"J' erre, minable" récit zolien, takumarique et bretonnant!

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jean-louis
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#65 Message Mar 14 Oct 2008 21:42


Je me permets de vous recommander le chapitre suivant: une peinture sans complaisance des sommités de la presse spécialisée photo, ces "Seigneurs de Daguerre"!
Là, c'est vraiment la fête de nos gourous bien -aimés !
Mais moi, ce que j'en dis... vous faites comme pour vous, on vous aura prévenus !

La rédaction
J'ai du Canon mais je me soigne!

ethnies
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#66 Message Ven 17 Oct 2008 11:30


Salut salut j'ai beaucoup apprécier ta dernière pastiche sur j'erre minable, a-tu une idée de nouvelle pastiche pour après ?
Sinon ba voila au lycée on s'éclate surtout pendant les cours de Jean-Louis, j'espère que le prochain contrôle ne sera pas trop dur :boulet:
:ordi
Avant qu'elle se mariât, elle avait cru avoir de l'amour; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n'étant pas venu, il fallait qu'elle se fût trompée, songea-t-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l'on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. [...]



Emma, rentrée chez elle, se plut d'abord au commandement des domestiques, prit ensuite la campagne en dégoût et regretta son couvent. Quand Charles vint aux Bertaux pour la première fois, elle se considérait comme fort désillusionnée, n'ayant plus rien à apprendre, ne devant plus rien sentir.


Mais l'anxiété d'un état nouveau, ou peut-être l'irritation causée par la présence de cet homme, avait suffi à lui faire croire qu'elle possédait enfin cette passion merveilleuse qui jusqu'alors s'était tenue comme un grand oiseau au plumage rose planant dans la splendeur des ciels poétiques; -- et elle ne pouvait s'imaginer à présent que ce calme où elle vivait fût le bonheur qu'elle avait rêvé.


Elle songeait quelquefois que c'étaient là pourtant les plus beaux jours de sa vie, la lune de miel, comme on disait. Pour en goûter la douceur, il eût fallu, sans doute, s'en aller vers ces pays à noms sonores où les lendemains de mariage ont de plus suaves paresses! Dans des chaises de poste, sous des stores de soie bleue, on monte au pas des routes escarpées, écoutant la chanson du postillon, qui se répète dans la montagne avec les clochettes des chèvres et le bruit sourd de la cascade. [...] Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol et qui pousse mal tout autre part. Que ne pouvait-elle s'accouder sur le balcon des chalets suisses ou enfermer sa tristesse dans un cottage écossais, avec un mari vêtu d'un habit de velours noir à longues basques, et qui porte des bottes molles, un chapeau pointu et des manchettes!


Peut-être aurait-elle souhaité faire à quelqu'un la confidence de toutes ces choses. Mais comment dire un insaisissable malaise, qui change d'aspect comme les nuées, qui tourbillonne comme le vent? Les mots lui manquaient donc, l'occasion, la hardiesse. [...]


La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie. Il n'avait jamais été curieux, disait-il, pendant qu'il habitait Rouen, d'aller voir au théâtre les acteurs de Paris. Il ne savait ni nager, ni faire des armes, ni tirer le pistolet, et il ne put, un jour, lui expliquer un terme d'équitation qu'elle avait rencontré dans un roman.


Un homme, au contraire, ne devait-il pas tout connaître, exceller en des activités multiples, vous initier aux énergies de la passion, aux raffinements de la vie, à tous les mystères? Mais il n'enseignait rien, celui-là, ne savait rien, ne souhaitait rien. Il la croyait heureuse; et elle lui en voulait de ce calme si bien assis, de cette pesanteur sereine, du bonheur même qu'elle lui donnait. [...]


Emma se répétait:


-- Pourquoi, mon Dieu ! me suis-je mariée ?


Elle se demandait s'il n'y aurait pas eu moyen, par d'autres combinaisons du hasard, de rencontrer un autre homme; et elle cherchait à imaginer quels eussent été ces événements non survenus, cette vie différente, ce mari qu'elle ne connaissait pas. Tous, en effet, ne ressemblaient pas à celui-là. Il aurait pu être beau, spirituel, distingué, attirant, tels qu'ils étaient sans doute, ceux qu'avaient épousés ses anciennes camarades du couvent. Que faisaient-elles maintenant? A la ville, avec le bruit des rues, le bourdonnement des théâtres et les clartés du bal, elles avaient des existences où le coeur se dilate, où les sens s'épanouissent. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son coeur. Elle se rappelait les jours de distribution de prix, où elle montait sur l'estrade pour aller chercher ses petites couronnes. Avec ses cheveux en tresse, sa robe blanche et ses souliers de prunelles découverts, elle avait une façon gentille, et les messieurs, quand elle regagnait sa place, se penchaient pour lui faire des compliments; la cour était pleine de calèches, on lui disait adieu par les portières, le maître de musique passait en saluant, avec sa boîte à violon. Comme c'était loin, tout cela! comme c'était loin!
:duel:

jean-louis
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#67 Message Ven 17 Oct 2008 13:02


J'avais donc vu juste (ou presque)
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jean-louis
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#68 Message Ven 17 Oct 2008 19:46


Dites, les Sonystes, vous avez vu le dernier CI ?
Ronan a vidé sa boîte à superlatifs pour parler du comportement du 5D mk2 à 3200 isos
"le résultat tient de la magie... c'est, de loin, le meilleur constaté à ce jour (pas gentil pour votre bestiau, ça!) Il trouve même des accents à la Djack Lang :" Formidââble capteur!" mais, dans la synthèse, il se contente d' "Exceptionnel capteur"
Il semblerait que Canon, le premeir à avoir parié sur le cmos, ait repris un peu d'avance sur la concurrence, à moins que ça soit le digic 4 qui fasse fort, mais moi ce que j'en dis...
En somme, mon 40 D se promène à 800 isos, le 5 D de mon pote se promène à 1600, et le nouveau à 3200; si j'ai bien suivi
En juin, il est à 1800 roros, cashback déduit et alors là, j'investis!

Vais faire un poème en son honneur, tiens! Dès demain, en taillant les haies, c'est décidé! Sur " l 'invitation au voyage" que ça sera. "Mon enfant ma soeur...", et tout ça!
Ca changera un peu : c'est un rythme impair! (5+7)
(A l'origine c'était pour Marie Daubrun, la fille aux yeux verts, et pas pour cette Jeanne Duval qui a mis un drôle de pastis dans sa vie!)
Vous l'enverrai ici sur ce fil, parce que si j'ouvre une discut :"poème baudelairien pour le 5D mk2" chez des Sonystes, ça va faire jaser !
(Vont préparer le goudron et les plumes!)
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jean-louis
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#69 Message Sam 18 Oct 2008 20:54


Finalement ça me va mieux le samedi! donc...
Puis dimanche, va falloir passer sa journée à préparer sa tente, sa couverture de survie, son lit de camp et son réchaud à alcool, pour être dans les premiers, dans la fille d'attente, lundi matin à retirer ses pôvres économies de chez l' Ecureuil, pendant qu'il en reste! hi hi hi !
"Casse noisette", qu'on devrait l'appeler, l' Ecureuil, façon Tchaïkowsky (suis pas sûr de l'orth et j'ai pas le courage de vérifier)
Devriez relire "L'argent" de Zola pour tout comprendre à ce qui se passe ! Achement documenté ! Et dire qu'avant de l'écrire, le Zola ne savait pas la différence entre une action et une obligation! Ca laisse rêveur!
Mais c'est pas le meilleur Zola et de loin !
Bon, moi, je vais casser de la Rédac (mais gentiment) C'est moins lourd de conséquences...
Petite question pour lettrés : Pourquoi que le maire s'appelle ici Tulaie? Ne me décevez pas!
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Chapitre 7


Le lendemain, Odile, décemment vêtue grâce à une avance de Tizefgen, se présentait au chef de poste et fut prise à l’essai sur sa bonne mine. On lui fit découvrir la tournée, une fichue boucle serpentant entre les ajoncs ! Aussi, quel scandale que l’Administration refusât de doter le bureau d’un simple cyclomoteur, par mesure d’économie. On parlait même de fermer les petits bureaux jugés peu rentables ! Et pourtant, les abonnés aux hebdomadaires et magazines mensuels y tenaient à ces livraisons, trop rouillés qu’ils étaient pour marcher jusqu’à la Poste et incapables de conduire la guimbarde qui pourrissait sous une bâche. Le vieux Lekergen par exemple qui attendait chaque mois en frétillant son « Traqueur d’images », sans qu’on sût si la mignonne de la couverture y était pour quelque chose !
Les premières tournées furent un vrai supplice : c’était la période des catalogues, redoutable surcroît de charge qui faisait grincer sinistrement les pédales du vieux clou et s’emballer le cœur de la jeune fille. Vingt fois elle crut qu’elle allait renoncer, tous les muscles noués dans d’insupportables crampes, mais son désir de survivre fut le plus fort et peut-être aussi pensait-elle dans son supplice, à ne décevoir ni Tizefgen ni Yoann. C’était aussi pour ne pas les inquiéter l’un et l’autre qu’elle n’avait rien dit de cette sombre rencontre avec Le Chavalgen ! L’autre, ivre-mort, comme à son habitude, l’avait croisée à l’endroit le plus solitaire de la tournée, l’accablant d’obsénités et des menaces, comme s’il la poursuivait d’une haine mortelle, depuis la raclée reçue à cause d’elle. Qu’importe, elle oubliait tout dans les bras de Yoann et si elle pédalait si fort ,c’était, bien sûr, pour le retrouver plus tôt !
Le jeune homme se remettait rapidement de sa blessure mais était contraint au repos chez son père, ce dont il ne semblait pas se plaindre, lui d’ordinaire si actif. Chaque soir, après avoir remisé son engin au hangar et s’être rafraîchie, Odile le rejoignait dans sa chambre et là, tous deux se racontaient. Lui disait ses projets, innombrables ! Les idées lui venaient en foule, sans qu’il les cherchât, aussi utopiques les unes que les autres et sans rapport, le plus souvent, avec sa formation d’ingénieur agronome. Il avait ainsi pensé monter un parcours touristique sous-marin, aménager un sentier pour plongeurs, équivalent du sentier de douanier qui attirait tant de touristes. Cela existait en Méditerranée et aux Antilles mais, ici, les marées et les conditions climatiques sévères compliquaient tout. Ainsi, lors de la partie d’échecs sous-marine qu’il avait imaginé de faire disputer par cinq mètres de fond, lors de la journée portes ouvertes du club, l’un des participants avait été brassé si fort qu’il avait vomi dans son détendeur et failli se noyer alors qu’il avait une finale gagnante avec un pion passé éloigné ! Par comble de malchance, un joint du caisson Ikélite avait fui, sans doute insuffisamment graissé et on avait noyé un Minolta A 2 tout neuf ! Odile écoutait, souffrant elle-même de la déception du jeune homme. Mais lui, voulant tout savoir d’elle, suppliait qu’elle lui dît ce qu’avait été sa vie avant leur rencontre. Elle elle expliqua donc comment le virus de la photo l’avait prise, à quinze ans, lors dun voyage scolaire à Bourg, en visitant le quartier bressan, mais, par pudeur, elle passait sous silence les deux années terribles d’apprentissage qui avaient suivi chez les Kernardier, n’en gardant que les trop rares moments heureux, comme cette échappée d’une semaine au siège de Traqueur d’images, un rayon de soleil qui avait illuminé sa vie de misère.
Oh, quel bonheur que ce stage ! Même durant la semaine passée à la Grande Motte, au bungalow Maurice Thorez du camp de vacances Louis Aragon, appartenant au comité d’entreprise de la filature où s’échinait sa mère, elle n’avait pas été aussi heureuse !
Aujourd’hui encore, de grosses larmes amères lui coulaient sur les joues à évoquer cette trop courte période de vrai bonheur dans sa chienne de vie ! Tiens, c’était facile à dater : CMG venait d’être désigné « patron de l’année » par « Pâleurs actuelles » dans son numéro de juillet. Nanor, lui, avait été cité par la profession pour « sa clairvoyance à combattre l’APS et son obstination à réclamer un dispositif de contrôle de profondeur de champ sur reflex experts ». Les deux hommes avaient décidé de fêter dignement l’événement : le Jodel de GMC avait décollé dès l’aube pour la capitale rhôdanienne afin d’en ramener le meilleur chef
susceptible de se libérer sur le champ. Guy L…, de Chasselay, avait accepté de se faire l’ambassadeur de la cuisine lyonnaise, Paul B… et quelques autres étant retenus et détestant, par ailleurs, la petite aviation. Tout avait été réglé par CMG avec une précision wetzlarienne : Le chef prestigieux serait déposé devant son piano de campagne au moment-même où les ingrédients nécessaires à son art arriveraient par camion frigorifique ! C’est qu’on avait invité les notables de S… é : le maire, M. Tulaie, le plus gros éleveur du canton et tout le conseil municipal, plus quelques commerçants importants dont le pharmacien ! Quant à la rédaction de TI, on l’avait libérée dès la veille au soir et elle s’était engouffrée, en gloussant de bonheur, dans les deux ascenseurs capitonnés de soie rose au fond desquels trônaient des écrans digitaux, l’un donnant à lire la variation instantanée du chiffre d’affaires et l’autre la progressions de marge bénéficiaire des produits dérivés ! On s’était retrouvé, dès midi, au bord de la plus grande piscine, celle à débordement dont les haut-parleurs sous-marins diffusaient en boucle le concerto d’Aranjuez. Les caisses de Mumm Cordon rouge étaient sorties des fourrés comme par enchantement. Le Beluga règnait en maître sur les dessertes. Oh, quelle journée ! CMG avait même voulu donner un baptème de l’air à « leur gentille stagiaire » et l’avait embarquée, avec son Praktica, dans son Jodel à la vitre de cockpit, spécialement dessinée, en verre optique traité anti-reflets, pour photographier plus commodément. Mon Dieu, que c’était donc beau, la France vue d’en haut ! Avec son boîtier dont l’obtu atteignait sans peine le 1/500e de seconde, Odile avait pu faire deux trente-six poses de la campagne assoupie sous le soleil avant que l’on ne revînt se poser en douceur juste au pied de la tribune d’honneur où les héros du jour devaient prononcer leurs discours. C’est Nanor qui avait pris d’abord la parole, rappelant l’engagement décidé de la revue contre le nouveau format. Comme il parlait bien, cet homme ! On se sentait devenir plus intelligent, rien qu’à l’entendre, même quand on ne comprenait pas tout ! Il avait terminé par une réflexion personnelle sur sa fonction de testeur, avec, pour la définir, une formule qui avait fait forte impression sur la jeune fille, qui adorait les animaux : « le testeur, mes amis, doit être dans un état psychologique de défiance vigilante. Derrière la fiche technique si aimablement communiquée, le prototype recèle ses secrets, qu’on doit lui arracher. Le testeur en phase d’analyse est semblable à ce chien d’arrêt qu’ont immortalisé tant de gravures, l’œil aux aguets, la narine frémissante, le poil dressé et la queue en bataille ! » Vrai, c’était trouvé, ça ! avait pensé Odile, sous le charme.
CMG avait enchaîné et c’est surtout son discours à lui qui avait fasciné la jeune fille par son ampleur de vues et la tranquille assurance de ses phrases. Il avait inscrit l’engagement « tout numérique » du magazine dans la radieuse marche au Progrès de l’Humanité :
- « Car comment, disait-il, saurions nous tourner témérairement le dos à cette technologie informatique à laquelle aucune branche de la prospérité publique ou particulière n’est indifférente et qui a su changer si heureusement nos vies, règlant le rythme de nos essuie-glaces d’automobiles comme celui de nos rendez-vous professionnels, dans nos PC Pocket ? Car comment pouvions-nous, sans être criminels, hésiter à jeter, dans la barque prête à couler de notre chère revue, le poids de notre enthousiasme augmenté de la lourde charge d’ouvrir les esprits ? Non, mes amis, si telle dirigeante d’une presse concurrente peut continuer de prêcher pour le noir et blanc et d’encenser des technologies dépassées, c’est avec le plus coupable des aveuglements ! Ceux qui ne croient pas, à l’aube de ce millénaire, aux vertus de la filière numérique sont ceux qui ne croyaient ni à le ceinture de chasteté en 1095 ni au collier autoserrant pour esclaves fugitifs en 1700 ni au gaz moutarde en 1914 ! S’en prendre au numérique, c’est nier ce formidable développement des techniques qui nous a fait passer du Leica M7 au 350 D, c’est nier l’effort éternel de l’Humanité vers le Savoir et le Pouvoir, c’est nier, en définitive, le meilleur de nous-mêmes »
Toutes les bouches de la multitude buvaient ses paroles, ce qui n’avait pas empêché de se ruer vers le buffet, dès le tonnerre d’applaudissements retombé ! Quelques kirs royaux plus tard, Odile, dont les joues rosissaient déjà, était installée à la table d’honneur, et elle savourait le « Velouté de moules à la cardamome et pistaches » qui avait précédé le « Filet de bar cuit à l’équilatéral ». Mon Dieu, c’était donc vrai, ce que disait ce livre religieux que, petite fille, elle lisait en cachette, le dissimulant dans un numéro hors-série de « Pif le chien » pour que son pochard de père ne la dérouillât pas : le Paradis existait bien ! Elle ne se rappelait plus trop comment cette journée de rêve avait fini. Seule lui revenait la douce chaleur du brasier que CMG avait allumé solennellement, avec le dernier numéro de « Questions de photo », dans un tonnerre d’applaudissements. Le matin suivant, recommençait sa vie de chienne chez Kenardier.
Vrai, il n’y avait pas que dans les contes de fées pour petites filles que tout basculait, minuit passé !
(Ă  suivre)
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Bertrand T
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#70 Message Dim 19 Oct 2008 09:52


À lire certains discours, il faudrait envisager un jumelage entre S…é et Champignac :wink:
CLE, Hexar RF de 12 à 90 mm • Alpha, Dynax de 8 à 500 mm… et d'autres systèmes

jean-louis
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#71 Message Dim 19 Oct 2008 21:10


Acause, bien sûr, des discours du maire de Champignac. C'est vrai, mais pourqoui "Tulaie", une fois encore ?
Suis découragé pire que Mme Lagarde par l'écureuil :On vient de faire 200 bornes pour jouer aux échecs en N 4 et on a perdu, contre toute logique. notre premier échiquier, 2250 elo qui fait la nulle contre un 1700 !
Y a plus de hiérarchie, y a plus de croissance, ya plus de morale ... "diem perdidi "et tout ça...

Salut
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jean-louis
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#72 Message Mar 21 Oct 2008 15:10


J'ai fini mon poème à la gloire du 5D MK2 sur les rythmes impairs de " l'Invitation au voyage" (quand même 40 minutes, montre en main!) mais j'hésite à le passer ici et, encore plus, à ouvrir un nouveau fil.
Ca risque de faire un peu provoc !
Z'en pensez quoi, vous, les sonystes ?
Vous ferai observer que j'ai célébré, naguère, votre Alpha 900...
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Bertrand T
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#73 Message Mar 21 Oct 2008 15:50


Nous en pensons que tu le postes ici, il sera bien au chaud. (Ă€ ce compte, il va falloir une section "Jean-Louis" :mrgreen: )
CLE, Hexar RF de 12 à 90 mm • Alpha, Dynax de 8 à 500 mm… et d'autres systèmes

mero
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#74 Message Mar 21 Oct 2008 16:26


Canon a, à mon avis, pris une longueur d'avance avec son digic pour le traitement du signal, coté bruit.

Par contre, il va remplacer avantageusement ton 40D, le bel eos 5DmkII. Ca va fighter avec notre a900, la bataille sera rude.

On attend ta prose Jean-Louis.
Nex 7 + 18-55 + 18-200 + Voigtlander 15 et 35 1,7 + Zeiss G 28, 45 et 90 | Nex 3 défiltré. 50 1,7 et 35 2,8 Zeiss ; 24 2,8 ; ... ; 50 2,8 macro ; 100 2,8 macro ; 17-35 2,8-4 ; 85 1,4 CZ Contax ; 24-105 ; Tokina 500 f8 MD ; .

jean-louis
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#75 Message Mar 21 Oct 2008 18:17


C'est même pas de la prose, c'est des vers ! (et pas solitaires, vu que j'en ai déjà commis de nombreux par ici)
Je recopie et j' expédie! Affaire de 10 mn au plus, le temps de me jeter une mousse!
Très bien mon 40 D, par ailleurs, mais ça joue pas dans la même catégorie, cest sûr!
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jean-louis
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#76 Message Mar 21 Oct 2008 18:42


L'invitation au full frame

O toi, l'acquéreur,
Songe Ă  la douceur
Du bokeh grâce au full frame.
Shooter Ă  loisir, Photos souvenir
Ou clichés d'un art extrême.
_ Hier déprimé
Par des ciels cramés,
Tu vas succomber au charme
Si mystérieux,
Pour nos pauvres yeux,
D'un modelé haut de gamme.

Là, pixels à volonté
Faible bruit, isos domptés.

Il y a trois ans,
Les plus exigeants
Ne juraient que par la chambre !
Quand vint le 5 D,
Se sont décidés :
De Canon devenus membres
Se sont convertis,
Esprits avertis,
A la marque canonicale.
Leurs nouveaux totems :
Objos USM,
Cette avancée capitale !

Là, pixels à volonté,
Faible bruit, isos domptés.

Entends aujourd'hui
Sortir Ă  grand bruit
Un encor plus beau modèle:
5 D MK2 :
Futur radieux
Assurée la clientèle !
Et l 'HDMI ?
Bonheur, ils l'ont mis!
Que nos écrans soient en fête!
Super, le live view!
Canon, i love you !
Au prochain cash-back, j'achète !

Là, pixels à volonté
Faible bruit, isos domptés.
----
JL B d'après CB
-------------------
_ De la musique avant toute chose et pour cela préfère l'Impair…
(Verlaine L'Art poétique)
"_Banco sur le 7 !"
(James Bond dans Casino Royal)

_"5 lettres… Pas plus"
(Jules Petibedon… en finale des Chiffres et des Lettres)
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jean-louis
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#77 Message Mar 21 Oct 2008 20:39


Je veux pas dire, les gars mais en me promenant sur le site Canon, j'ai vu le 100 macro usm Ă  445 roros.
Ben c'est pas cher, non? (En plus il serait excellent! ) Parce que le Sony, c'est pas du tout dans ces eaux, mĂŞme si la stab est un atout plus important qu' l'usm en macro, je l'admets volontiers.
Mais avec le 5D mk2, suffira de se mettre à 6400 isos et en voiture Simone.... La mante religieuse aura plus qu'à faire ses prières et le flamant sera rose, mais de confusion ! (encore qu'un flamant au macro, je sais que ça peut surprendre! Y en a plein au parc aux oiseaux à Vilars les Dombes, près de chez moi. Vais leur voler dans les plumes dès que j'ai mon FF.
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jean-louis
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#78 Message Mer 22 Oct 2008 09:04


Et avec tout ça, je n'ai toujours pas la réponse attendue : Pourquoi mon maire s'appelle Tulaie?
Vais pas tarder Ă  bouder, moi !
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mero
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#79 Message Mer 22 Oct 2008 09:14


Pour le maire, je ne sais pas, par contre, Jean-Louis, n'oublie pas que la dynamique diminue drastiquement avec la montée des iso.... Ta pauvre mante risque d'être cramée.... ;)

Sinon, z'en pensent koua les canonistes de ta prose en vers ?
Nex 7 + 18-55 + 18-200 + Voigtlander 15 et 35 1,7 + Zeiss G 28, 45 et 90 | Nex 3 défiltré. 50 1,7 et 35 2,8 Zeiss ; 24 2,8 ; ... ; 50 2,8 macro ; 100 2,8 macro ; 17-35 2,8-4 ; 85 1,4 CZ Contax ; 24-105 ; Tokina 500 f8 MD ; .

jean-louis
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#80 Message Mer 22 Oct 2008 11:23


Oui mais on est en 14 bits, nous na na na!
Et puis y a un truc qui permet d'éviter de trop cramer les blancs même que c'est vous qui l'avez inauguré sauf erreur
Z'en pensent rien, les Canonistes, Ă  c't'heure!
Demain je fais les phots de la chorale de ma femme (z'ont un spectracle en chansons achement dynamique et coloré. Pas du tout les joyeux pinsons de Saint Nicolas du Chardonais (cépage beaujolais)
On me prĂŞte un 200 F 2,8 Canon qui va renforcer mon 85 F 1,8 et le 17/40
Enverrai une phot si concluant
Et pour Tulaie ,cherche encore.
Suis sûr qu'Odile a la réponse...
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