J'ai ça de temps en temps, et c'est pareil pour mon collègue sur 300/4 L IS Canon.
Par inexplicable je veux dire qu'on pense que l'AF s'est correctement calé sans qu'on le brusque (faible vitesse de déplacement voire sujet immobile), que l'objectif est fermé comme il faut pour être bon et qu'on a de la marge au niveau vitesse.
Peut-ĂŞtre est-ce du aux algo qui calculent la compensation et qui sont parfois induits en erreur par certains mouvements du photographe.
C'est tout à fait plausible car il faut un petit délai à l'algo pour s'adapter au nouveau "tempo" du photographe à chaque fois qu'il modifie son mouvement/rythme.
Je ne sais d'ailleurs plus où j'ai lu qu'il était recommandé de laisser un petit temps de latence avant de déclencher histoire de laisser du temps à la stab pour analyser le mouvement... si quelqu'un retrouve l'info et confirme que ce n'est pas une légende urbaine.
Ca en devient probablement d'autant plus flagrant lorsqu'on travaille avec de bonnes optiques: toute mollesse relative devient un défaut flagrant à nos yeux par comparaison au piqué quand tout est au top de ce qu'on arrive à produire avec l'ensemble boitier/objectif/photographe, alors qu'avec des objo d'entrée de gamme on mettait ça facilement sur le compte de problèmes de calage d'AF ou de mollesse intrinsèque de l'objo au vu de l'ouverture utilisée.
Bon maintenant loin de moi l'idée de tirer sur l'ambulance car les 3/4 des photos que je ramène en animalier (et même sur pied quand il y a du mouvement à suivre) seraient inexploitables sans la stab; j'en ai encore fais l'expérience récemment lorsque j'avais oublié de remettre la stab après une séance de tests sur pied la veille

Du coup je prends le parti de la laisser tout le temps quand même pour l'animalier et tant pi si c'est l'origine de la relative mollesse "aléatoire" de certaines photos. Pour pallier ce très léger risque je double la plupart des photos que je veux être sûr de ramener, et la stab me sauve tout ce qu'il faut quand c'est limite.