Maintenant je bosse au CNRS... J'ai été photographe de pub et catalogues essentiellement (85% du chiffre d'affaires) puis j'ai dirigé le service photo de l'école polytechnique à Palaiseau puis j'ai intégré le CNRS où j'ai monté une petite équipe pour visualiser les résultats des simulations de calcul numérique sur des superordinateurs. Mais beaucoup de camarades de promotion sont toujours photographes ou restent dans le milieu. Un fait partie du 'Collectif Flou', trois ou quatre ont leur studio de pub, une est devenue LA commerciale des films d'animation français au Japon, etc.
Oui, l'oral c'est essentiellement pour savoir si tu as des trippes ! De mon temps l'écrit était classique (maths et français) mais l'oral marchait déjà comme ca. Je me souviens que j'avais amené un book consistant et un des examinateurs m'avait agressé sur une photo qu'il ne trouvait pas très nette. Je lui avais répondu au début que je l'avais conservé pour son aspect artistique, il insistait et à un moment j'ai répondu que, bon j'allais la refaire. C'est ce qui m'a permis d'y entrer...
Ecole photo post bac ...
-
ear_78 - Messages : 23787
- Photos : 28
- Inscription : 21 Jan 2005
- Localisation : Saint-Arnoult en Yvelines, 78
J'ai passé un BAC D, je suis entré à l'école photo tout de suite après (l'écrit et l'oral se déroulait en mai et en juin) mais j'ai fait des études en // pendant les 3 années de formation. Un BAC A pour faire chier un copain avec qui j'avais fait un pari et de la Fac en Histoire et Histoire de l'Art, de l'informatique aussi qui me passionnait depuis que je programmais en assembleur sur un Apple II. En réalité je ne savais pas exactement ce que je voulais faire en terminale... Je faisais des photos depuis trois ans dont un peu de mode pendant mon année de terminale grâce à mon père. Mais j'aimais bien l'histoire, le dessin, la peinture, la littérature... Et l'informatique ! Finalement je suis un informaticien-scientifique contrarié aujourd'hui !
La formation aux Gobelins, ce fut vraiment excellent. Rigueur, professionnalisme, coups de pied au cul quand on dérivait, on était tous capable de réaliser une commande en troisième année. Bien sur, certains étaient plus doués que d'autres pour la composition mais pour éclairer on était tous au même niveau. Beaucoup d'entre nous travaillaient déjà en extra comme assistant opérateur pendant la deuxième année.
Certains vont te dire que les écoles, ca sert à rien, que rien ne vaut le terrain, etc. C'est surement vrai pour le photojournalisme ou l'oeil a plus d'importance que tout le reste mais dès qu'il faut éclairer ce n'est plus vrai ! Se servir de réflecteurs, de flashs, de boites à lumière, du tungstène, cela s'apprend et pas 'au pif' dans son garage avec trois gamelles et trois parapluies (il y en a déjà deux de trop...). L'éclairage d'un flacon de parfum, d'un modèle, d'un aspirateur ou d'une réfrigérateur cela s'apprend avec UNE source et DES réflecteurs ! Après... on peut se compliquer la vie avec une deuxième source !
Là , les Gobelins c'est top. Louis Lumière aussi même si on théorise beaucoup trop à mon avis. L'ETPA ou l'école à Ivry ne sont pas forcément nulles mais tu vas être avec plein de gens qui n'ont rien à faire là et qui passent le temps grâce au fric des parents. Je suis allé deux fois à Vevey comme 'invité professionnel'. Si tu veux aller dans une école privée c'est le nec plus ultra mais... il faut une sacrée personnalité ! Vevey a formé de bons photographes mais je pense qu'ils avaient déjà tout en main avant d'entrer à l'école...
D'ailleurs il est probable que pour ces photographes, peu importe l'école. Mais pourles besogneux, les artisans comme moi, il faut une école où on t'apprend assez de technique pour suppléer au manque de talent...
Pour la partie 'labo' désormais traitée sur des ordinateurs, c'est pareil que pour le labo argentique. Tu peux faire un minimum tout seul mais pour aller au-delà il faut maîtriser de nombreuses techniques pour être excellent. Là aussi il faut apprendre sur des cas réels, des commandes.

La formation aux Gobelins, ce fut vraiment excellent. Rigueur, professionnalisme, coups de pied au cul quand on dérivait, on était tous capable de réaliser une commande en troisième année. Bien sur, certains étaient plus doués que d'autres pour la composition mais pour éclairer on était tous au même niveau. Beaucoup d'entre nous travaillaient déjà en extra comme assistant opérateur pendant la deuxième année.
Certains vont te dire que les écoles, ca sert à rien, que rien ne vaut le terrain, etc. C'est surement vrai pour le photojournalisme ou l'oeil a plus d'importance que tout le reste mais dès qu'il faut éclairer ce n'est plus vrai ! Se servir de réflecteurs, de flashs, de boites à lumière, du tungstène, cela s'apprend et pas 'au pif' dans son garage avec trois gamelles et trois parapluies (il y en a déjà deux de trop...). L'éclairage d'un flacon de parfum, d'un modèle, d'un aspirateur ou d'une réfrigérateur cela s'apprend avec UNE source et DES réflecteurs ! Après... on peut se compliquer la vie avec une deuxième source !


D'ailleurs il est probable que pour ces photographes, peu importe l'école. Mais pourles besogneux, les artisans comme moi, il faut une école où on t'apprend assez de technique pour suppléer au manque de talent...

Pour la partie 'labo' désormais traitée sur des ordinateurs, c'est pareil que pour le labo argentique. Tu peux faire un minimum tout seul mais pour aller au-delà il faut maîtriser de nombreuses techniques pour être excellent. Là aussi il faut apprendre sur des cas réels, des commandes.
100x150 et 45x200 ! Epicétou...
Revenir vers « Les rencontres AlphaDxDiennes »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invités
