[officiel] Sigma 300-600mm f4

[Kayou]

...mais je préfère une photo moins piquée mais qui existe. Ca me sert de souvenirs.

Très bien pour un album de souvenirs, mais inapplicable pour un tirage d'exposition en grand format et inacceptable au vu des prix de ces super téléobjectifs.

Dire que certains font encore des expos à l'argentique et qu'on trouve encore bon nombre de photos accrochées dans des lieux privés ou publics avec du matériel bien moins qualitatif que ce dont dispose maintenant.
Et déjà faudrait voir combien de personnes vont tirer des photos, déjà en A2+. Au mieux c'est un album de mariage ou bien des tirages, le plus souvent ça va être les RS

Désolé mais votre argumentation ne me touche pas du tout, j'apprécie la qualité de l'image par ce qu'elle dégage et non pas par son coté "parfait' d'un point de vue rendu.

Après chacun son point de vue

[Peache]

Dire que certains font encore des expos à l'argentique et qu'on trouve encore bon nombre de photos accrochées dans des lieux privés ou publics avec du matériel bien moins qualitatif que ce dont dispose maintenant.
Et déjà faudrait voir combien de personnes vont tirer des photos, déjà en A2+. Au mieux c'est un album de mariage ou bien des tirages, le plus souvent ça va être les RS

Désolé mais votre argumentation ne me touche pas du tout, j'apprécie la qualité de l'image par ce qu'elle dégage et non pas par son coté "parfait' d'un point de vue rendu.

Après chacun son point de vue

Là, je te rejoins Kayou
L'émotion d'une image ne passe pas, forcément, par le piqué de cette dernière...
Ça peut quelque fois aider, mais le piqué n'est nullement rédhibitoire pour moi

[Alpin]

Tout à fait d'accord pour une scène de rue ou des photos patrimoine ou encore certains paysages. Mais pour la faune, je préfère une photo avec une très belle perception de netteté. Et une fois encore quand on achète un objo à 7000 boules on est en droit d'attente qu'il soit d'excellente qualité. A ce prix je refuse un simple convenable.

[jmr80]

...mais je préfère une photo moins piquée mais qui existe. Ca me sert de souvenirs.

Très bien pour un album de souvenirs, mais inapplicable pour un tirage d'exposition en grand format et inacceptable au vu des prix de ces super téléobjectifs.

Oui l'émotion d'une image prime sur la qualité du piqué, mais un smartphone n'est pas fait pour réaliser les images que l'on fera avec une focale de 300/600 mm

[bpol]

Voici un extrait d'un article dans une revue photo qui complète bien votre discussion :

le mot qui revient sans cesse est celui de qualité. On dissèque la dynamique des capteurs, on compare la résolution des optiques, on scrute le piqué au centre et sur les bords comme s’il s’agissait de la finalité même de la photographie. Cette obsession est devenue un prisme qui déforme notre rapport aux images, nous risquons d’oublier l’essentiel : la possibilité de prendre la photo.

« Le paradoxe est flagrant : nous vivons dans une ère où la technologie nous garantit des images d’une netteté quasi clinique, mais rarement a-t-on vu autant de photos dépourvues d’âme. »

Car avant d’être un fichier RAW calibré ou une impression grand format impeccable, une photographie est d’abord un acte. Un geste impulsif, une rencontre fugace, une lumière qui passe et ne reviendra pas. Trop souvent, à force de chercher la netteté parfaite, le piqué irréprochable, le bruit réduit au silence, nous passons à côté de l’instant. Or une image imparfaite, mais habitée à bien plus de force qu’un cliché techniquement irréprochable, mais vide. Certes, la maîtrise technique est un atout. Mais lorsque l’exigence de qualité devient une fin en soi, elle enferme la photographie dans un carcan.

[Peache]

Voici un extrait d'un article dans une revue photo qui complète bien votre discussion :

le mot qui revient sans cesse est celui de qualité. On dissèque la dynamique des capteurs, on compare la résolution des optiques, on scrute le piqué au centre et sur les bords comme s’il s’agissait de la finalité même de la photographie. Cette obsession est devenue un prisme qui déforme notre rapport aux images, nous risquons d’oublier l’essentiel : la possibilité de prendre la photo.

« Le paradoxe est flagrant : nous vivons dans une ère où la technologie nous garantit des images d’une netteté quasi clinique, mais rarement a-t-on vu autant de photos dépourvues d’âme. »

Car avant d’être un fichier RAW calibré ou une impression grand format impeccable, une photographie est d’abord un acte. Un geste impulsif, une rencontre fugace, une lumière qui passe et ne reviendra pas. Trop souvent, à force de chercher la netteté parfaite, le piqué irréprochable, le bruit réduit au silence, nous passons à côté de l’instant. Or une image imparfaite, mais habitée à bien plus de force qu’un cliché techniquement irréprochable, mais vide. Certes, la maîtrise technique est un atout. Mais lorsque l’exigence de qualité devient une fin en soi, elle enferme la photographie dans un carcan.

Que ces mots sont justes...
Et je ne peux qu'y adhérer

[jmr80]

.../ Or une image imparfaite, mais habitée à bien plus de force qu’un cliché techniquement irréprochable, mais vide. /....

OK mais une image habitée et techniquement parfaite ça le fait bien quand même

[fvcpp]

[Didgsr]

Voici un extrait d'un article dans une revue photo qui complète bien votre discussion :

le mot qui revient sans cesse est celui de qualité. On dissèque la dynamique des capteurs, on compare la résolution des optiques, on scrute le piqué au centre et sur les bords comme s’il s’agissait de la finalité même de la photographie. Cette obsession est devenue un prisme qui déforme notre rapport aux images, nous risquons d’oublier l’essentiel : la possibilité de prendre la photo.

« Le paradoxe est flagrant : nous vivons dans une ère où la technologie nous garantit des images d’une netteté quasi clinique, mais rarement a-t-on vu autant de photos dépourvues d’âme. »

Car avant d’être un fichier RAW calibré ou une impression grand format impeccable, une photographie est d’abord un acte. Un geste impulsif, une rencontre fugace, une lumière qui passe et ne reviendra pas. Trop souvent, à force de chercher la netteté parfaite, le piqué irréprochable, le bruit réduit au silence, nous passons à côté de l’instant. Or une image imparfaite, mais habitée à bien plus de force qu’un cliché techniquement irréprochable, mais vide. Certes, la maîtrise technique est un atout. Mais lorsque l’exigence de qualité devient une fin en soi, elle enferme la photographie dans un carcan.

Que ces mots sont justes...
Et je ne peux qu'y adhérer

Je plussoie