Les livralakons du dinosaure - MÃ J 10/09/2017

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Le dernier m'aurait bien plus aussi ce dernier mais ... je n'ai trouvé qu'une occasion hors de prix.

C'est disponible chez l'éditeur. Donc ça peut se commander chez un libraire.

Par exemple 14,50€ ici

[jml6210]

Le dernier m'aurait bien plus aussi ce dernier mais ... je n'ai trouvé qu'une occasion hors de prix.

C'est disponible chez l'éditeur. Donc ça peut se commander chez un libraire.

Par exemple 14,50€ ici

Merci mais ... Actuellement indisponible

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Le dernier m'aurait bien plus aussi ce dernier mais ... je n'ai trouvé qu'une occasion hors de prix.

C'est disponible chez l'éditeur. Donc ça peut se commander chez un libraire.

Par exemple 14,50€ ici

Merci mais ... Actuellement indisponible

Désolé, cela semblait disponible quand j'ai mis le lien.

Je vais demander à mon libraire préféré de vérifier la disponibilité chez l'éditeur.

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Confìteor Deo omnipotent et vobis, fratres, quia peccàvi nimis omissiòne...

Dans le post présentant le livre de Carole Naggar, "David seymour, vies de Chim", j'écrivais de cet ouvrage; deux points, ouvrez mes guillemets "C'est d'ailleurs le seul livre en Français que je connaisse sur sa vie et son œuvre".

Or, rangeant mes bibliothèques pour tenter d'y faire rentre de nouveaux objets scandaleux (enfin, des livres...), j'ai du affronter une cruelle réalité: Sur mes étagères figuraient déjà 2 opuscules en français consacrés à David Seymour, antérieurs à celui-ci.

Je ne céderai pas à la tentation d'imputer à Aloïs ou à Belzébuth la responsabilité de mes errements. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.

Seul persévérer est diabolique aussi vais-je sur le champs m'employer à réparer une erreur d'autant plus regrettable que ces deux ouvrages présentent un nombre significatif d'images qui ne figurent pas dans "David seymour, vies de Chim" et qui montrent d'autres aspects du travail de ce fondateur de Magnum.

Le premier est signé de Carole Naggar également et porte le n° 138 dans la collection Photo Poche:

#289108: Consulté 6736 fois

Aimé fois - dont moi Exifs

David Seymour
Textes de Carole Naggar
Actes Sud, Collection Photo Poche n°138, Arles 2011, 144 pages, 13€
ISBN 978-2-330-00209-1

Le second est paru chez Phaidon:

#289111: Consulté 6736 fois

Aimé fois - dont moi Exifs

David Seymour (Chim)
Tom Beck (traduit de l'anglais par Jacques Guiod)
Phaidon, Paris 206, 128 pages, 24,95€
ISBN 0-7148-5807-2

Voilà. Je sais maintenant pourquoi Deus omnipotent m'a affligé de l'EVF de l'A7: c'est ma pénitence (Dieu est miséricordieux mais jusqu'à un certain point, faut pas trop le gonfler quand même)

En attendant l'arrivée du Cilice à pression multizones automatique commandé sur "Ah, ma Zone !", je vais aller noyer ma honte dans le HC 110

[dicco]

je découvre ce fil ... super initiative.
Ca m'intéresse beaucoup.
Je vais lire avec attention.
Merci pour le partage.
à suivre ?

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Bonjour,

Je suis allé voir l'exposition consacrée à Josef Koudelka au centre Georges Pompidou. Immense déception...

D'abord parce que le choix des images exposées ne me semble pas représenter le travail du photographe. Qui plus est, présenter des tirages de travail en 10x13, c'est quand même un petit peu se payer la fiole de l'aimable assistance publique. Si,si, quand même un petit peu.

Ensuite parce que l'éclairage de cette exposition est bien pire qu'indigent, il confine au sabotage: néons blafards vaguement dirigés par des bandes d'adhésif noir qui semblent avoir fait la guerre de cent-ans, spots halogènes dirigés frontalement sur les images dont les cadres ignorent l'existence même du verre anti-reflets... Affligeant...

Du coup je me suis replongé dans les livres consacrés à Josef Koudelka (notez la finesse de la transition ) et j'ai retrouvé un opuscule de la collection Photo Notes (cousine de la collection Photo Poche), alors publiée par le Centre National de la Photographie sous la direction de Robert Delpire:

#290585: Consulté 6371 fois

Aimé fois - dont moi Exifs

Vous l'avez sans doute deviné, tant votre sagacité est grande, cet ouvrage au format "poche" présente les images réalisées par Koudelka lors de l'entrée des troupes du Pacte de Varsovie à Prague en 1968 mettant fin au mouvement de
démocratisation engagé par les dirigeants de ce "Pays Frère"et connu sous le nom de" Printemps de Prague". Faites au plus près de l'action, en immersion dans la foule protestataire, ces images fortes faites par un photographes à l’œil acéré restituent remarquablement la tension et l'émotion qui ont marqués les derniers jours d'Août 1968 dans la république de Tchécoslovaquie.

Vous connaissez la différence entre un pays ami et un "pays frère" ? On choisit ses amis mais pas sa famille...

Des photos à regarder là

La collection Photo Notes a été reprise par les éditions Actes Sud. "Prague, 1968" est donné comme disponible sur le site de l'éditeur dans une édition de 1999. Je possédè l'édition originale de 1990. Il semble que l'édition de 1999 ait été augmentée: l'éditeur annonce 144 pages alors que celle en ma possession en compte 80. Vous trouverez ci-dessous les références des deux éditions.

Prague, 1968
Josef Koudelka, texte et légendes de Petr Kral
Centre National de la Photographie, Paris, 1990, Collection Photo Notes n° 3
ISBN: 2-86754-062-3

Prague, 1968
Josef Koudelka, texte et légendes de Petr Kral
Actes Sud, Arles 1999, collection Photo Notes n° N3, 144 pages, 13 €
ISBN: 978-2-8675-4062-2

[stiller]

Post édité à 13 heures 20 avec l'ajout d'un lien et un commentaire sur les deux éditions.

[dasie]

Merci pour ces bons conseils de lecture.

[Scribe]

Merci pour toutes ces infos Pourquoi dis-tu que l'expo "ne représente pas le travail de Koudelka" ? Je ne l'ai pas encore visitée, mais ce que j'ai vu du très intéressant catalogue me laisse plutôt penser que son travail sur Exils est richement décortiqué Évidemment, ce n'est pas une "rétrospective Koudelka", mais ça ne se présente pas non plus comme ça…

[stiller]

Effectivement, ce n'est pas une rétrospective Koudelka. Cett exposition est présentée comme une réflexion sur la genèse d'Exils, ce qui transparait clairement du catalogue de l'exposition. Mais l'exposition elle même est plus un mélange de photos issues d'Exils et d'autoportraits et d'images introspectives (les fameux tirage 10x13 consacrés à des lieux de bivouac par exemple) dont je n'ai pas saisi la cohérence. On ne retrouve pas la démarche fondamentale d'Exils et on ne comprend pas vraiment l' état d'esprit personnel de Koudelka.

En fait, l'exposition est un teaser de son catalogue dans lequel la démarche est plus claire, plus approfondie. Je ne l'ai pas acheté parce que le parti-pris de base ne m'intéresse pas, mais il apparait bien plus cohérent.

Pour l'éclairage par contre... Il n'était déjà pas bien fameux pour l'exposition Stettner - ce devait être la même base en fait mais je l'ai trouvé encor pire pour Koudelka. Cela donne l'impression que ce "Salon des Photographes" est un parent pauvre du Centre Pompidou.

[stiller]

Flânant dans une librairie spécialisée dans les livres "destockés" (à chacun ses perversions...) j'ai découvert par hasard un ouvrage d'un photographe Brésilien que je ne connaissais pas:

#293590: Consulté 6111 fois

Aimé fois - dont moi Exifs

Les images réalisées en 1992 sont, l'eusses-tu crû, consacrées aux visiteurs du Louvre, musée mondialement connu pour présenter un Saint Jean Baptiste peint par un certain Léonard, originaire de Vinci (la ville (FI), pas l'entreprise de TP),
le reste des collections étant notoirement insignifiant...

Des compositions très soignées faisant souvent appel à l'interaction entre les œuvres exposées et les visiteurs, un œil acéré et une pointe d'humour font de ce livre un ouvrage plaisant et même attachant. Le lecteur séduit retrouvera les mêmes caractéristiques dans l'ensemble du travail du photographe.

Alecio de Andrade est né en 1938 à Rio de Janeiro et s'installe à Paris en 1964 comme photographe professionnel et fut membre associé de Magnum de 190 à 1976. Il est mort à Paris en 2003.

Pour voir des images de la série sur les visiteurs du Louvre et en apprendre plus sur le photographe et son œuvre, c'est là


Le Louvre et ses visisteurs
Alecio de Andrade, préface d'Edgar Morin, essai d'Adrian Harding
Editions Le Passage, Paris-New-York 2009, 182 pages, 27 €
ISBN 978-284742-137-8

[Scribe]

Je sais que j'ai lu cet ouvrage il y a bien longtemps, mais je n'en ai plus qu'un souvenir très vague Est-ce que ce n'est pas celui-là où trois bonnes sœurs en cornettes regardent les corps nus des Trois Grâces ?

[stiller]

Je sais que j'ai lu cet ouvrage il y a bien longtemps, mais je n'en ai plus qu'un souvenir très vague Est-ce que ce n'est pas celui-là où trois bonnes sœurs en cornettes regardent les corps nus des Trois Grâces ?

Oui, entre autres, mais ce n'est pas la meilleure image du livre

Tu peux aller te rafraichir la mémoire sur le lien que j'ai posté ci-dessus.

[Scribe]

Tu peux aller te rafraichir la mémoire sur le lien que j'ai posté ci-dessus.

Effectivement ; merci beaucoup pour le lien. Les cadrages sont très "années 60" dans l'ensemble Il se ferait sacrément retoquer sur ADxD
Celle des bonnes sœurs est quand-même terrible : avec ce petit détail qu'elles se tiennent la main, terrorisées ou… émues…

[stiller]

Personnellement, je trouve les compositions généralement très riches et travaillées. Il faut souvent aller chercher les points de référence en arrière plan, traquer le "dialogue" visuel entre les tableaux et les visiteurs, regarder les lignes de force plutôt que celle des tiers, saisir les contrepoints...

Bien sûr il y a bien des membres coupés par ci, par là, des soupçons de penchitude, quelques flous mais il faut se souvenir que ce sont des instantanés pris en 1992 dans des conditions d'éclairage dignes de musées français avec des films qu'on ne poussait guère au delà de 800 ASA sauf à se prendre pour Paul signac.

J'aime beaucoup ce livre, en fait.

[Scribe]

Personnellement, je trouve les compositions généralement très riches et travaillées. Il faut souvent aller chercher les points de référence en arrière plan, traquer le "dialogue" visuel entre les tableaux et les visiteurs, regarder les lignes de force plutôt que celle des tiers, saisir les contrepoints...

Bien sûr il y a bien des membres coupés par ci, par là, des soupçons de penchitude, quelques flous mais il faut se souvenir que ce sont des instantanés pris en 1992 dans des conditions d'éclairage dignes de musées français avec des films qu'on ne poussait guère au delà de 800 ASA sauf à se prendre pour Paul signac.

Ah mais ce n'était pas une critique, au contraire. Il y a non seulement les conditions de prises de vues, mais c'est toute l'esthétique de l'époque, du moins chez les professionnels, qui faisait qu'on n'avait pas pour obsession l'image "propre", "nette", bien droite, bien sagement installée dans son cadre, etc., toutes considérations jugées accessoires, voire contre-productives. (Il me semble que tu fais erreur d'ailleurs sur la date des images : elles ne sont pas uniquement de 1992, mais beaucoup remontent aux années 1968-1970, d'autres sont de 1993-1994, etc.)