Salut les amis!
Ce nouveau post ce sera fait attendre, il est donc un peu long, j'ai eu du mal a trouver une bonne connexion ces derniers temps mais voilĂ ...
...en voyage il arrive souvent que rien ne se passe comme prévu. C’est encore le cas cette fois-ci. De Cuenca nous nous rendons à Loja. La route est mauvaise, quand elle est goudronnée, avec des trous gros comme des cratères dans lesquels on pourrait nager.
Le trajet est long. La brume nous entoure, on ne peut mĂŞme pas passer le temps en regardant le paysage.
Aujourd’hui c’est le 1. Mai, beaucoup de personnes se déplacent, le bus est plein. Certains doivent rester debout. A un moment quelqu’un s’écrit: «Le coffre à bagage est ouvert!» tout le monde s’agite. Combien de valises sont déjà tombé sur la route?
Aucune, heureusement, c’est «normal» annonce le chauffeur, c’est pas le coffre à bagage, c’est la porte du moteur...
Une heure avant Loja un craquement se fait entendre sous le bus et puis plus rien, le moteur s’arrête. Le chauffeur descend, et se met à fouiller dedans. En le voyant ressortir noir comme un charbonnier on pense que ca va durer un moment. Par chance on s’est arrété exactement devant une Minitienda, on ne mourra donc pas de faim. La petite vieille qui nous vend des pains au fromage admet que c’est son jour de chance, aujourd’hui elle va certainement faire son chiffre du mois.
Nous espérons pouvoir continuer avec ce bus. Quelques impatients décident de continuer en grimpant sur un camion passant par là , d’autre montent dans un autre bus.
Après plusieurs éssais de démarrage et un Chauffeur maintenant couvert de cambouis on peut reprendre la route. Ca m’impressionne toujours: les chauffeurs de bus sont également capable de le réparer, ils font ça aussi chez nous?
Nous ne restons pas longtemps à Loja, la ville ne nous plaît pas trop. Notre but est Vilcabamba, un petit village dans une vallée verte, entouré de montagnes qui ont l’air couvertes de mousse. Ce serait la vallée de la jeunesse éternelle. Il faut que l’on aille voir ça, avant de passer au pérou
Il ne pleut que le jour de notre arrivée, ensuite nous serons gâté par le soleil. Le climat ici est printanier, et l’atmosphère en général, très bonne. La place principale avec l’église est entourée de petites tiendas (épiceries), où l’on peut acheter des produits naturels. Le week-end on s’assoit sur la place, buvant une bière et savourant une brochette au barbecue en étant jalousement observé par un chien affamé. Il y a pas mal d’occidents ici. La faute au cactus hallucinogène San Pedro, beaucoup de hippies ont arrêté leur route ici. D’autres, plus récemment, ont choisi de s’installer dans cette petite vallée paisible et de faire prospérer une ferme.
Nous ne voulions en fait que passer le week-end ici, et, enfin, nous rendre au Pérou. Mais il en sera autrement, non, le cactus n’y est pour rien...
Manuela a depuis plusieurs jours une douleur à l’épaule. Comme ca empire, nous décidons de nous rendre à l’hôpital. Le docteur diagnostique une tendinite, repos forcé et médicaments sont donc au programme. On va devoir laissé le sac à dos pour un petit moment...
Et comme si ca ne suffisait pas la pauvre se chope la grippe, pas mal pour une première journée dans la vallée de la jeunesse éternelle....
Par solidarité je décide donc de me choper une rage de dents qui me conduira chez le dentiste pour 3 séances de 2 heures...
Tout ça parce qu’un dentiste Suisse ne m’avait pas bien arrangé une dent, il y a huit ans de ça, vu le prix (exhorbitant, comme toujours avec les dentistes suisses,

c’était d’ailleurs la première et dernière fois que je me faisais arnaqué de la sorte, j’ai ensuite toujours préféré aller chez moi dans le sud de la France lorsque j’avais des problèmes de dents, même avec le train et tout le toutim ca me revenait 70% moins cher, bref...) que j’avais payé pour ça, je devrais le poursuivre en justice....
Nous nous reposons donc de tout ça, nous nous trouvons dans un petit hôtel sympa avec une cuisine, l’ambiance est familliale et le temps génial.
Je pense que nous savons maintenant pourquoi les gens ici vivent jusqu’à 130 ans: ils ont de délicieux produits fermiers. Le pain est un vrai régal le miel également et il vient directement du parc national voisin, on trouve du yaourt fait maison et des fruits succulents. C’est le paradis. Et nous nous remettons du riz avec une cure de pâtes.
Avec toutes ce visites chez le docteur et tous ces médicaments, nous avons encore appris quelque-chose dont pourrait également profiter les pays occidents pour fair baisser le coût de la sécurité sociale.
Ici quand on reçoit une ordonnance pour des médicaments le pharmacien nous donnet le nombre exacte de cachets dont on a besoin, ni plus ni moins. Ca veut dire qu’il ouvre le paquet. Cette idée n’est pas mal du tout, au lieu de toujours devoir acheté un paquet entier!
Ahh c’est sûr que les labos pharmaceutiques ne vont pas être content si on adopte tous cette pratique...
Le jeudi on reprend la route, direction Zumba, à la frontière. Le bon côté de ce contretemps médical est que maintenant la route est certainement sèche. Ce passage de frontière est le plus difficile des trois possibilités existantes pour se rendre au Pérou durant la saison des pluies la route est impraticable.
Mais maintenant tout va bien... en route pour le Pérou, gonflé à bloc!
A six heures du matin nous quittons les vertes montagnes de vilcabamba, direction Zumba. Un superbe lever de soleil nous salut et plonge les alentours dans une magnifique lumière.

Le paysage change radicalement. Les verts sommets sont remplacés par une sorte de jungle couvrant les montagnes, on dirait de la mousse surdimensionné qui part en hauteur. La piste en terre serpents dans la montagne, traverse des vallées d’un vert tellement saturé que s’en est presque irréel.
Des petites cascades éclaboussent la route et continuent en formant un petit ruissant en contrebas. Le bus se balance de droite à gauche, les trous de la piste nous soulèvent de nos sièges.
Cette route se place tout en haut du Top 10 des plus beau trajets en bus, elle traverse pas moins de deux réserves naturelles et un parc national, excusez du peu...
Nous arrivons à zumba plus tôt que nous ne pensions. Après le spectacle de la nature auquel nous avons eu droit, Zumba est un peu...décevant. Nous pouvons malheureusement pas continuer, le prochain bus est trop tard et il n’y a rien pour dormir à la frontière, il vaut donc mieux continuer le lendemain.
Zumba est un petit village endormi avec une garnison militaire, point. Nous aurons encore l’occasion de goûter au talent culinaire équatorien: riz sec et poulet tiède. C’est pas ça que l’on regrettera.
Notre chambre à également connu des jours meilleurs. Minuscule et sombre avec une fenêtre sans vitre donnant sur le couloir, on peut suivre en direct les allers retoure au toilettes et les tirages de chasse. Quand est-ce qu’on part?
Le matin arrive enfin et se montre sous son meilleur jour, le soleil brille, on peut continuer. Notre moyen de transport est cette fois un camion sur la quelle on a aménagé des bancs en bois et mis un toit. Le bon coté de la chose: on a pas de fenêtre sales qui nous gênent pour les photos.

Ce trajet est à nouveau magnifique, semblable à celui de veille. On a du mal à imaginer qu’il y ait un poste frontière ici. Après une heure et demi apparait un fleuve et un pont... Ca doit être la frontière.
Du coté équatorien il y a en tout et pour tout: une épicerie qui fait du change, un comedor, si on veut manger un peu de riz sec avant de passer au Pérou, sait on jamais et le douanier. Nous dérangeons ce dernier qui doit bouger de sa place au soleil pour se rendre dans son "bureau". Nous remplissons un formulaire, il lit littéralement notre passeport, il n’a jamais du voir autant de tampons et on peut sentir son esprit partir en voyage. Il nous donne notre tampon et on va changer quelques dollars pour ce qui sera notre nouvelle devise: le «Nuevo Sol».
Nous traversons le «Puente Internacional» (le pont international, attention ca rigole pas) couvert de café que les paysans du coin ont mis à sécher au soleil. Encore quelques pas et nous sommes au Pérou!
On nous envoit dans la dernière cabane en bois, la «Migración». Il fait très chaud, nous rentrons dans un bureau où un ventilateur frappe désaxé produit un bruit de frappement régulier, un homme et une femme sont assis devant un ordinateur. Le claquement énervant du ventilateur ne semblent pas les déranger.
Nous remplissons à nouveau deux formulaires, l’homme tape quelque chose sur son clavier. La femme remarque alors: «En Equateur ils vous ont mis la date d’hier sur le tampon». Et c’est grave? «Non, vous avez simplement mis une journée à traversé le pont» et tout le monde éclate de rire.
Nous somme ensuite envoyé dans la cabane adjacente.
Ici des enfants jouent par terre, ils nous regardent avec des grands yeux et s’écrient: «Hoooolaaaaa» en nous voyant, une femme tricote. Le fonctionnaire en charge prend notre formulaire, y pose un sceau et signe. On demande si on a droit à un visa de 90 jours. Ah, pour ça il faut retourner dans la première cabane.
De retour dans la pièce au ventilateur bancale, on nous donnera nos 90 jours.
Bon, maintenant comment part-on d’ici? Aucun bus à l’horizon. On ne voit que deux voitures blanches, là . Nous remarquons vite que ce sont des «Taxis», plus exactement des collectivos, notre seule possibilité. On attend jusqu’à ce qu’il y ait 5 passagers. Trois derrières et deux sur le siège passager. Tout à fait normal.
La piste est vraiment dans un état lamentable. Dans d’autre pays on ne verrait que des 4X4 l’emprunter, mais nous la passons avec une bonne vieille Toyota Corolla chargé à bloc. Tout se passe bien, on est simplement secoué dans les règles. A part ça, ici aussi le paysage est magnifique. Des mini villages avec des maisons d’adobe et partout du café mis à sécher au soleil. En une journée on a vu plus de café qu’en 2 mois en Colombie!
A San Ignacio les passagers nous accompagnant veulent aussi aller à Jaén, nous les suivons donc. Ils pensent qu’une voiture est plus rapide qu’un minibus. Comme nous n’avons de toutes façons encore aucune idée de la manière dont fonctionnent les transports au Pérou, on est d’accord avec l’idée de la voiture. Le transport est un peu plus cher qu’en Equateur. Ces «taxis longue distance» sont très appréciés, il y en a une quantité incroyable.
Nous attendons à nouveau que la voiture se remplisse avec 5 passagers, et c’est parti. Le solei brûle aujourd’hui, nous fonçons sur la piste caillouteuse et poussiéreuse. Autour de nous d’énormes montagnes en forme de canyon, et ensuite des terrasses de riz verts-kitsch, à notre gauche un fleuve, le paysage qui s’étend devant nous nous laisse à nouveau sans voix. Si ca continue comme ça au Pérou, on a pas fini de s’émerveiller...
Couvert de poussière, épuisé, mais comblé nous atteignons Jaén. Aucun de nous ne souhaite continuer, on en peut plus. Chachapoyas peut attendre. Jaén est une grande ville, un peu chaotique avec beaucoup de Mototaxis.
De nouvelles senteurs, sensations et de nouveaux bruits – nous sommes vraiment au Pérou.
Le jour suivant nous cherchons un bus pour Chachapoyas. Le système de transport est un peu déroutant ici. Beaucoup d’entreprises, vont dans toutes les directions possibles. Nous trouvons un minibus pour Bagua Grande, où nous devons changer. A Bagua nous rencontrons un couple de péruviens, qui vont passer le weekend à Chachapoyas. A cet instant nous ne savons pas encore que nous passerons toute la journée ensemble...
A nouveau nous ne trouvons pas de bus, seulement ces Taxis, en tout cas c’est ce que l’on nous dit. Nous avons déjà tous payé et nous ne devons même pas attendre un cinquième passager: «Pour l’instant on ne peut aller que jusqu’à Pedro Ruiz». Pardon? On ne comprend pas bien. La route est bloquée à peu près 50 km avant Chachapoyas, pour cause de travaux ils font explosé lamontagne et la route est réouverte à 18.30 à la circulation... Ma foi, de toutes façons on a pas le choix! Vamos...
Nous roulons vers Pedro Ruiz et comme le chauffeur lui non plus n’a rien d’autre à faire il s’arrête tou au long du chemin afin de nous faire connaître les environs. Nous sommes arrêté à une cascade quand viennent quatre jeunes filles voulant absolument être prisent avec nous en photo devant la cascade, ca serait pour un „projet“... oui, oui.
Alors nous sourions bravement devant la caméra avec chacune d’entre elle avant de faire une photo de groupe.
A Pedro Ruiz nous déjeunons. Ah oui au fait, c’était également du riz mais pas sec, fait avec un peu plus d’amour et, surtout, une sauce avec Oh miracle culinaire, des pommes de terres! Enfin... quel luxe, tout a du goût, on en revient pas, mais on frêne un peu notre joie, ca pourrait être seulement un coup de chance...
On fini par continuer notre route jusqu’au barrage. Il y a ici à peu près dix maisons, sinon rien. Nous sommes la troisième voiture et avons encore trois heure et demi à attendre...
Tout le monde descend et comme nous connaisons les Péruviens en tant que peuple sympathique et bavard il ne tarde pas à ce que tout le monde fasse connaissance et papote. C’est ainsi que nous rencontrons Alex, un Péruvien de notre âge. Il est très ouvert, et à beaucoup voyagé, ceci expliquant certainement cela. C’est un sacré bout en train et avec lui le temps passe plus vite. Lorsqu’il sort une bouteille de vin de son sac à dos et que nous mettons la main sur des Pop Corn, tout est prêt pour improviser un apéro.
Le vieux borgne et presque édenté, qui vient également de la voiture d’Alex, est aussi un sacré personnage. Il n’arrête pas de faire des allers et retours et nous ramènent des poignées d’herbes ou de plantes et nous en expliquent les vertus médicinales. Il se rend à Chachapoyas avec des gros sacs de riz remplis de plantes pour vendre sa médecine sur le marché.
Manuela a encore un peu mal à l’épaule et se met un bandage qu’elle est obligé de remette régulièrement, voyant ça Alex et le vieux lui lance: «Achète de la graisse de couleuvre!» A priori on pensait que c’était une blague. Mais apparemment ça serait une très bonne médecine pour ce qu’elle a. On va voir...
L’endroit étant normalement très calme, les poules et les coqs se promènent en toute liberté sur la route, quelques fois dangereusement près des camions qui se rendent au chantier.
Nous buvons du vin appuyé contre la voiture et admirons le superbe coq se pavanant fièrement devant nous, des plumes épaissent le recouvre jusqu’aux pattes, donnant l’impression qu’il porte des bottes, c’est un très bel animal, bien dodu. Nous pensons tous les trois qu’il ne devrait pas faire autant le beau, si près de la route, il vit dangereusement. Nous faisons quelques blagues et rigolons bien, quand arrive un camion, plein gaz, le coq passe entre les roues de devant mais s’agite trop, paniqué, et nous voyons, choqués comment sa tête se fait applatir sur l’asphalte par les roues arrière de la machine. Des plumes volent partout et une grose tâche de sang marque la scène...
On en croit pas nos yeux, et Alex lance: "Ce soir, chez la propriétaire il y a aura une bonne «Soppa de Gallo»"
C’est enfin six heures et demi, tout le monde s’agite, les moteurs chauffent depuis cinq minutes. Lorsque les barrières sont ouvertes, l’on croirait assisté à un départ de rally. Les chauffeurs rivalisent de maneuvrent à se rompre le cou pour se doubler, on mange de la poussière, il fait nuit noire et nous espérons que notre chauffeur connait bien la route.
Mais nous arrivons Ă Chachapoyas sain et sauf.
Bien qu’il fasse noir la petite ville à l’air bien sympathique. Alex nous indique un hôtel et nous reçevons grâce à lui une bonne réduction. On peut même manger sur place, un menu pour tout le monde, délicieux. On peut à peine le croire, la nourriture est belle et bien bonnne ici!
Le ventre plein, Alex nous amène dans une discothèque où la piste ne désemplit pas. Le DJ est resté bloqué dans les années 80 mais c’est marrant. Un mélange de Hits oubliés et de mauvaise Salsa.
Nous avons bientôt les yeux qui se ferment tout seul, cette journée était vraiment trop. On en a pris plein les yeux, on a été assez secoué et avons eu notre dose de Hit des années 80, on veut seulement aller dormir...
Chachapoyas est la capitale de la région Amazonas. Les Chachapoyas étaient un peuple indigène des andes et peuplait ici une grande région, avant les incas. En Quechua Chachapoyas signifie quelque chose comme: peuple des nuages/brumes.
Ils ont construit à partir de 800 après JC la forteresse «Kuelap», ce qui en Quechua signifie: place forte. Kuelap est un lieu très important de cette culture du nord du Pérou, malheureusement pas aussi connu que Macchu Picchu. Nous aimerions beaucoup voir cette imposante construction.
La seule possibilité depuis la petite ville de Chachapoyas de se rendre seul là -bas est de prendre la seule et unique voiture qui part à quatre du matin pour Kuelap. Pourquoi pas.
Encore endormi nous déambulons jusqu’au marché. Comme d’habitude nous attendons d’autres passagers, cette fois-ci seulement quatre. Nous voyons évidemment rien du trajet, jusqu’à que tous les autres passagers soient descendus et que le chauffeur nous amènent tous les deux jusqu’à Kuelap dans un lever de soleil timide. Nous pouvons voir les imposantes montagnes émergées de l’obscurité. La pleine lune éblouissante, aide le soleil faiblard à nous montrer le chemin. «Fin de la route on s’arrête là » nous lance notre chauffeur. On frissone un peu en sortant de la voiture, c’est vrai que nous sommes monté à 3000 mètres . Il fait de plus en plus en clair, le chauffeur nous montre le chemin qui nous amènera jusqu’à la forteresse, un peu plus haut. Il est à peine six heures demi.
Nous marchons une demi heure jusqu’à la place forte. Nous n’assisterons pas à un vrai lever de soleil, mais la façon dont le soleil sort doucement des nuages et plonge la nature dans une douce lumière dorée nous laisse pantois, superbe. Et puis il y a cette vue à couper le souffle, derrière nous, l’énorme mur de la forteresse, devant nous une vallée et d’énormes montagnes l’enserrant, stupéfiant. Et le meilleur dans tout ça c’est que nous sommes absolument seuls...


En premier nous déballons notre petit déjeuner, délicieux dans l’air frais du matin. Et comme les tickets d’entrées ne s’obtiennent qu’à huit heures, nous explorons les environs et allons déjà voir la forteresse d’un peu plus près, la lumière est parfaite, j’en profite un maximum.


Kuelap est composé de plus de pierres que les pyramides de Gizeh sur une superficie de 600m2. Le complexe entier possédait à peu près 700 bâtiment, ce qui est plus que le fameux Machu Picchu, par contre on ne sait pas si le lieu était habité en permanence.
C’est une quantité incroyable de pierre qui parfois ont été ramené de 5–10 km de distance...
Nous montons tout en haut, où la vue est encore plus impressionante et attendons en se réchauffant au soleil que le responsable du guichet arrive.

Celui-ci est très bavard et ne comprend pas du tout pourquoi tous les touristes courent au Macchhu Picchu, Kuelap est si beau et important également. Comme il a raison, mais ce n’est pas aussi connu.
Nous retournons à notre forteresse. A l’intérieur on a reconstruit une maison, le reste est soigneusement conservé en l’état. Les maisons étaient toutes rondes, typique de cette culture, dans les autres régions andines par contre, les structures rectangulaires sont majoritaires.


Partout la nature s’impose, les arbres sont couverts d’innombrables bromélia, on se croirait dans un conte fée. Plein de petites fleurs apportent encore une touche de couleur.


Nous passons beaucoup de temps, dans et autour de la forteresse et découvrons également les tant attendu lamas


Vu qu’il n’y a pas de voitures pour rentrer, nous empruntons sur le coup de midi le chemin qui nous mènera 110 mètres plus bas au village de Tingo. Au début nous passons quelques maisons d’adobe, mais très vite il n’y a plus rien que la nature. La flore est d’abord assez rare, pour devenir de plus en touffu, et juste avant Tingo nous serons entourés de nombreuses espèces de cactus. Nous sommes très heureux après quatre de descante d’arriver enfin au village acceuilli par une horde de perroquets verts dans un champ de maïz. A Tingo nous attrapons une voiture qui nous ramène à Chachapoyas.
Nous aimerions rester plus longtemps dans la région, mais comme la route de Chachapoyas est bloqué la journée, la visite des autres ruines et cascades est rendu beaucoup plus difficile. Ca sera pour notre prochaine visite du Pérou, promis.
Quelques jours plus tard nous prenons le bus pour Leymebamba. C’est un petit village très sympathique, où ils sont en train de paver toutes les rue et la plaçe, très joli. Les gens ici, sont incroyablement aimable, les jeunes et les vieux vous saluent, on doit faire attention, de bien rendre chaque salut. Un village vraiment charmant. Nous visitons le très intéressant «Museo de Leymebamba» ou plus de 200 momies de la lagune des condors sont exposées et entretenues. Et pas seulement, on peut également voir des habits, accessoires et ustensiles de cette culture très bien conservés.

De Leymebamba il y a un bus tous les deux jours pour Celendi, nous réservons donc deux places pour le vendredi.
Le vendredi matin nous montons dans le bus et commencons à grimper toujours plus haut dans les montagnes. La vue est imressionante! Bien qu’ayant habité 10 ans en Suisse, j’ai tous simplement l’impression que je n’avais jamais vu de montagnes avant ça..., elles sont énorme, nous encerclent, elles montent partout vers le ciel en des pics impressionnant, c’est très imposant.
Nous continuons à grimper et arrivons à être bien plus haut que les nuages qui, de là -haut paraissent comme des moutons dans une prairie, on voit nettement leur ombre en dessous. Drôle de sensation. La végétation devient aride, jusqu’à il n’y est plus rien, à part quelques touffes d’herbes.

La piste serpente le flanc de la montagne, comme c’est très étroit on est souvent très près de la pente. (Le camion sur le toit en bas du ravin fini de nous rendre un peu nerveux...) Nous finissons par redescendre et la végétation redevient plus riche.
A part Balsa nous ne traversons aucun village, de temps en temps nous voyons une poignée de maisons sur l’autre flanc, c’est tout.
Nous nous arrêtons pour un petit déjeuner et un peu avant Celendinnous aurons droit à une crevaison mais comme toujours le chauffeur règlera ça rapidement, observés par les passagers descendus du bus.
Après huit heures du trajet le plus impressionant que nous ayons fait jusque là nous arrivons à Celendin. Mais demain nous continuons, il n’y a pas grand chose à faire ici, en fait rien du tout.
Samedi matin à quatre heure et demi le réveil sonne, on se lève à nouveau aux aurores. Il fait très froid. Mais notre cerveau n’a pas encore bien démarré et n’a pas pensé à prendre un pull.
Le trajet pour Cajamarca commence dans l’obscurité et nous arrivons rapidement dans la grande ville. Nous allons rester ici un petit moment.
Et voilĂ vous savez tout

a plus...
P.S.: La graisse de couleuvre, ça marche vraiment...!