Photographe de l'année en Suède démasqué

[rascal]

donc la démarche compte

et ça me parait évident si on adment l'art moderne et les peintres comme Kandinsky (ou Whiteman, ou Kundelitch ). On ne juge pas leur oeures uniquement sur l'esthétique...

[Jérôme]

Je pense qu'il faut prendre aussi en compte le but recherché : est ce que la photo a un caractère informatif (du coup le montage n'est pas justifié) ou esthétique et dans ce cas on parle moins de photographie que d'image au final.

[EGr]

Wouala, merci Jérôme !

donc la démarche compte

Pas pour la lecture esthétique de l'image, pas pour moi. C'est d'ailleurs aussi une façon de "protéger" la lecture, en ignorant le contexte... le faux et le demi-vrai étant partout aujourd'hui, il est dangereux et donc inutile car contre-productif d'essayer de deviner la part entre le naturel, le talent et le mensonge dans le résultat qu'on a sous les yeux.

Je le fais ici parfois en critique photo, pour "démonter" un post-traitement et expliquer mon point de vue sur ce qu'il "faudrait" faire, mais c'est parce qu'on est sur un forum dédié à cela.

et ça me parait évident si on adment l'art moderne et les peintres comme Kandinsky (ou Whiteman, ou Kundelitch ). On ne juge pas leur oeures uniquement sur l'esthétique...

Tu peux développer ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire ?

[rascal]

bah ils sont reconnus (enfin il ) comme artiste, et pourtant c'est pas pour l'esthétique de leur oeuvre (enfin je suppose).

[m gomba]

Je pense de toute manière qu'on est tous d'accord pour dire que c'est mal, mon propos initial était de regarder au-delà.

Une photo truquée qui gagne un concours, on l'apprend, on déclasse la photo.
Pourtant l'image est la même avant et après que le stratagème soit éventée, alors qu'est-ce qui a changé ? C'est le mode de production de l'image.

Bonjour
Pas tout à fait d'accord. Ni avec EGR un peu plus haut.
La photographie est un partage et pas seulement un objet plastique. Partage implique qu'il faut regarder à l'autre bout du fil qui relie. C'est à dire le spectateur et ses attentes. Ces attentes sont elles les mêmes ?
- Dans ces circonstances dans ce cas concours naturaliste et pas plasticien.
- Plus généralement pour celui qui choisit d'aller voir un exposition de photographie plutôt qu'une de peinture. "Le peintre ajoute le photographe soustrait" (en cadrant ou en floutant notamment). Si ce dernier soustrait c'est qu'il y avait une réalité. Bidouiller trop avec Photoshop et la photographie plasticienne dans l'esprit ce n'est plus de la photographie (elle n'en a plus la démarche fondamentale) mais de le peinture avec d'autres outils.
Ce n'est pas parce que la photographie partage quelques codes graphiques avec le peinture et le collage qu'il faut la réduire à ceux-ci. En fait une photo a besoin de son contexte pour exister. Elle ne se réduit pas à produire une image.

[Jérôme]

Encore une fois tout dépend du but.
Un photojournaliste qui truque ses photos et écrit un reportage dessus, c'est inadmissible. En considérant toujours qu'une photo non truquée reste toujours la vision du photographe et pas forcément de la réalité...
Un gars qui rajoute des filtres sur son objectif ou sur toshop pour améliorer un paysage sans pour autant revendiquer que c'est ce qu'il avait réellement sous les yeux, je suis pour.
Il faut savoir le but recherché quand on montre une photo ou quand on va la regarder...

[vince]

Qui disait que le mélange du vrai et du faux est encore plus faux que le faux ?

[m gomba]

Qui disait que le mélange du vrai et du faux est encore plus faux que le faux ?

Pas selon les tables de vérités de l'école Boole ou le plus faux que le faux n'est pas modélisé

[EGr]

Qui disait que le mélange du vrai et du faux est encore plus faux que le faux ?

Je ne sais pas, mais c'est pas faux...

La photographie est un partage et pas seulement un objet plastique. Partage implique qu'il faut regarder à l'autre bout du fil qui relie. C'est à dire le spectateur et ses attentes. Ces attentes sont elles les mêmes ?
- Dans ces circonstances dans ce cas concours naturaliste et pas plasticien.
- Plus généralement pour celui qui choisit d'aller voir un exposition de photographie plutôt qu'une de peinture. "Le peintre ajoute le photographe soustrait" (en cadrant ou en floutant notamment). Si ce dernier soustrait c'est qu'il y avait une réalité. Bidouiller trop avec Photoshop et la photographie plasticienne dans l'esprit ce n'est plus de la photographie (elle n'en a plus la démarche fondamentale) mais de le peinture avec d'autres outils.
Ce n'est pas parce que la photographie partage quelques codes graphiques avec le peinture et le collage qu'il faut la réduire à ceux-ci. En fait une photo a besoin de son contexte pour exister. Elle ne se réduit pas à produire une image.

D'une, le peintre cadre aussi... donc il soustrait aussi... il peut flouter de même... Bref, pas bien convaincu par ta citation.

Et pourquoi la photo devrait-elle être un partage ? Elle l'est souvent, bien sur. Mais un auteur n'impose-t-il pas son point de vue, son angle par rapport à la scène, son choix de lumière, son choix de traitement, son choix de MàP, son choix de... à son lecteur ? Ton partage me semble quand même à sens unique, non ? Au lecteur d'aimer ou pas, mais la photo est faite une fois, et l'auteur n'y reviendra pas.
Après, qu'un pro tienne compte de l'attente de son public/client à la prise de vue est une contingence évidente de son métier. Mais l'Amateur, lui, n'en a que faire et peut produire les seules images qui lui plaisent, nonobstant le potentiel rejet de son image par un public qui ne lui appartient de toute façon pas.

Non ?

[m gomba]

Admettons mais un rombier qui se présente à un concours et qui ne considérerait pas le partage....
étonnant, non ?

[m gomba]

Je ne parlais pas de l'attente esthétique. Pour celle ci le spectateur qui vient se doit d'être prêt à être surpris. Mais plutôt celle générée par le fait que l'auteur à choisi la photographie. Le résultat n'est pas tout le chemin compte.
Cordialement

[EGr]

Je ne parlais pas de l'attente esthétique. Pour celle ci le spectateur qui vient se doit d'être prêt à être surpris. Mais plutôt celle générée par le fait que l'auteur à choisi la photographie. Le résultat n'est pas tout le chemin compte.
Cordialement

Rien n'est permanent, sauf le changement. Le trucage était possible en argentique, mais pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui, le numérique permet presque tout avec un peu de technique. Si le public vient en pensant "photo", alors effectivement, il peut être trompé. Le public ne peut pas accordé la même présomption de véracité à une photo numérique qu'à une photo argentique.
Le photographe y a-t-il perdu en... image, sur cette bascule ?
Possible.

[EGr]

Admettons mais un rombier qui se présente à un concours et qui ne considérerait pas le partage....
étonnant, non ?

Non. On peut se présenter à un concours en pensant au fric, à la gloire facile, à... mais pas au côté "exposition/partage".
L'homme est tellement humain...

[rascal]

oui, mais pour notre suedois, on le citera : "We nature photographers should never forget the responsibility we have with our images, from both a documentary and artistic perspective"

goudron, plumes....

[m gomba]

Je ne parlais pas de l'attente esthétique. Pour celle ci le spectateur qui vient se doit d'être prêt à être surpris. Mais plutôt celle générée par le fait que l'auteur à choisi la photographie. Le résultat n'est pas tout le chemin compte.
Cordialement

Rien n'est permanent, sauf le changement. Le trucage était possible en argentique, mais pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui, le numérique permet presque tout avec un peu de technique. Si le public vient en pensant "photo", alors effectivement, il peut être trompé. Le public ne peut pas accordé la même présomption de véracité à une photo numérique qu'à une photo argentique.
Le photographe y a-t-il perdu en... image, sur cette bascule ?
Possible.

Quand le chemin se transforme en labyrinthe dédale on s'y perd

[EGr]

Individuellement, le matériel n'est qu'un outil, mais collectivement, dès lors que la chose est techniquement possible, elle ne peut plus être écartée par principe.

oui, mais pour notre suedois, on le citera : "We nature photographers should never forget the responsibility we have with our images, from both a documentary and artistic perspective"

goudron, plumes....

foutage de gueule avéré, donc oui.