Vos tarifs de prestations ?

[manu2023]

oui nickel c'est bien dans cet esprit que je souhaite fonctionner ! reste à mettre des chiffres et des virgules dans le bouzin !

[ThP]

Je serais tenté de dire qu'établir une grille de prix devrait etre une consequence de sa propre connaissance du marché, pas un prealable.

Tres difficile, une fois une grille établie et diffusée, de la modifier à la hausse ou à la baisse si l'on s'est planté...

Dans une activité quelle qu'elle soit et surtout artistique (donc subjective), "le bon prix (du point de vue du vendeur) est le prix le plus élevé qu'une personne est prete à payer"

On connait tous les prix à la journée pour les mariages (interdits avec un statut d'auteur ! il faut etre artisan photographe pour celà !) ou autre qui vont de 600 à 1200 € selon la durée et la renommée du photographe (hors prestas de tirages en sus.. livres ou autre...). Ca doit rester une base à la journée (mais qui déjà est du simple au double !).

Pour la presse, pour 1/2 journée de shooting ca va aller de 350 en presse specialisée à 800 en presse grand public (à la grosse, on retrouve donc une coherence, hors frais de déplacement et/ou de studio / d'équipe... mais incluant parfois les cessions de droits !)

Tout ceci reste subjectif et, surtout quand on débute, rester dans la négo au cas par cas (avec les grandes lignes en tête bien sur pour ne pas accepter n'importe quoi)

Il s'agit d'une vraie démarche commerciale à instaurer, à s'imposer. La part d'experience est primordiale. S'imposer (s'inventer) un bareme fixe, c'est risquer de passer à côté (de commandes, ou de marge).
Etre auteur c'est apporter sa sensibilité... sa subjectivité... que l'on sera pret à payer plus ou moins cher selon le marché certes, mais aussi selon sa renommé (et la renommé, la légitimité ca se travaille aussi.. ca se construit.. ca s'investi...)

Les bases que l'on glane ici ou là doivent servir à auto évaluer / borner sa propre négo: refuser les plans foireux ou rester raisonnables et les pieds sur terre dans d'autres cas.
Pour autant je partage tout à fait la remarque de zaz... le sujet ne doit pas etre tabou pour autant.

Le probleme est le même pour un auteur qui doit vendre des tirages (où il est important d'etre coherent d'une expo à l'autre par exemple)... là aussi il faut une periode de tatonnement... pour tester le marché (et le fragile equilibre de l'artiste qui n'est pas credible car bon marché... ou celui qui ne vend jamais car il se donne une valeur qu'il est le seul à croire)

Enfin, se dire que bien souvent (surtout au début) c'est l'acheteur qui fixe le prix

[manu2023]

sages paroles ThP empreintes de vérité

[seb03]

Par contre Manu en auteur photographe je crois que tu n'as pas le droit de faire ce genre de prestas dites "de commande". Donc tes tarifs indicatifs ne peuvent avoir comme unité le temps passé mais un nombre de photos... (et encore tu restes limite, il te faudra peut être changer de statut).

[GRIBOUILLE]

Je rebondi sur la réponse de seb03.

C'est un peu pour ça que je demandais pour ce statut et pas celui d'auto entrepreneur

[KaptainIgloo]

Par contre Manu en auteur photographe je crois que tu n'as pas le droit de faire ce genre de prestas dites "de commande". Donc tes tarifs indicatifs ne peuvent avoir comme unité le temps passé mais un nombre de photos... (et encore tu restes limite, il te faudra peut être changer de statut).

c'est un peu plus complexe que ça
En tant qu'auteur photographe, tu peux presque tout faire, sauf de la photo dite "sociale" (mariage baptême etc.) et en principe tu ne peux pas vendre de tirage hors tirage d'art numéroté. (pas de cartes postales par exemple, mais tu peux céder les droits de la photo pour les cartes)
ensuite suivant que tu es soit assujetti, soit affilié à l'Aggessa ou pas tu peux (ou pas) facturer certain types de prestations. (En tant qu'auteur tu ne peux pas facturer de stages photo si tu n'est pas affilié)

Edit : une bibe en ligne
http://blog.droit-et-photographie.com/

je conseil aussi le livre du même auteur.

[manu2023]

KaptainIgloo a bien résumé. On peut en effet vendre ses photos et accepter des commandes à des diffuseurs institutionnels (office du tourisme, mairie, régions, etc..), des entreprises, des professionnels indépendants, des agences, des associations, que sais-je encore. Par contre, en effet pas question de faire du commerce auprès du particulier hormis par le biais de tirages numérotés : donc pas de vente de books à des modèles (mais rien n'empêche de céder des droits à un intermédiaire qui le fera à votre place), point de mariage (le client là aussi est un particulier), point de photo de classes dans les écoles aussi par exemple. Ce qui n'empêche pas d'avoir croisé un gars qui se targue de faire du mariage tous les WE ou presque, sous ce statut. Du coup je lui ai posé la question s'il ne voyait pas là un léger problème. Réponse : je travaille pour un artisan photographe. Bref, ok, mais border line quand même, je trouve. Ok si la vente se fait par l'artisan, le client paye les taxes sociales et tva comme prévu, mais contraignant pour l'auteur photographe. Je ne vois quel avantage particulier il en retire à procéder ainsi hormis pouvoir jouer sur les 2 tableaux ? Pouvoir céder des droits d'utilisation sur des commandes, et vendre des photos à des particuliers.
Rien n'empêche non plus d'avoir 2 sirets rattachés à chaque statut et de facturer tantôt sur l'un ou sur l'autre. Mais dans les faits, il est très difficile d'obtenir une double immat'.

Joelle Verbrugge est en effet de très très bons conseils en la matière et son blog est riche en expérience.