Je tache donc de partager, en espérant éclairer tous ceux qui n'ont pas suffisamment de connaissances argentiques pour bien saisir ce qui est en jeu. Il n'y a pas de processus numérique la dedans en dehors du scan final.
Ceci se fait donc en plusieurs étapes :
1/ La prise de vue. Il faut bien calculer l'ordre de prise des photo. Sur la même pellicule, j'ai commencé en haut à gauche, puis ai fait chaque ligne en descendant jusqu'au visage de la modèle. Il est très important de ne pas se rater, ou ne pas refaire une photo, car le moindre décalage casse la série.
2/ Envoi de la pellicule au labo ou développement maison. Découpage de la pellicule avec le bon nombre de vue (5 par 5 dans mon cas, la ou le labo découpe de base en 6 par 6). Pour ma part, je fais partie de l'association Graines d'Images à Villeurbanne, profitant de son labo pour le faire moi même. http://grainesdimages.insa-lyon.fr/
3/ Disposition sur plaque de verre. A grand coup de chatterton ( dit scotch d'electricien ), je fixe les négatifs sur une palque en verre, en m'arrangeant pour conserver l'ordre des negas et en les gardant le plus plat possible.
4/ Tirage par contact. Sur une feuille de papier photo vierge, en lumière inactinique bien sur, déposer la plaque de verre et les négas et procéder au tirage en allumant l’agrandisseur. Par essai/erreur, on déterminera le temps d'exposition, le filtre grad, le temps dans la chimie de révélation.
J’espère avoir levé les doutes de ceux qui cherchaient des planches contact vierges, ou comment était fait le collage de si petites vignettes.

Bonne journée !