JetonA77 a écrit :Je dois avouer, que même si celle-ci pète moins ! Elle n'est pas moins agréable...
Très bonne remarque.
Au début on a du mal à doser et surtout, on veut que chaque photo pète (si on aime ce genre de photos, moi j'aime beaucoup).
On en oublie que tout dépend des infos disponibles dans l'original. T'arriveras jamais à faire péter un ciel qui est quasiment monochrome sur l'original, sauf si tu recherches un rendu artificiel.
Un autre point concernant les images qui pètent: au début on fait souvent l'erreur d'augmenter en bloc la saturation de toute l'image. Or, pour avoir un maximum d'impact, les différents éléments du paysage doivent également se distingué par des niveaux de saturation différents (en plus de niveaux de luminosité différents). Il est donc beaucoup plus judicieux de ne saturer que certains éléments de l'image. Par un masquage sélectif ou bien en ne saturant que certaines couleurs.
Typiquement, je trouve que ce qui donne le plus d'impact sans pour autant tomber dans l'extrême surnaturel, est de n'augmenter que les couleurs les moins saturées de l'original. Par exemple en ne touchant pas le curseur saturation de LR, uniquement la vibrance (je crois que c'est le nom en français...).
Hier soir je me suis amusé un peu avec le (très joli) RAW proposé par Oli dans le jeu du RAW. J'ai obtenu de très bon résultat en diminuant la saturation globale de l'image et en augmentant la vibrance. Ca m'a donné un excellent point de départ pour finir de travailler les couleurs dans PS.

Par la suite tu t'apercevras, toi qui aime les images qui pètent que bien souvent ce n'est pas tant la saturation de l'image qui crée cette sensation, mais la correcte séparation des différentes couleurs qui composent la photo.
Là c'est vraiment du pur PT, et tu as encore le temps encore pour ça. Mais je prépare déjà le terrain car tu progresses vite.

Un dernier conseil: quand tu traites tes images en PT n'hésites pas, au premier abord, à exagérer ta retouche MAIS pour mieux revenir en arrière afin de trouver le juste milieu plaisant à l'oeil. Donc, par exemple, tu tires le curseur saturation jusqu'à ce que ce soit légèrement "too much" et ensuite tu reviens en arrière pour trouver le réglage agréable.