
Donc ce topic intéresse surtout les débutants au budget limité tout en restant dans l'exposition automatique. Les experts sont les bienvenus pour apporter les corrections ou précisions nécessaires
Mon expérience du flash a commencé avec un raisonnement que je considère comme faux aujourd'hui : étant limité pour les photos en faible lumière avec mon D5D et son 18-70 et le flash integré ne donnant pas satisfaction, je me suis dirigé vers des optiques lumineuses et pas trop chères : soit en M42 manuel, soit le 50 1.7 et le sigma 24 2.8 en autofocus.
Résultat des courses : en faible lumière, les map même avec le M50 1.7 sont parfois ratées et surtout, quand la lumière est moche difficile de faire sans flash.
Pour commencer, j'ai acheté sur la baie un hotshoe adapter qui permet de convertir notre griffe spécifique minolta-sony en griffe iso (avec un seul contacteur central) et ajoute aussi une prise pc sync qui fait défaut aux boitier d'entrée de gamme.
J'ai emprunté le vieux (années 80) cobra braun 340 de mon père. Je l'ai monté sur le hotshoes adapter III et ensuite il a fallu comprendre le mode de fonctionnement de ces flash computer :
En clair, ce genre de flash dit auto, ou computer, ou thyristor ne sont pas TTL c'est à dire que ce n'est pas le boitier qui fait la mesure de lumière pour asservir le flash. Le boitier envoie juste le signal de déclenchement soit par la griffe soit par un câble coax dit PC-sync. Ensuite, le flash envoi l'éclair avec la puissance et la durée qu'il juge nécessaire pour faire une bonne expo bien répartie.
Mais comment fait il ?
En fait il a un oeil sur la base qui est une cellule de lumière qui lui permet de mesurer l'éclairage qu'il envoi par le retour/reflectance du sujet. Il base son calcul sur les reglages que on lui a communiqué par des reglages au dos souvent par roue codeuse :
*/ la sensibilité sur laquelle est reglé le boitier (toutes les plages de sensibilités sont possibles)
*/ le diaphragme choisi sur le boitier
Ainsi le flash envoi la bonne quantité de lumière et fait une bonne exposition.
Donc comment règle t-on le boitier ?
1/ en mode M
2/ on choisi la sensibilité (valeur choisie sur le flash)
3/ on choisi le diaph souhaité (valeur choisie sur le flash) (donne la profondeur de champ)
4/ on choisi une vitesse inférieure à 1/160 si le stabilisateur est désactive soit 1/125 sir le stab est activé (donne l'aptitude à figer le mouvement en respectant la règle 1/focale)
Tout ça sans se poser de question si ça sera sous ex ou sur ex (le flash se débrouillera pour envoyer ce qu'il faut)
Et ça (le computer du flash) se débrouille tout seul ensuite. C'est à dire que le flash envoie la bonne quantité de lumière quelle que soit l'éclairage ambiant (dans la limite de sa puissance bien sur).
A partir de ce moment, on peut tourner la tête du cobra ou de la torche vers un mur blanc ou un plafond blanc pour faire de l'éclairage indirect, le computer sur débrouille pour faire durer plus longtemps l'éclair ou envoyer plus de puissance. Et c'est là que ça devient intéressant : c'est vous qui placez la lumière où vous voulez sans vous poser de questions quant à la mesure d'exposition. Le computer du flash n'est qu'un asservissement sur le capteur de lumière de la puissance du flash et de sa durée.
La qualité d'un flash de cette génération est dans ce mécanisme d'asservissement (totalement analogique) et certains n'ont aucun complexe comparés aux mécanismes TTL numériques actuels.
La souplesse d'utilisation peut aussi se juger à la souplesse dans les combinaisons possibles (sensibilités/diaph) qui se compte sur les doigts des 2 mains pour les pires et va à l'infini pour les plus souples (mais aussi les plus lourds)
Voilà pour la méthode classique on va dire : AUTO, ou COMPUTER ou Thyristor applicables pour tout type de reportage tout comme avec un flash TTL.
On peut aussi faire d'autres choses avec ces vieux flash en manuel complet : c'est à dire dire que on règle la puissance du flash manuellement et le boitier aussi en manuel. Autant dire débutant ou pressés, passez votre chemin. Il faut faire bcp d'essais ou alors utiliser cela en studio ou l'on connait son éclairage (ceux que ça intéresse, allez voir sur strobist.com très orienté studio)
On peut aussi les utiliser comme flash esclave soit avec une cellule de déclenchement intégrée (comme le braun 420 bvc) soit en ajoutant une cellule bricolée sous un cobra pour le déclancher quand il reçoit l'éclair de votre flash intégré. Dans ce cas on utilise le flash principal essentiellement pour le premier plan et le flash esclave pour faire source multiple et/ou éclairer ce qui est hors de portée de flash principal. Dans ce cas on règle le boitier en automatique (A/P/S), on met le flash en manuel pour désactiver son computer, on dirige le capteur de déclenchement du flash vers l'appareil et on tourne la tète du cobra vers la zone que on veut déboucher (arrière plan..)
Donc au début je vous parlais du braun 340 que j'ai utilisé en auto. Je ne vais pas m'étendre sur ce modèle que j'ai utilisé peu longtemps, si ce n'est pour dire qu'il marche en auto mais je ne jugerai pas sa qualité d'asservissement pour ne pas l'avoir assez solicité. Son ergonomies est excellente comme tous les braun par contre, le nombre de combinaisons est très limité 2 par sensibilité. Bref, il ne m'a pas emballé. NG=34