C'est à une technique de diaphragme de ce genre que je pensais pour le développement d'un système réellement anti poussière, au moment du changement d'objectif sur un boitier reflex, surtout dans des conditions de prises de vue défavorables d'un point de vue des particules flottant dans l'air, en extérieur au moment des photos de fleurs ou dans un intérieur poussiéreux ou dans des safaris photos où des quantités de poussières restent en suspend même longtemps après le passage d’un 4x4….
Un tel diaphragme à 19 lames pourrait être installé à l'intérieur du boitier, à une distance du capteur déterminée par les contraintes optiques et mécaniques imposées par la taille et la conception du boitier. Et selon qu’il s’agit d’un capteur APSC ou d’un capteur plein format.
L'ouverture et la fermeture de ce diaphragme interne au boitier, seraient entrainées par un système mécanique de cames liées au mouvement de rotation de l'objectif lors du retrait ou de la mise en place de l'objectif : fermeture complète du diaphragme lors du retrait de l'objectif et ouverture complète du diaphragme lors de la mise en place de l'objectif. Le processus de fermeture complète du diaphragme interne étant conditionné par l'utilisation du bouton de libération permettant d'enlever l'objectif.
A l’inverse, pour l'ouverture complète du diaphragme, l'alignement des bagues de l'objectif sur celles du boitier pourraient aussi enclencher le mécanisme de cames, la rotation de l'objectif lors de la mise en place ouvrant alors complètement le diaphragme de manière à ne pas gèner le faisceau de lumière entrant.
L'intérêt d'un entrainement manuel de la fermeture et de l'ouverture du diaphragme interne au boitier serait d'éviter de prévoir une motorisation coûteuse et qui demanderait des batteries plus puissantes. Là, le mouvement ordinaire nécessaire au retrait de l'objectif fermerait le diaphragme interne et la remise en place d'un autre objectif l'ouvrirait à nouveau.
Bien sur cela demanderait pas mal de design technique mais je pense que la marque qui proposerait un tel système anti poussières pourrait avoir un avantage technique et commercial considérable sur ses concurrents, surtout si le système était conçu pour permettre l'utilisation des objectifs existants sur les nouveaux boitiers équipés de ce système anti poussières.
Voici deux images que j'avais envoyées à Sony pour illustrer le principe du mécanisme.
Diaphragme grand ouvert, puis diaphragme hermétiquement clos.

Je certifie être à l'origine de cette idée et en être totalement propriétaire...
J'ai le même texte ou à peu près, disponible en anglais
Je ne demande comme récompense que le plaisir d'avoir aidé mes amis photographes dans la résolution de ce problème agaçant des poussières et particules diverses sur les capteurs.