Nouveau A7XX en bref?...

[jr56]

Pourquoi j'utilise encore ce bitogno: ancienne école sans doute, coté St Thomas aussi...

Pour moi une photo se fait avant de déclecher, et apprécier la PdC fait partie du processus. Maintenant je n'ai jamais dit que je m'en servais à chaque photo: par exemple en paysage effectivement, encore plus en reportage (type photo de rue...) on est plutot en MF et on se cale à l'hyperfocale après avoir choisi son diaph. (mais l'hyperfocale semble un autre "bitogno" que ceux qui sont néés à la photo après l'apparition de l'AF ne semblent pas forcément connaître).

A souligner d'emblée que le test de PdC permet non seulement d'apprécier la zone de netteté, mais aussi le degré de floutage de ce qui est hors zone de PdC. OK, c'est de toute façon imprécis, mais avec l'habitude et l'expérience, c'est une aide appréciable et en tout cas mieux que rien. Mais comme pour l'expo, il faut interpréter ce que donne le matériel en fonction de la scène et des réglages, et là l'expérience joue à plein. Si on ne se sert que très occasionnellement deu test de PdC, il est évident que cette expérience manque et donc qu'on n'en tire rien de déterminant.

Coté St Thomas (OK, "Heureux ce qui n'ont pas vu et qui ont cru", évangile selon St Jean en plus il me semble! ), ou sans doute plutot esprit auto-critique lié à ma formation scientifique où on apprend à se méfier... de soi-même, quand je compose une scène avec une gestion fine de la PdC (je veux que tel élément soit bien net, tel autre par contre bien flouté...) appuyer sur le bitogno permet une vérification/confirmation de ses choix basés sur l'expérience; et parfois on corrige! Même sur certaines photos d'action (sport... avec passages répétitifs) cela peut aider: on cale sa MaP et la PdC aux petits oignons sur un point fixe, avant passage du "mobile", on se met en MF sans plus toucher à rien et on déclenche sur des repères pré-repérés (bof, pas du beau français celà! ) à l'avance (pratique là aussi peu connue de ceux qui sont nés avec l'AF et en attendent tout).
Quand je veux éliminer de l'avant ou arrrière plan un élément disgracieux mais inévitable(grillage notamment), au-delà de la zone de PdC, je regarde la visibilité résiduelle de la chose (ma culture perso, héritée certainement de l'argentique en diapo, étant de la minimiser à la prise de vue, et non pas de l'éliminer en post-production par ex. en "tamponnant", ce qui pour moi relève du trucage, pas de la photo - pour éviter toute polémique, ce n'est aucunement un jugement de valeur pour ceux qui pratiquent l'inverse je précise, je donne juste ma pratique pour expliquer mes besoins de test de PdC sur un boitier ) .

Et en macro, pour moi c'est l'évidence, en tout cas, je n'ai pas assez d'expérience en macro pour que mon cerveau ait intégré d'emblée la PdC que je vais obtenir et surtout les floutages des élements perturbateurs (surtout quand on utilise des diaph. très fermé qu'on n'utilise pas (plus) en photo traditionnelle).
L'assombrissement... cela fait longtemps que j'ai appris à ne plus le voir pour me focaliser sur la zone de netteté (là aussi l'expérience aide ).

C'est clair que par contre au théatre où tu sembles le plus souvent à très grande ouverture (donc de toute façon très peu de PdC) sur des composition forcément assez répétitives, on a en quelque sorte mémorisé dans les premières prises de vues (voici longtemps) les réglages qui conviennent. En plus, tu n'as certainement rien à flouter en avant plan et ton arrrière plan est sombre/noir ou si il y a un décor de fond de scène éclairé, il est plus ou moins plan à distance fixe et fait partie de ta scène. Bref seule la PdC t'importe, beaucoup moins le floutage de ce qu'il peut y avoir devant ou derrière.

[Okapi]

J'irais même un poil plus loin que JR, ma politique est "Toujours FO" avec mes nouveaux objos qui sont fait pour(et en photos volées), et cela comprend le 300f2,8, le 135 et le 85CZ, là je ne me soucie jamais de la pdc puisque je suis au taquet, mais comme dit JR, quand l'arrière-plan est important c'est aussi une très bonne manière de prévisualiser ce qui va arriver, en partant du principe que ce sera pire que ce que je vois, j'arrive pas trop mal à tirer ma bille du jeu.
Je fais aussi ainsi avec le 70-400 qui supporte très bien l'ouverture maxi, mais en réglage court je dois parfois fermer plus pour avoir la scène au complet et le testeur m'aide bien(scènes de canetons que je vais poster par ex. )

[AlphaDream]

Je ne fais pas que de la photo de théâtre, et le seul cas où ledit bitogno m'a semblé impératif est la macro (je ne fais pas de studio ou de packshot). Hélas, à moins de faire de l'artistique à grande ouverture, quand on est à f/16 et au-delà, on ne voit plus rien dans le viseur quand le bitogno ferme le diaph.
Dans les photos que je fais, je me rends compte que je n'ai souvent pas le choix, l'ouverture étant dictée par les conditions de prise de vue. Donc au final pour mes pratiques photo majoritaires (théâtre, portraits, paysages, reportage et macro), soit c'est inutile, soit c'est inutilisable à cause de la perte de lumière dans le viseur.
Après, ça peut relever du plaisir de la composition, pour prévisualiser ce qu'on verra effectivement sur l'écran ou le papier, mais d'un point de vue strictement utilitaire, c'est pour moi sans intérêt hors phase d'apprentissage de la photo.
Ce qui ne vous empêche pas de penser autrement...

[nyarlathotep]

Bon, sinon, ça arrive ou pas quoi ?

[seb060]

Sans doute pas avant Septembre 2010.

[Lionel]

Sans doute pas avant Septembre 2010.

Cool pour le brame

[rascal]

septembre c'est l'annonce...

[dewoolf]

septembre c'est l'annonce...

du brame ?

je plaisante mais amha, remarque très pertinente rascal, keep cool donc

[rascal]

bah oui, le brame, c'est bien une annonce (matrimoniale d'ailleurs!)

[vroum]

quand on est à f/16 et au-delà, on ne voit plus rien dans le viseur quand le bitogno ferme le diaph.

Si, en général on voit une très belle figure de diffraction bien colorée qui brouille encore un peu plus le viseur .

[EGr]

Exact, et c'est d'ailleurs davantage elle que l'assombrissement du viseur en lui-même qui est gênant.