Roumanie ...
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JJ - Messages : 5859
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Cluj-Napoca est une ville transylvaine du nord-ouest de la Roumanie fondée en 1213, située dans la vallée du SomeÈ™ul Mic. C’est en 1974, dans le cadre de la politique protochroniste de Nicolae CeauÈ™escu, que la ville a reçu par décret son second nom de Napoca, qui est celui du camp romain antique situé sous l’actuel centre-ville, provenant de la tribu dace locale des Napaei, dont le nom rappelle le grec νάπος : « boisé ». Cependant, les Roumains continuent d’appeler la ville par son nom initial de Cluj ; les Hongrois l'appellent Kolozsvár, les Allemands Klausenburg, en yiddish son nom est ×§×œ×•×™×–× ×‘×•×¨×’, et en latin Claudiopolis.
101 - Statue de Avram Iancu devant la cathédrale de la Dormition de la Mère de Dieu
102 -
103 - Square Avram Iancu
104 - Le théâtre
Blaj (en hongrois : Balázsfalva, en allemand : Blasendorf) est une municipalité du județ d'Alba en Transylvanie en Roumanie.
105 - Cathédrale de la Sainte-Trinité de Blaj, édifice baroque de Transylvanie, fondé par l'évêque gréco-catholique Inocențiu Micu-Klein et construit entre 1738 et 1749.
106 -
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101 - Statue de Avram Iancu devant la cathédrale de la Dormition de la Mère de Dieu
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103 - Square Avram Iancu
104 - Le théâtre
Blaj (en hongrois : Balázsfalva, en allemand : Blasendorf) est une municipalité du județ d'Alba en Transylvanie en Roumanie.
105 - Cathédrale de la Sainte-Trinité de Blaj, édifice baroque de Transylvanie, fondé par l'évêque gréco-catholique Inocențiu Micu-Klein et construit entre 1738 et 1749.
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Dernière édition par JJ le Mer 09 Fév 2022 13:55, édité 3 fois.
Jean-Jacques
Boitiers : un Alpha 65 (Noel 2012 déjà !!!)
Zooms : le Sony 55-200 du kit, le KM 17-35 et le Minolta APO 100-300
Flash : Exacta DPZ 38AF-Sá¾±
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Lancrăm (en allemand Langendorf, en dialecte săsesc Lankenderf, en hongrois Lámkerék) est une localité qui fait partie de la municipalité de Sebeș dans le județ Alba.
108 : La maison occupée par Lucian Blaga depuis ses 50 ans jusqu’à sa mort en 1961 à 66 ans
109
Lucian Blaga, né à Lámkerék, comitat de Szeben (Autriche-Hongrie), le 9 mai 1895 et mort à Cluj, en Roumanie, le 6 mai 1961, est un philosophe, théologien et poète roumain. Il était membre de l'Académie roumaine.
110 - Sur la route du retour à Mărginimea Sibiului, une zone qui comprend 18 localités roumaines dans la partie sud-ouest du comté de Sibiu, dans le sud de la Transylvanie, toutes ayant un patrimoine ethnologique, culturel, architectural et historique unique.
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108 : La maison occupée par Lucian Blaga depuis ses 50 ans jusqu’à sa mort en 1961 à 66 ans
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Lucian Blaga, né à Lámkerék, comitat de Szeben (Autriche-Hongrie), le 9 mai 1895 et mort à Cluj, en Roumanie, le 6 mai 1961, est un philosophe, théologien et poète roumain. Il était membre de l'Académie roumaine.
110 - Sur la route du retour à Mărginimea Sibiului, une zone qui comprend 18 localités roumaines dans la partie sud-ouest du comté de Sibiu, dans le sud de la Transylvanie, toutes ayant un patrimoine ethnologique, culturel, architectural et historique unique.
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Dernière édition par JJ le Mer 09 Fév 2022 14:17, édité 2 fois.
Jean-Jacques
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112 - un puits dans un village dont j'ai oublié le nom.
Jean-Jacques
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On change un peu de direction pour nous rendre à Râmnicu Vâlcea (Rîbnic, Rimnik ou Rimni-Vilcea selon les sources). C'est une ville située au centre-sud de la Roumanie, en Olténie, dans le județ de Vâlcea, sur la rive droite de la rivière Olt, au confluent de l'Olt, qu'elle longe, et de son petit affluent l'Olănești. C'est la porte sud du « défilé de la Tour rouge ».
Je vous invite à visiter la maison commémorative d'Anton Pann, poète et compositeur roumain d'origine bulgare, né aux alentours de 1794 à Sliven, Bulgarie ottomane, et mort le 2 novembre 1854 à Bucarest. Il a composé la musique de l'hymne national roumain, Deșteaptă-te, române !, expression de la renaissance culturelle roumaine.
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115
116
117
Pas un grand intérêt, me direz-vous, et je suis de votre avis. Sauf que la maison a traversé la rue ... non pas pour trouver du boulot !!!
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119
La maison-musée a été déplacée en 1982 à une distance de 37 m de son emplacement d'origine, avec la modernisation et le réaménagement du territoire.
A suivre ...
Je vous invite à visiter la maison commémorative d'Anton Pann, poète et compositeur roumain d'origine bulgare, né aux alentours de 1794 à Sliven, Bulgarie ottomane, et mort le 2 novembre 1854 à Bucarest. Il a composé la musique de l'hymne national roumain, Deșteaptă-te, române !, expression de la renaissance culturelle roumaine.
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Pas un grand intérêt, me direz-vous, et je suis de votre avis. Sauf que la maison a traversé la rue ... non pas pour trouver du boulot !!!
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La maison-musée a été déplacée en 1982 à une distance de 37 m de son emplacement d'origine, avec la modernisation et le réaménagement du territoire.
A suivre ...
Jean-Jacques
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jlonzeweb - Messages : 3926
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On savait s'amuser à l'époque, même pour un déménagement !
Alpha 77ii / 55 / 100 / Sony 11-18, 50 f1,4 , 100 f2,8 macro / Sigma 17-70 / CZ 16-80 (RIP) / Tamron 70-200 f2,8 et 150-600/ Samyiang 500 f6,3
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demala - Messages : 2618
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Les joueurs de lego font pâle figure en regard de ce « déménagement « !
Nikon Z8, bague FTZ2, Nikkor 500mm PF f5,6, Nikkor Z100/400mm, Nikkor Z 12/24mm, Nikkor Z 24/120mm, flash Nikon 600,
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Bonsoir,
J’espère que vous commencez à vous habituer à mes "œuvres" plus ou moins TGS, pas toujours bien cadrées et encore moins bien post-traitées. J’espère aussi que ce voyage à travers la Roumanie donnera à tous ceux qui n'y sont jamais venus la curiosité de s' y rendre et aux autres l'envie d'y revenir.
Je veux vous emmener ce soir dans un lieu insolite où la lumière est rare. Ce lieu a été façonnée à la main par des hommes. S'il n'est sans doute pas unique, il est insolite. Bienvenu à Cacica. C'est une commune située dans le Judet de Suceava, dans le nord de la Roumanie. Elle est située à 17 km de la ville de Gura Humorului, à 34 km de la ville de Rădăuți et à 28 km du chef-lieu, Suceava.
113 - le village et le chemin qui conduit sur les lieux
114 - Le batiment
115 - l'escalier
Le village de Cacica (Kaczyka en polonais) va connaitre un important développement après la découverte d'un gisement de sel gemme vers 1780.
Chassée par la domination autrichienne de 1775, une colonie polonaise de confession catholique va creuser à partir de 1779 la mine de sel unique en son genre. Les galeries ont été ouvertes aux marteaux et aux burins par l'effort physique des mineurs sans aucune aide de machines. Elles s'étendent sur plus de 60 km.
116 - La première pièce ouvre sur la chapelle. La tradition minière et l’absence d’une église catholique avant 1904 dans la localité poussa le prêtre polonais Jakub Bogdanowicz à insister qu’une chapelle soit construite par les mineurs qui y priaient avant et après les heures de travail.
Située à 25 mètres de profondeur, on y accède à partir d'un escalier en pin de plus de 200 ans comprenant 192 marches, la chapelle de 25 m de longueur, 9 de largeur et 7 de hauteur est toujours un lieu de culte consacré à Sainte Varvara patronne des mineurs en roumain, avec autel, chaire et estrade sculptés dans le gisement de sel.
117 - Tout le monde pense que le sel est blanc ...
118 - Au détours d'une galerie, on découvre des sculptures ...
119 - une galerie
120 - La piscine ... salée !
121 - La salle de bal.
122 - Le musée.
J’espère que vous commencez à vous habituer à mes "œuvres" plus ou moins TGS, pas toujours bien cadrées et encore moins bien post-traitées. J’espère aussi que ce voyage à travers la Roumanie donnera à tous ceux qui n'y sont jamais venus la curiosité de s' y rendre et aux autres l'envie d'y revenir.
Je veux vous emmener ce soir dans un lieu insolite où la lumière est rare. Ce lieu a été façonnée à la main par des hommes. S'il n'est sans doute pas unique, il est insolite. Bienvenu à Cacica. C'est une commune située dans le Judet de Suceava, dans le nord de la Roumanie. Elle est située à 17 km de la ville de Gura Humorului, à 34 km de la ville de Rădăuți et à 28 km du chef-lieu, Suceava.
113 - le village et le chemin qui conduit sur les lieux
114 - Le batiment
115 - l'escalier
Le village de Cacica (Kaczyka en polonais) va connaitre un important développement après la découverte d'un gisement de sel gemme vers 1780.
Chassée par la domination autrichienne de 1775, une colonie polonaise de confession catholique va creuser à partir de 1779 la mine de sel unique en son genre. Les galeries ont été ouvertes aux marteaux et aux burins par l'effort physique des mineurs sans aucune aide de machines. Elles s'étendent sur plus de 60 km.
116 - La première pièce ouvre sur la chapelle. La tradition minière et l’absence d’une église catholique avant 1904 dans la localité poussa le prêtre polonais Jakub Bogdanowicz à insister qu’une chapelle soit construite par les mineurs qui y priaient avant et après les heures de travail.
Située à 25 mètres de profondeur, on y accède à partir d'un escalier en pin de plus de 200 ans comprenant 192 marches, la chapelle de 25 m de longueur, 9 de largeur et 7 de hauteur est toujours un lieu de culte consacré à Sainte Varvara patronne des mineurs en roumain, avec autel, chaire et estrade sculptés dans le gisement de sel.
117 - Tout le monde pense que le sel est blanc ...
118 - Au détours d'une galerie, on découvre des sculptures ...
119 - une galerie
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Jean-Jacques
Boitiers : un Alpha 65 (Noel 2012 déjà !!!)
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123 - Et quelques graphitis ...
Il y a aussi une salle de sport, mais j'avais mon compte de galeries, de noirceur et d'odeurs de sel, et j'ai décidé d'abandonner la visite !
124 - La salle de sport, c'est par ici ...
125 - Retrouver l'air frais, la lumiere et le soleil ... ainsi que les Kürtős kalács ! Quel plaisir ...
Pour terminer la visite, quelques histoires :
Lors de la fête de la Sainte Patronne, célébrée chaque année le 4 décembre, un service religieux a lieu sous terre avec trois prêtres - un orthodoxe roumain, un catholique et un grec-orthodoxe, suivi d’un spectacle de musique et de danses traditionnelles joué par les enfants de Cacica.
Une chapelle orthodoxe crée par de jeunes sculpteurs locaux se trouve un peu plus bas, à 35 m de profondeur.
A cet endroit, la galerie est plus large et les parois sont décorées de bas-reliefs aux sujets religieux. La vie s'organisait au fond de la mine et, le dimanche les mineurs ne remontaient pas à la surface.
Ce sont les conjoints et les enfants qui descendaient au fond, pour se réunir dans la salle Ingénieur Agripa Popescu (en hommage au premier directeur général).
Tous se retrouvaient sur la galerie surplombant la salle de bal occupée par les danseurs, c’était le lieu de convivialité le plus fréquenté de la région, où les bals, les réunions de fêtes et les spectacles se succédaient, pour des moments de bonheur.
Et encore plus bas, on nageait dans les eaux d'un lac salé artificiel protégé par des garde-fous et éclairé par des projecteurs.
Jusqu'en 1957 cette saumure était récupérée dans des tonneaux en bois pour son transport puis évaporée dans des poëles circulaires et rectangulaires pour la fabrication du sel de table.
Le sel a ensuite été exploité en utilisant une méthode de gradation à palpeurs jusqu'en 1992.
Aujourd'hui la mine exploitée par la Salticon Ltd  avec un vingtaine de mineurs est complètement modernisée, ce qui permet d'augmenter la production (10 000 t en 2004) ainsi qu'une meilleure qualité.
126 - La chapelle orthodoxe.
Fin de la visite. N'oubliez pas le guide en sortant ... Attention, la lumière est forte !
Il y a aussi une salle de sport, mais j'avais mon compte de galeries, de noirceur et d'odeurs de sel, et j'ai décidé d'abandonner la visite !
124 - La salle de sport, c'est par ici ...
125 - Retrouver l'air frais, la lumiere et le soleil ... ainsi que les Kürtős kalács ! Quel plaisir ...
Pour terminer la visite, quelques histoires :
Lors de la fête de la Sainte Patronne, célébrée chaque année le 4 décembre, un service religieux a lieu sous terre avec trois prêtres - un orthodoxe roumain, un catholique et un grec-orthodoxe, suivi d’un spectacle de musique et de danses traditionnelles joué par les enfants de Cacica.
Une chapelle orthodoxe crée par de jeunes sculpteurs locaux se trouve un peu plus bas, à 35 m de profondeur.
A cet endroit, la galerie est plus large et les parois sont décorées de bas-reliefs aux sujets religieux. La vie s'organisait au fond de la mine et, le dimanche les mineurs ne remontaient pas à la surface.
Ce sont les conjoints et les enfants qui descendaient au fond, pour se réunir dans la salle Ingénieur Agripa Popescu (en hommage au premier directeur général).
Tous se retrouvaient sur la galerie surplombant la salle de bal occupée par les danseurs, c’était le lieu de convivialité le plus fréquenté de la région, où les bals, les réunions de fêtes et les spectacles se succédaient, pour des moments de bonheur.
Et encore plus bas, on nageait dans les eaux d'un lac salé artificiel protégé par des garde-fous et éclairé par des projecteurs.
Jusqu'en 1957 cette saumure était récupérée dans des tonneaux en bois pour son transport puis évaporée dans des poëles circulaires et rectangulaires pour la fabrication du sel de table.
Le sel a ensuite été exploité en utilisant une méthode de gradation à palpeurs jusqu'en 1992.
Aujourd'hui la mine exploitée par la Salticon Ltd  avec un vingtaine de mineurs est complètement modernisée, ce qui permet d'augmenter la production (10 000 t en 2004) ainsi qu'une meilleure qualité.
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herissonalunettes - Messages : 4942
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Merci pour cette belle visite!
des lieux surprenants, une belle invitation au voyage!
par contre, sur tes vues enneigées, il y a une drôle de balance des blancs!
des lieux surprenants, une belle invitation au voyage!
par contre, sur tes vues enneigées, il y a une drôle de balance des blancs!
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple" Prevert
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JJ - Messages : 5859
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Je ne l'ai pas chiffrée !!! Carte ou cash ? en lei ou en euros ?


Jean-Jacques
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Avec un ciel mauve ? Je l'ai rendu un peu plus bleu ... naturel ! Je ne sais pas d’où est venue cette couleur mauve (raw et Jpg). Je suppose un mauvais coup du soleil d'hiver dans une atmosphère plutôt très fraiche ... J'ai essayé de modifier ça en PT.herissonalunettes a écrit :Merci pour cette belle visite!
des lieux surprenants, une belle invitation au voyage!
par contre, sur tes vues enneigées, il y a une drôle de balance des blancs!
Merci pour vos remarques et pour votre passage.
Jean-Jacques
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jml6210 - Messages : 2806
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Merci pour le repor(par)tage
Jean-Marie
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
Alpha 99II :: Sigma 12-24 HSM II : Sigma 24-105 Art : 35mm f/2 : 80-200mm f/2.8 APO : 70-300mm G SSM : 70-400mm G SSM : Tamron 150-600 G2
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Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
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Ce soir, je vous emmène à Săpânța (qui se prononce à peu près seupinntsa !). Je suis passé par là le 18 aout 2016. La commune, constituée du seul village de Săpânța, est située dans le nord du județ à la frontière avec l'Ukraine, sur la rive gauche de la Tisa, avec les Monts Igniș (Munții Ignișului) au sud. La première mention écrite du village date de 1373 sous le nom de Zapancha.
Dans cette commune, on trouve le cimetière joyeux de Săpânța (en roumain : Cimitirul Vesel din Săpânța). Ce cimetière entoure l'église orthodoxe Nașterea Maicii Domnului (église de la Naissance de la Vierge Marie) du village et a la particularité d'avoir ses tombes ornées de stèles funéraires en bois peintes de couleurs vives, représentant une scène de la vie, une activité ou les causes du décès de la personne inhumée, accompagnés d'un poème, parfois nostalgique, souvent humoristique, dédié à la mémoire du mort.
À Săpânța, tout a commencé en 1935 quand un artisan local, Stan Ioan Pătraș (1908-1977), a sculpté une première épitaphe sur une croix de chêne décorée dans des couleurs vives. Ce faisant, il renouait avec d'anciennes traditions valaques (joyeuses obsèques, rituels funéraires festifs, libations et toasts portés au cours de repas commémoratifs…) depuis longtemps oubliées sous l'influence de l'Église, qui, comme ailleurs en Europe, considère la mort comme un moment dramatique et solennel.
Les dames aussi ...
Plusieurs centaines de joyeuses stèles existent à présent : de forme rectangulaire et richement ciselées de motifs géométriques, floraux ou astronomiques, elles sont couronnées d'une croix à deux ou trois banches, surmontées d'un petit toit. Sur un fond à dominante bleue, des scènes de la vie et de la fin du défunt sont figurées, surmontant généralement une poésie allégorique, souvent humoristique, évoquant son caractère. Les motifs de certaines stèles décrivent les circonstances accidentelles du décès ou représentent des scènes collectives de la vie du village. C'est notamment le cas depuis que le disciple de Pătraș, Dumitru Pop, lui a succédé après sa mort en 1977.
Le « joyeux cimetière » compte plus de 800 stèles au début du XXIe siècle4 est devenu l'une des grandes attractions touristiques de la région.
Dans cette commune, on trouve le cimetière joyeux de Săpânța (en roumain : Cimitirul Vesel din Săpânța). Ce cimetière entoure l'église orthodoxe Nașterea Maicii Domnului (église de la Naissance de la Vierge Marie) du village et a la particularité d'avoir ses tombes ornées de stèles funéraires en bois peintes de couleurs vives, représentant une scène de la vie, une activité ou les causes du décès de la personne inhumée, accompagnés d'un poème, parfois nostalgique, souvent humoristique, dédié à la mémoire du mort.
À Săpânța, tout a commencé en 1935 quand un artisan local, Stan Ioan Pătraș (1908-1977), a sculpté une première épitaphe sur une croix de chêne décorée dans des couleurs vives. Ce faisant, il renouait avec d'anciennes traditions valaques (joyeuses obsèques, rituels funéraires festifs, libations et toasts portés au cours de repas commémoratifs…) depuis longtemps oubliées sous l'influence de l'Église, qui, comme ailleurs en Europe, considère la mort comme un moment dramatique et solennel.
Les dames aussi ...
Plusieurs centaines de joyeuses stèles existent à présent : de forme rectangulaire et richement ciselées de motifs géométriques, floraux ou astronomiques, elles sont couronnées d'une croix à deux ou trois banches, surmontées d'un petit toit. Sur un fond à dominante bleue, des scènes de la vie et de la fin du défunt sont figurées, surmontant généralement une poésie allégorique, souvent humoristique, évoquant son caractère. Les motifs de certaines stèles décrivent les circonstances accidentelles du décès ou représentent des scènes collectives de la vie du village. C'est notamment le cas depuis que le disciple de Pătraș, Dumitru Pop, lui a succédé après sa mort en 1977.
Le « joyeux cimetière » compte plus de 800 stèles au début du XXIe siècle4 est devenu l'une des grandes attractions touristiques de la région.
Dernière édition par JJ le Ven 18 Fév 2022 19:08, édité 1 fois.
Jean-Jacques
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