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Message Dim 04 Jan 2009 20:10
Oui, pour moi, c'est le contre-jour (un fond très clair est aussi qualifié de contre-jour, cela revient au même que le soleil!) et les fines branches qui expliquent tout cela.
L'ouverture n'y est pas grand chose: il fallait décaler l'expo pour sur-exposer le sujet principal (l'oiseau); fermer le diaph. si l'augmentation de la vitesse te faisait rester à la même expo ne pouvait rien changer. Ou alors débouher avec un coup de flash.
C'est typiquement le cas, où avec un peu d'expérience, on ne cherche même pas à changer le mode de mesure (spot), on surexpose d'office pour bien exposer l'oiseau...
Les liserés violets et verts ne sont pas des aberrations chromatiques au sens strict (pas dues à l'optique) mais proviennent là aussi du sujet (arbre) à "contre-jour": la lumière assez intense est diffractée (déviée) par les fines branches, et de façon différente selon la longueur d'onde (couleur). En général violet en avant du plan focal et vert en arrière (à moins que ce ne soit l'inverse). Classique pour les petites branches d'arbres sans feuille (hiver) sur fond de nuages clairs (très lumineux en général). Là pas grand chose à faire à la prise de vue à ma connaissance (sinon diaphragmer un peu plus, histoire de mettre plus de branches dans la zone de netteté? mais comme on cherche plutot en général à isoler (PdC réduite) et surexposer le piaf (ou l'écureuil...)...). En anglais, cela doit s'appeler le "purple fringe" = franges pourpres, je ne sais pas s'il y a un terme français consacré pour le phénomène).
En tout cas le beer can n'y est pour rien. J'ai la mĂŞme chose avec un 300/2,8 ou 400/4,5 APO
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet