Pendant longtemps, et pourtant en diapo, je savais régler avec un bon taux de réussite totalement en manuel selon la scène, l'éclairage, les pièges de la composition... Même si je partais souvent de l'indication du boitier (mais elle même à interpréter, la multizone fiable à 95%, c'est assez récent


Cela m'a d'ailleurs sauvé la mise deux ou trois fois en cas de panne de la cellule... ou de panne de pile en voyage (fut un temps où les appareils étaient mécaniques, la pile ne servait qu'à faire fonctionner la cellule de mesure d'expo

Le numérique avec son satané histogramme m'a rendu paresseux (je réfléchis moi avant de déclencher, quitte à regarder l'histogramme après, corriger l'expo en conséquence et redéclencher). Encore pire d'ailleurs pour le flash ou cela fait longtemps que je n'ai plus divisé un bombre guide par une distance avant de régler l'expo...


Bon rien de nouveau, les automatismes et interprétations qui s'interposent entre la réalité physique et l'utilisateur n'ont pas que des avantages, ils font perdre une partie de l'expérience qu'on accumulait et servait au moins dans des situations difficiles. Pas pour rien que les pilotes d'avions sont obligés de faire de temps à autre un vol en manuel pour ne pas perdre la main (quoique l'enquête du crash du Rio Paris a montré que ce n'était plus suffisant... mais au moins en photo, on ne met pas en cause des vies humaines
