Je découvre ce fil maintenant seulement
Au fil de mes souvenirs:
1) Sur les voyages en avion
a) Privilégier effectivement la cabine, ou alors en soute roulé au milieu des vêtement au centre d'un sac assez souple.
En cabine, selon les Cies, c'est autant la taille que le poids qui est réglementé.
Maintenant j'ai peut-être eu de la chance, mais chaque fois que quelqu'un a tiqué sur mon sac photo à l'embarquement, je l'ai ouvert en disant "trop fragile pour aller en soute", et c'est passé à chaque fois. Dans le pire des cas, demander si un steward ou une hotesse ne peut pas le mettre dans un placard pour le personnel et le rendre à la sortie. Je l'ai fait pour d'autres articles encombrants mais que je ne voulais pas mettre en soute.
La rigueur dépend aussi beaucoup du nombre de passagers et de la quantité de bagages de cabine que chacun prétend emporter.
Embarquer dans les premiers peut parfois aider..., ils réagissent plus quand ils commencent à réaliser que tout le monde a de gros sacs de cabine.
b) La dernière fois qu'on m'a demandé les factures de mon matos, c'était au départ de Londres vers les USA en 1978. Je revenais d'un mois en Inde/Népal/Thaïlande, le douanier l'a vu sur le passeport, cela peut expliquer cela.
Pourtant je n'ai pas arrêté de faire des voyages tout autour de la planète ces vingt dernières années, avec matériel photo, et même parfois un petit télescope (j'aime bien profiter des voyages dans l'hémisphère sud pour découvrir le ciel austral).
Bon, Singapour, on y trouve beaucoup de matériel photo, comme HK... là aussi il y a peut-être des destinations privilégiées par la douane.
J'ai fait deux voyages en Egypte, le dernier en 2004: on ne m'a jamais rien demandé pour mon matériel photo, ni tenté un racket....
c) Par contre le controle de sécurité peut s'inquiéter car on peut être soupçonner de cacher je ne sais quel explosif dans le matériel (depuis le 11 septembre...)
Le controle peut aller jusqu'à emmener le matériel dans un pièce à part pour passer chaque élément à un détecteur de "produits nuisibles" (sic, vécu à Paques dernier à Roissy en partance pour Madrid). Rester zen, coopératif...
Sur certaines destinations, ils peuvent aussi y chercher de la drogue (amérique latine...)
2 ) Sur l'Egypte: il faut effectivement à la fois du GA (lumineux de préférence) et du télé pour les petits détails ou les éléments dont on ne peut s'approcher. Plus selon son gout ce qu'il faut pour photographier pas que les vieilles pierres, mais aussi la vie de l'Egypte moderne.
a) En extérieur, a priori beaucoup de soleil haut dans le ciel, et en qques secondes, on passe dans une quasi obscurité. Mais ne pas compter utiliser le flash (
NORMAL, il ne faut pas dégrader les peintures intérieures qui résistent depuis plusieurs dizaines de siècles!).Selon les monuments et l'humeur du moment de chaque gardien, toute photo sera même interdite (il faut dire que beaucoup de touristes ont des compacts dont ils ne savent pas inhiber le flash

).
Parfois une petit pièce peut aider le gardien à être compréhensif une fois qu'on lui a expliqué que non, il n'y a pas de flash. Mais c'est loin d'être systématique, et pire, on peut le vexer. Bref, il faut faire preuve de psychologie. On peut aussi discuter avec lui en lui demandant de montrer ujn détail particulier devant lequel le guide ne passe pas, et négocier la photo (avec ou sans "récompense", c'est selon la relation qui s'est établie)
Par contre une petite lampe de poche (ampoule à incandescence, pas les led ultra blanches) peut aider à mettre en évidence les bas relief en les éclairant de façon rasante. C'est d'ailleurs utile avant tout pour simplement les admirer à l'oeil.
b) A Abou Simbel et dans qques tombes près de Saquarrah, j'ai dû photographier l'appareil pendant au bout de mon bras à hauteur de la cuisse, écran arrière neutralisé, car les gardiens bondissaient à chaque fois qu'ils voyaient un appareil tenu en position de photographier ou simplement "allumé" Là le grand angle et la MAP manuelle en hyperocale sont des alliés précieux...
Dans certains endroits la photo est totalement interdite d'emblée. Par ex. en 2004 dans le musée archéologique du caire, alors qu'au premier voyage seul le flash y était interdit. Dans ces cas, on doit laisser le matériel dans une consigne (mais comme ils ne gardent pas les téléphones portables, je ne fais pas de dessin sur ce qui se passe à l'intérieur). Il me semble aussi que dans certaines tombes de la vallée des rois, ils autorisaient les camescopes mais pas les boitiers photo... comprenne qui pourra! (peut-être toujours la crainte du flash).
c) Les sons et lumière, oui le pied peut être utile, mais on trouve aussi de quoi poser le boitier. Au besoin un vêtement, voire un "sac de haricot" (sac rempli de petites billes ou autres) permet de le caler sans s'encombrer du pied.
d) les visites étant en général en groupe, il vaut mieux se positionner toujours pour arriver en premier, anticiper de quel coté on va sortir pour la salle ou la cour suivante... cela permet d'avoir au moins qques photos sans trop de touristes dans le cadre. Mais c'est un vrai sport!
Une autre méthode, préparer les visites avec un bon guide touristique (papier)... les guides (vivants) font une sélection, et on peut trouver pas mal de belles choses à photographier en s'écartant de peu de son groupe si on a un peu préparé (certes c'est plus facile lorsqu'on est déjà venu antérieurement, d'autant plus qu'on s'intéresse moins à ce que les guides montrent prioritairement, puisqu'on a déjà vu et photographié). Souvent aussi les guides terminent la visite en donnant qques dizaines de minutes en quartier libre pour revoir certaines choses ou ealler envoir d'autres. Là aussi si on a en tête à l'avance ce qu'on peut faire, on gagne en efficacité (que ce soit pour de la photo ou pas). Mais c'est aussi l'occasion de revenir sur les lieux vus avec le groupe, mais avec un peu de chance sans plus avoir trop de monde dans le champ.
e) Pour lutter contre le remplissage des cartes photos, mieux vaut faire un premier tri chaque jour. Comme il y a en général un téléviseur dans chaque chambre (bateau comme hotel), j'avais emmené le cordon qui permet de visualiser les images en branchant le boitier sur le téléviseur. C'est plus confortable que l'écran arrière. Comme ils ont le standard NTSC, on a du N/B de mémoire, mais c'est plutôt un avantage pour faire un tri (meilleure défintion, car de toute façon faible sur un téléviseur)
Profiter aussi de chaque occasion pour recharger les batteries.
f) Bien évidemment attention à la poussière. Carré microfibre, poire soufflante, pinceau.. et éviter de changer d'objectif près des routes ou bus, le long des routes... ou d'un chemin où vient de passer un groupe de 60 touristes. Autrement dit, essayer d'anticiper avant de descendre du bus par ex... Au besoin faire un nettoyage chaque soir dans sa chambre d'hotel (attention, le Caire peut être bien plus poussiéreux que le désert chauffé à blanc par le soleil!)
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet