Normalement, aucun soucis, je sais !

D'un coup de doigt rageur, j'élimine sans trembler le moindre cliché qui aurait eu, par mégarde, la fâcheuse tendance à me déplaire. Et là , je me demande comment c'est possible d'avoir eu ce moment d'égarement intérieur, comment ais je pu mal cadrer, mal régler mon appareil, choisir le mauvais objectif, etc …
Comme c'est fatiguant, je le fais rarement !

Cependant, là , je doute !

Est ce le pouilly fuissé d'hier soir bu à température ambiante, l'approche de l'orage, la fondue au Saint Paulin de ce matin avec les croûtons frottés au paprika, l'ouverture de JO avec la Reine, la cinquantaine, le plan de sauvetage des banques espagnoles, la partie de strip-tarot de cette nuit ?
Intenable pour un photographe du XX ième siècle *
Je vous la soumet, donc !

*J'ai retrouvé un vieux bouquin de photos prise dans un centre social qui jouxte mon chef lieu de canton. Ces clichés étaient réalisés par un photographe connu, invité pour l'occasion, dans une démarche culturelle propre à la fin du siècle dernier, si dépensier. Les photos sont mal cadrées, brûlées parfois (il avait un nikon), mais une phrase a attirée mon attention, elle serait de Carl  André qui explique que l'Art du vingtième siècle « demande autant de travail de la part de l'artiste que de la part du public ».
J'ai trouvé ça excellent !
