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Message Mar 26 Nov 2013 16:28
Ben sur les iso, j'ai pris les 1er tests trouvés pour chacun :
TZ35 :
Que ce soit en laboratoire où dans en conditions réelles, les images fournies par le TZ35 et son capteur de 16 millions de pixels frappent et n'appellent qu'une seule interrogation : mais où sont passés les détails ?
Dès la plus basse sensibilité, le lissage se montre d'une violence extrême. Dès que les 200 ISO sont dépassés, les plus fins détails disparaissent au profit d'aplats de couleurs pas toujours très élégants. Une situation alarmante et plutôt inquiétante surtout s'il se révèle que le TZ35 utilise bel et bien le même capteur que le bridge FZ62 (que nous testions il y a à peine deux semaines).
Nikon S9500 :
A 125 et 200 ISO, on préfère le rendu du S9300. Pourquoi ? Sur le S9500, on sent qu'il lisse déjà davantage, impression renforcée par l'accentuation nette des micro-contrastes. Le tout donne un effet aquarelle, peu seyant de près. En revanche dès 400 ISO, alors que le S9300 laissait filtrer un important bruit chromatique, doublé d'un grain peu esthétique, le S9500 se contente d'un voile granuleux. Déjà beaucoup de détails perdus, mais la colorimétrie reste fidèle. A 800 ISO, les rendus deviennent brouillon dans les deux cas, mais avec encore une meilleure gestion du bruit chromatique sur le S9500. A 1600 et 3200 ISO, le S9500 cisaille moins que le S9300, le grain de luminance est mieux dissipé.
Sony WX300 :
Avec son capteur BSI CMOS ExmorR de 18 millions de pixels, le Sony WX300 cumule grosse définition et gros zoom. Malgré cela, l'appareil produira des tirages 20x30cm tout à fait honorable de 80 ISO à 800 ISO jusqu'à la moitié de la plage focale. Plus visible par contre est le lissage intervenant en bout de zoom, qui vient gommer les fins détails, au bénéfice d'une stabilisation vraiment efficace. Par contre, dans tous les cas, les aberrations chromatiques sont bien maîtrisées et l'objectif ne souffre pas particulièrement du flare et autres reflets parasites. Un bon point pour la polyvalence.
Du côté des sensibilités, trois zones se distinguent clairement. De 80 ISO à 800 ISO, le Sony WX300 est irréprochable et offre un niveau de détail très satisfaisant. Les aplats sombres sont bien maîtrisés et le lissage reste raisonnable. À 1600 et 3200 ISO, nous relevons une première baisse du contraste, le gommage des détails fins, mais il n'y a toujours pas de bruit chromatique qui pourrait franchement déranger. Les valeurs extrêmes de 6400 et 12800 ISO, en revanche, partent dans tous les sens et ne seront bonnes qu'à photographier des OVNI en plein désert. Heureusement que ces sensibilités sont bien cachées tout au fond à droite de l'échelle.
VoilĂ .