'accord avec ton propos.
L'utilisation d'un nouveau matériel peut booster la créativité.

[Loccutus]

Je ne suis pas d'accord avec vous quant à la technique. On a pas besoin de le mettre en arrière plan, il s'y retrouve d'elle même si le sujet est maitrisé. Qui irait écouter un concert où il y a des fausses notes, un opéra ou les danseurs manquent de tomber à tout moment?

[J.C]

Qu'on l'y mette ou qu'elle s'y mette seule, elle se trouve en arrière plan. Je ne vois pas de grosses différences.