Compréhension et composition de l'image
Elle a effectivement une petite coquetterie, ce n'est pas une illusion, pour l'interrogation vous êtes juste, par contre les autres sentiments sont créés par le traitement, d'autres avis ?
Un appareil photo est juste une boîte…
L'appareil photo n'est qu'un outil comme un ciseau.
Au photographe de sculpter une belle oeuvre avec.
Michio Oshino
Mes photos de coeur
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Le tirage papier sur Baryté est excellent, là on a vraiment du mal à avoir la même sensation(le rendu est totalement différent), c'est un peu aussi pour cela que je l'ai choisie, quand on aura eu quelques avis d'ici demain soir peut-être, je donnerai la version originale, et vous serez sans doute surpris de ce qu'on peut faire avec les couleurs.
Après on pourra essayer de voir ce que les participants proposeront comme traitement pour modifier ces impressions.
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lbaleretour - Messages : 2214
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Et le traitement un peu de contraste fait ressentir une pâleur sur le visage d'où le ressenti de tristesse/maladie
Alpha 77VQ Grippé & Tokina 11-16/2,8 + SAL 16-50/2,8 SSM + SAL 35/1,8 + SAL 50/1,4 + SAL 50/1,8 + Tamron 90mm 2,8 macro + SAL 135/2,8 STF + Tamron 70-300mm 4-5,6 USD + SAL 70-400/4-5,6 SSM + HLV-F58AM + bagues allonges Kenko + sac de transport Caselogic SLR203 + un rx100m2 pour Mme
Bienvenue au club de ceux qui ont plus de matériel que talent ^^
mon fil sur le forum - FlickR
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chuckcassini - Messages : 101
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- Inscription : 11 Août 2012
Bonjour, j'aime déterrer des cadavres.
J'aimerais votre avis sur les meilleurs ouvrages sur la composition, le cadrage etc
Les thèmes qui m'intéressent:
• La composition d'une image, les différents plans et les angles
• La règle des tiers, les lignes de forces, les sens de lecture
• Les perspectives, les lignes de fuite, les diagonales
• Quand centrer ou décentrer un sujet ?
• Les choix de focales
UNDSOWEITER
Une idée?
J'aimerais votre avis sur les meilleurs ouvrages sur la composition, le cadrage etc
Les thèmes qui m'intéressent:
• La composition d'une image, les différents plans et les angles
• La règle des tiers, les lignes de forces, les sens de lecture
• Les perspectives, les lignes de fuite, les diagonales
• Quand centrer ou décentrer un sujet ?
• Les choix de focales
UNDSOWEITER
Une idée?
SONY .::. SLT-A37 .::. 18-55mm SAM .::. 35mm SAM f1.8 .::.
MINOLTA .::. 24mm f2.8 .::. 50mm f1.7 .::. 70-210mm f4 Beercan .::.
MINOLTA .::. 24mm f2.8 .::. 50mm f1.7 .::. 70-210mm f4 Beercan .::.
Je dirais John Edgecoe, un grand classique et un grand photographe.
Un appareil photo est juste une boîte…
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Cailloux38 - Messages : 284
- Inscription : 27 Juil 2011
- Localisation : Grenoble
- Contact :
Que deviens-tu, Okapi ?
+A99 II grippé +A900 grippé + Minolta 7000i+Konica Minolta D7D grippé+ A580 grippé + Fujifilm X-E3 + Minolta 24/2.8 + Minolta 17-35/2.8-4 + Minolta 24-50/4 + Minolta 24-85/3.5-4.5 + Minolta 24-105/3.5-4.5 +Minolta 500/f8 + Sony 70-300/4.5-5.6 G + Zeiss 16-35 + Zeiss 24-70 + Kenko TC 1.4 + Flash Minolta 3200 + Flash Minolta 5400 HS + Flash Sony HVL-F58AM
Quelques problèmes, c'est un peu dur à régler.
Un appareil photo est juste une boîte…
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Cailloux38 - Messages : 284
- Inscription : 27 Juil 2011
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Bon courage, alors, et reviens-nous en forme le plus vite possible !
+A99 II grippé +A900 grippé + Minolta 7000i+Konica Minolta D7D grippé+ A580 grippé + Fujifilm X-E3 + Minolta 24/2.8 + Minolta 17-35/2.8-4 + Minolta 24-50/4 + Minolta 24-85/3.5-4.5 + Minolta 24-105/3.5-4.5 +Minolta 500/f8 + Sony 70-300/4.5-5.6 G + Zeiss 16-35 + Zeiss 24-70 + Kenko TC 1.4 + Flash Minolta 3200 + Flash Minolta 5400 HS + Flash Sony HVL-F58AM
Merci pour ce fil de discussion très intéressant pour les débutants comme moi.
Il y a quelque chose qui, cependant, m'a toujours un peu dérangé dans la comparaison que je lis entre la photo et la lecture; c'est le fait que dans la lecture, on fait face à une représentation bidimensionnelle; alors que lorsque je regarde une photo, mon cerveau semble se référer tout de suite à ses repères tridimensionnels.
Si bien qu'à la vue d'une photo, j'ai l'impression (peut-être à tord) de ne pas réagir à des sens de lecture en Z, N ou autres. Puisque dans la vie de tous les jours, dans le monde réel, il ne me semble pas analyser mon environnement selon un sens de lecture.
D'autant plus que la la lecture est quelque chose de cognitivement extrêmement complexe et particulier. Je pense pas que nous appliquions, inconsciemment la même analyse de signifiants/signifié dans la lecture que dans le regard d'une scène.
Et pourtant la lecture est un détournement que nôtre cognition a fait de la reconnaissance des formes dans l'environnement
Quelque soit la composition, mon regard semble attiré en tout premier, par un point à prendre dans son contexte: un regard, un sujet, un objet, Et en deuxième temps, que je semble avoir un regard plus global. Et enfin en 3ème temps, j'observe les détails, les sujets secondaires.
Et c'est même parfois beaucoup plus imprévisible. Des analyses du regard ont d'ailleurs constaté que le sens du regard est extrêmement dépendant d'éléments contextuels. (Présence d'une fenêtre, d'une lumière, d'un écriteau, d'un panneau). On va segmenter, analyser, resegmenter nôtre segment, globaliser, épurer, focaliser sur un autre segment, ignorer des segments (quelques soient leur positions)...
Un observateur ayant son permis de conduire ne regardera très probablement pas, une photo mettant en jeu des panneaux de circulation de la même manière qu'un observateur n'ayant pas son permis de conduire. Le contexte va totalement modifier le sens du regard selon l'observateur.
Étrangement (ou pas), je suis totalement insensible à l'aspect avenir/passé que l'on donne au fait que la photo soit orientée à droite ou à gauche (Et ce bien que j'ai appris comme vous tous à faire des frises chronologiques de gauche à droite). Je trouve que ce point est une sur-interprétation totale.
Dans la vie de tous les jours, que quelqu'un regarde vers ma droite ou vers ma gauche, qu'il aille vers ma droite ou vers ma gauche, ne change rien au fait que dans tous les cas, il marche vers son avenir. La seule chose que mon cerveau voit, c'est qu'il y a un mouvement directionnel dans l'espace, et ne tient pas du tout compte d'un mouvement directionnel dans le temps, parce que nous nous déplaçons dans la ligne temporelle dans une seule direction.
Si bien que, même si je suis prêt à apprendre et à me conformer à des règles de composition, mon esprit est très réfractaire à l'aspect académique que cela comporte. Surtout que ces règles académiques, lorsqu'elles sont respectées ne touchent pas du tout de la même manière le photographe éclairé de l'individu lambda ignorant en la matière.
Un groupe d'individus lambda pourrait très bien être sous le charme d'une photo en raison d'un chatoiement de couleurs et ne pas du tout être dérangé par le cadrage et la composition alors qu'un photographe éclairé serait horrifié à cause du cadrage et de la composition.
Comment alors en conclure que la photo est bonne ou mauvaise? On fait face ici à toute la problématique du jugement humain.
Les règles académiques ne sont-elles pas parlantes que pour ceux qui savent les lire et les interpréter?
Si les individus lambda "ignorants" en photographie n'aiment pas les fonds "flous", n'est-ce pas tout simplement, parce que dans la vie de tous les jours, nôtre cerveau ne rencontre pas réellement cette situation? Il va analyser tous les plans du champ visuel et construire une image cognitive dans laquelle il n'y a pas de zones floues, et/ou va faire une abstraction très puissante des zones floues pour focaliser l'esprit sur les zones nettes.
Les règles de composition, telles que nous les connaissons actuellement, se basent elles sur les goûts de connaisseurs en photographie, ou sur la perception réelle de l'esprit humain?
Pour cela, le vrai test comparatif de photos ne serait-il pas plutôt à présenter à des enfants? Nous pourrions être surpris par leurs préférences.
Il y a quelque chose qui, cependant, m'a toujours un peu dérangé dans la comparaison que je lis entre la photo et la lecture; c'est le fait que dans la lecture, on fait face à une représentation bidimensionnelle; alors que lorsque je regarde une photo, mon cerveau semble se référer tout de suite à ses repères tridimensionnels.
Si bien qu'à la vue d'une photo, j'ai l'impression (peut-être à tord) de ne pas réagir à des sens de lecture en Z, N ou autres. Puisque dans la vie de tous les jours, dans le monde réel, il ne me semble pas analyser mon environnement selon un sens de lecture.
D'autant plus que la la lecture est quelque chose de cognitivement extrêmement complexe et particulier. Je pense pas que nous appliquions, inconsciemment la même analyse de signifiants/signifié dans la lecture que dans le regard d'une scène.
Et pourtant la lecture est un détournement que nôtre cognition a fait de la reconnaissance des formes dans l'environnement
Quelque soit la composition, mon regard semble attiré en tout premier, par un point à prendre dans son contexte: un regard, un sujet, un objet, Et en deuxième temps, que je semble avoir un regard plus global. Et enfin en 3ème temps, j'observe les détails, les sujets secondaires.
Et c'est même parfois beaucoup plus imprévisible. Des analyses du regard ont d'ailleurs constaté que le sens du regard est extrêmement dépendant d'éléments contextuels. (Présence d'une fenêtre, d'une lumière, d'un écriteau, d'un panneau). On va segmenter, analyser, resegmenter nôtre segment, globaliser, épurer, focaliser sur un autre segment, ignorer des segments (quelques soient leur positions)...
Un observateur ayant son permis de conduire ne regardera très probablement pas, une photo mettant en jeu des panneaux de circulation de la même manière qu'un observateur n'ayant pas son permis de conduire. Le contexte va totalement modifier le sens du regard selon l'observateur.
Étrangement (ou pas), je suis totalement insensible à l'aspect avenir/passé que l'on donne au fait que la photo soit orientée à droite ou à gauche (Et ce bien que j'ai appris comme vous tous à faire des frises chronologiques de gauche à droite). Je trouve que ce point est une sur-interprétation totale.
Dans la vie de tous les jours, que quelqu'un regarde vers ma droite ou vers ma gauche, qu'il aille vers ma droite ou vers ma gauche, ne change rien au fait que dans tous les cas, il marche vers son avenir. La seule chose que mon cerveau voit, c'est qu'il y a un mouvement directionnel dans l'espace, et ne tient pas du tout compte d'un mouvement directionnel dans le temps, parce que nous nous déplaçons dans la ligne temporelle dans une seule direction.
Si bien que, même si je suis prêt à apprendre et à me conformer à des règles de composition, mon esprit est très réfractaire à l'aspect académique que cela comporte. Surtout que ces règles académiques, lorsqu'elles sont respectées ne touchent pas du tout de la même manière le photographe éclairé de l'individu lambda ignorant en la matière.
Un groupe d'individus lambda pourrait très bien être sous le charme d'une photo en raison d'un chatoiement de couleurs et ne pas du tout être dérangé par le cadrage et la composition alors qu'un photographe éclairé serait horrifié à cause du cadrage et de la composition.
Comment alors en conclure que la photo est bonne ou mauvaise? On fait face ici à toute la problématique du jugement humain.
Les règles académiques ne sont-elles pas parlantes que pour ceux qui savent les lire et les interpréter?
Si les individus lambda "ignorants" en photographie n'aiment pas les fonds "flous", n'est-ce pas tout simplement, parce que dans la vie de tous les jours, nôtre cerveau ne rencontre pas réellement cette situation? Il va analyser tous les plans du champ visuel et construire une image cognitive dans laquelle il n'y a pas de zones floues, et/ou va faire une abstraction très puissante des zones floues pour focaliser l'esprit sur les zones nettes.
Les règles de composition, telles que nous les connaissons actuellement, se basent elles sur les goûts de connaisseurs en photographie, ou sur la perception réelle de l'esprit humain?
Pour cela, le vrai test comparatif de photos ne serait-il pas plutôt à présenter à des enfants? Nous pourrions être surpris par leurs préférences.
Matériel: SLT-A77V + SAL50F14 + Tamron AF 70-300mm f/4.0-5.6 SP Di USD + Trépied HAMA Star 61
BRONICA ETRSi + Zenzanon 150/3.5 MC + Zenzanon PE75 f2.8 + AE-II + Sac Tamrac Expedition 5
Fuji GX680 III + EBC Fujinon EBC 150mm
Jinbei DPs III 800 + Innovatronix Explorer XT + Linkstar QSSR-70X/S.
Softbox 60cmx40cm + Réflecteur 5 in 1 200cmx150cm + Yongnuo YN560 II + Falcon Eyes SG-100BK + Cactus V5 Duo
Post-traitement: DxO optics 9, Lightroom 5, Photoshop CS6
BRONICA ETRSi + Zenzanon 150/3.5 MC + Zenzanon PE75 f2.8 + AE-II + Sac Tamrac Expedition 5
Fuji GX680 III + EBC Fujinon EBC 150mm
Jinbei DPs III 800 + Innovatronix Explorer XT + Linkstar QSSR-70X/S.
Softbox 60cmx40cm + Réflecteur 5 in 1 200cmx150cm + Yongnuo YN560 II + Falcon Eyes SG-100BK + Cactus V5 Duo
Post-traitement: DxO optics 9, Lightroom 5, Photoshop CS6
Pour faire bref, avant qu'il y ait à nouveau polémique, chaque individu est unique en ce sens qu'il interprète ce qu'il voit selon ses propres critères, là nous parlons de généralité, après on peut gloser à l'envi sur toutes les choses dites dans ces pages.
La perception d'une photo puisqu'il s'agit ici uniquement de cela, et par des photographes ou des personnes Lambda, est une chose analysée, connue et reconnue, à tel point puissante que le gouvernement français est intervenu pour faire ajouter sur les photos qu'elles n'étaient pas réelles lorsqu'il y avait du Photoshop à outrance afin de diminuer leur impact notamment sur les jeunes.
Ensuite, le goût pour les arts n'est pas inné, un enfant ne peut pas être "employé" pour cela car il ne jugera que sur des critères innés(on parle de cerveau reptilien parfois), peur du feu, dégoût devant un animal semblant gluant, les serpents etc…
Le but du post en principe, n'est pas de discourir sur ces points à l'infini, mais de permettre à ceux qui le désirent de trouver le pourquoi une photo plait, par la représentation et l'exemple, d'arriver à quelque chose que tout le monde va aimer, formé ou non, mais il y aura toujours le beauf qui dira que si c'est pas du foot c'est des trucs de gonzesses(alors qu'il est possible de faire de très belles photos de foot), c'est pour cela que ce n'est possible d'approcher le sujet que par la généralité et pas le cas par cas.
La perception d'une photo puisqu'il s'agit ici uniquement de cela, et par des photographes ou des personnes Lambda, est une chose analysée, connue et reconnue, à tel point puissante que le gouvernement français est intervenu pour faire ajouter sur les photos qu'elles n'étaient pas réelles lorsqu'il y avait du Photoshop à outrance afin de diminuer leur impact notamment sur les jeunes.
Ensuite, le goût pour les arts n'est pas inné, un enfant ne peut pas être "employé" pour cela car il ne jugera que sur des critères innés(on parle de cerveau reptilien parfois), peur du feu, dégoût devant un animal semblant gluant, les serpents etc…
Le but du post en principe, n'est pas de discourir sur ces points à l'infini, mais de permettre à ceux qui le désirent de trouver le pourquoi une photo plait, par la représentation et l'exemple, d'arriver à quelque chose que tout le monde va aimer, formé ou non, mais il y aura toujours le beauf qui dira que si c'est pas du foot c'est des trucs de gonzesses(alors qu'il est possible de faire de très belles photos de foot), c'est pour cela que ce n'est possible d'approcher le sujet que par la généralité et pas le cas par cas.

Un appareil photo est juste une boîte…
L'appareil photo n'est qu'un outil comme un ciseau.
Au photographe de sculpter une belle oeuvre avec.
Michio Oshino
Mes photos de coeur
L'appareil photo n'est qu'un outil comme un ciseau.
Au photographe de sculpter une belle oeuvre avec.
Michio Oshino
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J'aimerais apporter un petit éclairage supplémentaire sur la question "interprétation des images, cognition et langue maternelle", qui me vient de ma pratique de la langue des signes française.
Pour les sourds profonds, la langue naturelle et première est la langue des signes (une vraie langue avec sa grammaire, son vocabulaire, sa culture - il ne s'agit pas d'un transcodage de la langue vocale du lieu de naissance). Les sourds qui découvrent d'abord le langage par la pratique de cette langue (avant d'apprendre le français écrit) se forgent donc a priori un lien "image - sens de "lecture"" bien différent du nôtre. On parle de "pensée visuelle" et leur appréhension de l'image est très certainement différente de celle d'entendants dont la découverte du langage se fait par le français oral puis écrit.
L'espace visuel (tridimensionnel) est à la fois un espace de représentation "iconique" (on représente ce que l'on voit) ET un espace grammatical, conventionnel (c'est d'ailleurs assez fascinant à comprendre et apprendre, je le recommande à tous les curieux). Et bien, même avec cette appréhension très différente de l'image (et souvent des capacités étonnantes de champ visuel et d'attention simultanée à différentes zones de l'image et de l'espace), il demeure certaines directions privilégiées de mouvement qui portent une sémantique conventionnelle. Par exemple, la ligne horizontale qui traverse le corps perpendiculairement, de "derrière" à "devant", est la ligne du temps (le passé est derrière le signeur, l'avenir devant lui), et on compte les nombres horizontalement et parallèlement au corps, devant soi, en s'éloignant du corps : de droite à gauche si le signeur est gaucher, de gauche à droite si le signeur est droitier (gauche et droite étant définis par rapport au signeur). La direction du regard porte également des conventions : un regard dirigé vers le bas sera souvent associé aux émotions négatives (tristesse, déception...) et un regard droit ou vers le haut pour des émotions positives (joie, satisfaction...). Si on brise ces conventions, la transmission du message est lourdement altérée.
J'ai en effet tendance à penser que notre langue maternelle, par ces conventions, imprime fortement notre cerveau et notre manière de penser (= organiser et articuler des concepts entre eux), et donc notre manière d'interpréter des "objets de communication" comme l'image. Je trouve que l'exemple des sourds est frappant en ce sens, car bien qu'il n'y ait pas ici de notion de lecture/écriture, on retrouve la même notion de "direction", où le sens (direction) et le sens (sémantique) sont en forte interaction aussi... ce qui tendrait à valider ce que défend Okapi, je trouve.
(Et à nouveau, je recommande très chaudement l'apprentissage de la LSF à tous, c'est très enrichissant et cela donne, si je puis dire, un autre regard sur l'image
).
Pour les sourds profonds, la langue naturelle et première est la langue des signes (une vraie langue avec sa grammaire, son vocabulaire, sa culture - il ne s'agit pas d'un transcodage de la langue vocale du lieu de naissance). Les sourds qui découvrent d'abord le langage par la pratique de cette langue (avant d'apprendre le français écrit) se forgent donc a priori un lien "image - sens de "lecture"" bien différent du nôtre. On parle de "pensée visuelle" et leur appréhension de l'image est très certainement différente de celle d'entendants dont la découverte du langage se fait par le français oral puis écrit.
L'espace visuel (tridimensionnel) est à la fois un espace de représentation "iconique" (on représente ce que l'on voit) ET un espace grammatical, conventionnel (c'est d'ailleurs assez fascinant à comprendre et apprendre, je le recommande à tous les curieux). Et bien, même avec cette appréhension très différente de l'image (et souvent des capacités étonnantes de champ visuel et d'attention simultanée à différentes zones de l'image et de l'espace), il demeure certaines directions privilégiées de mouvement qui portent une sémantique conventionnelle. Par exemple, la ligne horizontale qui traverse le corps perpendiculairement, de "derrière" à "devant", est la ligne du temps (le passé est derrière le signeur, l'avenir devant lui), et on compte les nombres horizontalement et parallèlement au corps, devant soi, en s'éloignant du corps : de droite à gauche si le signeur est gaucher, de gauche à droite si le signeur est droitier (gauche et droite étant définis par rapport au signeur). La direction du regard porte également des conventions : un regard dirigé vers le bas sera souvent associé aux émotions négatives (tristesse, déception...) et un regard droit ou vers le haut pour des émotions positives (joie, satisfaction...). Si on brise ces conventions, la transmission du message est lourdement altérée.
J'ai en effet tendance à penser que notre langue maternelle, par ces conventions, imprime fortement notre cerveau et notre manière de penser (= organiser et articuler des concepts entre eux), et donc notre manière d'interpréter des "objets de communication" comme l'image. Je trouve que l'exemple des sourds est frappant en ce sens, car bien qu'il n'y ait pas ici de notion de lecture/écriture, on retrouve la même notion de "direction", où le sens (direction) et le sens (sémantique) sont en forte interaction aussi... ce qui tendrait à valider ce que défend Okapi, je trouve.
(Et à nouveau, je recommande très chaudement l'apprentissage de la LSF à tous, c'est très enrichissant et cela donne, si je puis dire, un autre regard sur l'image

A37 "my precious" / 18-135 "ah tiens j'ai pas eu le mĂŞme que toi dans mon kit !" / 50 F1.8 "zoom-avec-tes-pieds"
Pour répondre à Artefact, dont j'ai beaucoup aimé l'explication, mon expérience personnelle dans la lecture d'une image et le sens que je lui donne vient aussi de mon métier, j'ai très souvent affaire à des objets datant d'une époque où la lecture et l'écriture étaient réservés à une élite, qui prenait d'ailleurs soin que le peuple reste dans l'ignorance.
L'Eglise, qui voulait faire passer des messages, souvent punitifs si on ne suivait pas le droit chemin (pour le système judo-chréthien), employait les vitraux, les icônes pour les orthodoxes, les peintures murales, qui avaient en fait le même sens - par signification bien sur - de lecture que ce que nous explique Artefact dans son commentaire, de même que les membres de communautés fermées employaient aussi des représentations incompréhensibles aux non-initiés pour communiquer entre eux, on lit actuellement ces images comme un texte lorsqu'on en a la clef.
Beaucoup de personnes se rattachent à des convenances usuelles et formelles, comme la signification des fleurs, ce qui est à nouveau une forme de langage, qui peut être positif comme négatif, mais qui sera sans sens pour un citoyen qui ne le connaît pas.
Le but de ces explications est d'essayer, par des échanges et des discussions, à l'image parfaite que le spectateur va trouver superbe, sans aucune interprétation, seulement par son sens inné du beau, je ne rejette pas les personnes qui sont insensibles à cela, je leur demande juste de poser une argumentation constructive, et non pas de critiquer si c'est sans motivation argumentée.
Pour conclure, je vous propose une photo, où à nouveau, vous allez dire en quoi elle vous touche, même si c'est de manière purement sensuelle, sans aucune analyse.

L'Eglise, qui voulait faire passer des messages, souvent punitifs si on ne suivait pas le droit chemin (pour le système judo-chréthien), employait les vitraux, les icônes pour les orthodoxes, les peintures murales, qui avaient en fait le même sens - par signification bien sur - de lecture que ce que nous explique Artefact dans son commentaire, de même que les membres de communautés fermées employaient aussi des représentations incompréhensibles aux non-initiés pour communiquer entre eux, on lit actuellement ces images comme un texte lorsqu'on en a la clef.
Beaucoup de personnes se rattachent à des convenances usuelles et formelles, comme la signification des fleurs, ce qui est à nouveau une forme de langage, qui peut être positif comme négatif, mais qui sera sans sens pour un citoyen qui ne le connaît pas.
Le but de ces explications est d'essayer, par des échanges et des discussions, à l'image parfaite que le spectateur va trouver superbe, sans aucune interprétation, seulement par son sens inné du beau, je ne rejette pas les personnes qui sont insensibles à cela, je leur demande juste de poser une argumentation constructive, et non pas de critiquer si c'est sans motivation argumentée.
Pour conclure, je vous propose une photo, où à nouveau, vous allez dire en quoi elle vous touche, même si c'est de manière purement sensuelle, sans aucune analyse.

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chuckcassini - Messages : 101
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Je suis touché par les aberrations chromatiques.
#troll
#troll
SONY .::. SLT-A37 .::. 18-55mm SAM .::. 35mm SAM f1.8 .::.
MINOLTA .::. 24mm f2.8 .::. 50mm f1.7 .::. 70-210mm f4 Beercan .::.
MINOLTA .::. 24mm f2.8 .::. 50mm f1.7 .::. 70-210mm f4 Beercan .::.
Le flou dans la partie basse me donne une impression de naissance, d'émergence.
Matériel: SLT-A77V + SAL50F14 + Tamron AF 70-300mm f/4.0-5.6 SP Di USD + Trépied HAMA Star 61
BRONICA ETRSi + Zenzanon 150/3.5 MC + Zenzanon PE75 f2.8 + AE-II + Sac Tamrac Expedition 5
Fuji GX680 III + EBC Fujinon EBC 150mm
Jinbei DPs III 800 + Innovatronix Explorer XT + Linkstar QSSR-70X/S.
Softbox 60cmx40cm + Réflecteur 5 in 1 200cmx150cm + Yongnuo YN560 II + Falcon Eyes SG-100BK + Cactus V5 Duo
Post-traitement: DxO optics 9, Lightroom 5, Photoshop CS6
BRONICA ETRSi + Zenzanon 150/3.5 MC + Zenzanon PE75 f2.8 + AE-II + Sac Tamrac Expedition 5
Fuji GX680 III + EBC Fujinon EBC 150mm
Jinbei DPs III 800 + Innovatronix Explorer XT + Linkstar QSSR-70X/S.
Softbox 60cmx40cm + Réflecteur 5 in 1 200cmx150cm + Yongnuo YN560 II + Falcon Eyes SG-100BK + Cactus V5 Duo
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