L'apprentissage du mode manuel sur des sujets mobiles en sous-bois, c'est un challenge un peu costaud quand mĂŞme

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Avant de passer au mode manuel (plutôt sur des sujets tranquilles pour commencer), il faut bien savoir ce que l'on veut gérer.
Ayant commencé la photo avec le Dynax 5000i, j'ai peu connu les appareils manuels (pour m'amuser, par la suite). Et si je suis plutôt de tempérament nostalgique, il faut admettre que les automatismes actuels sont quand même puissants et difficiles à prendre en défaut dans une grande majorité de cas.
Il faut à mon avis commencer à prendre les photos en automatique pour s'accoutumer au boîtier, assurer la composition, le cadrage, ... Ensuite, il est intéressant de gérer les paramètres, mais un par un.
Je vais essayer de te faire partager mon expérience, en espérant être clair

(mais les conseils déjà prodigués dans ce fil sont plein de bon sens).
Avant de passer au mode manuel, il est à mon avis nécessaire de maîtriser le mode ouverture, qui laisse une grande marge de manœuvre au photographe. Ce mode A permet de maîtriser le diaphragme (et donc la profondeur de champ), mais aussi la vitesse. En effet, si on veut la plus grande vitesse possible, il est bien plus simple de choisir l'ouverture la plus grande et de modifier ensuite les iso (en laissant le boîtier trouver la vitesse la plus rapide), plutôt que de jouer en mode S et de se retrouver en dehors de la plage de calcul du posemètre

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Pour résumer :
mode auto : les photos sans difficultés particulières (et il y a un paquet de cas implémentés dans l'électronique de l'appareil, on peut généralement lui faire confiance) ;
mode vitesse : pour maîtriser le déplacement d'un sujet photographié (figer un mouvement avec les hautes vitesses, assurer un filé avec les basses vitesses), ce mode requiert un entraînement certain et une bonne maîtrise de la lumière ;
mode ouverture : pour maîtriser la profondeur de champ, le piqué en fonction des qualités de l'objectif, la vitesse (par contrecoup, puisque le couple ouverture vitesse est lié) ;
mode manuel : pour des cas bien spécifiques où le boîtier pourrait calculer une exposition erronée (voire être dans l'impossibilité de la calculer).
Personnellement, mes boîtiers sont par défaut en mode A, et je passe si besoin en mode auto. Les modes manuels et vitesse me sont utiles, mais accessoires (par exemple : filés d'eau pour le mode S, feux d'artifices pour le mode M).
Il faut noter que l'utilisation du mode M requiert soit une mesure de la lumière indépendante pour les cas où le boîtier pourrait être dépassé (plutôt avec des éclairages artificiels), soit une bonne expérience (mais le numérique permet de multiplier les essais

).
Je suis en accord avec Xapi, dans ton cas, il s'agit plutôt de reportage et pour ne pas rater l'instant important, il vaut mieux s'en remettre à l'appareil en mode auto ou ouverture (quitte à appliquer une correction d'exposition si tu trouves que le résultat est toujours décalé à ton goût).
Arrivé au bout de ma prose, je me demande si j'ai été aussi clair que je l'aurais voulu

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si ce n'est pas le cas et ne te fais pas de souci, à partir du moment où tu cherches à apprendre à utiliser les différentes fonctions de ton appareil, c'est que tu es sur la bonne voie

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