"J' erre, minable" récit zolien, takumarique et bretonnant!

[jean-louis]

Ben à ce moment mieux vaut le garder ce 9xi, non ? surtout que c'est quand même un boîtier qui a fait date : du haut de gamme authentique (j'ai le 600 si Classic de ma fille pour comparer) et surtout le plus beau boîtier jamais fabriqué, toutes marques confondues :un profil de squale, la fluidité de Laure Manaudou en bassin de 25m...
Va peut-être devenir "collector" comme disent les djeunes dans quelques années ?

[Dark_K]

je viens de decouvrir ton topic , il a l'air plein de sagesse , je vais essayer de tout reprendre depuis le debut
Pour ton kit, une fourchette de 100-150 euros

Tu en as pour des heures à lire le fil , si tu veux pendant ce temps , je peux te tenir ton 200 APO HS

[GONico]

mon pauvre, je l'ai vendu le 200mm ...............depuis que j'ai acheté le 70-200 SSM

[jean-louis]

iAh ben tiens puisque vous causez du 200 2,8 je vaisvous soumettre une ou deux phots faites en concert au 200 F 2 ,8 Canon çui que j'ai failli prendre d'occas à 400 roros même que je me demande encore si j'aurais pas dû
Mais d'abord le cas Tulaie puisque Odile me dit qu'elle voit pas et que Bertrand T n'est pas sur le coup les espoirs sont minces d'obtenir la réponse. La voici donc
Mon truc à Sénillé parodie la fête des comices agricoles de Madame Bovary où le maire s'appelle Tuvache (je l'avais rappelé) où on va aux rendez-vous d'amour par la pature, où le mari rumine, où le clerc époouse une Léocadie Lebeuf, univers de bovins donc (Bovary) comme il sied à un récit se passant en Normandie dans une France rurale de lourdeur bovine à l'époque. Moi ça se passe en Bretgne pays d'élevage porcin (3 cochons par Breton selon les statistiques )donc Tuvache, le maire est devenu Tulaie, femelle du snaglier, truie, comme chacun sait. Limpide, transparent, non?
Bon je réduis une ou deux phots au 200 Canon et j'envoie

[jean-louis]

moins souple qu'un zoom 2,8 mais tellement plus discret et léger...
j'étais au 1/60 ième Limite ! C'est là qu'on regrette de pas avoir le 2 de 135 ou un FF

[jean-louis]

meuh non! lamentable mistake celle ci est prise à 2,8 mais au flash pendant agénérale c'estla suivante qui est au 1/60 en lum de scène Désolé

[jean-louis]

sans flash 200 mm F 2,8 1600 isos 1/100 ième 40 D

[mero]

Je vais être honnête Jean-Louis, 1) je ne me souviens plus trop.... c'est trop lointain, 2) jamais j'aurais trouvé...

Sinon, t'es allé voir les photos d'alphadream au théâtre ? Elle sont top !!!!

Sinon, franchement, garde ton 9xi.

Moi même, j'ai un eos 100 que je garde, pas seulement pour décoder le protocole Canon, mais aussi parceque je l'aimais bien finalement ce bout de plastique encore moins noble que celui utilisé par sigma....

[jean-louis]

oui oui , finalement,je vais le garder ce beau boîtier plutôt que de le brader, d'autant que je m'ens sers encore parfois un peu, en mariage de potes, de préférence à mes Canon arg (un eos 50 et un eos 10 qui n'était pas mal du tout,lui ,côté viseur mais le 9xi les enterre J'ai aussi le 50mm F 1,7 de ma fille à mettre dessus et son 24/85
Suis pas trop expert en phots de spectacle J'en fais une fois ou deux par an pour la chorale de ma femme essentiellement. L'année prochaine si j'ai ou que je me fasse prêter un 5dmk2, je serai moins gêné par la lumière insuffisante
L'arme absolue, en Canon, ça doit quand même être le 2 de 135 pour ces phots de spectacle par faible lum !
Mais lourd et cher et j'en ai pas assez l'usage

[jean-louis]

Viens juste de découvrir votre trombinoscope
Sympa, l'idée!

[mero]

You are welcome to fill it my friend...

[jean-louis]

Viens de me bricoler un support de flash latéral dont j'attends beaucoup avec le câble vendu pas miss num (entre autres) et un support acheté 0,50 euros à la farfouille locale !
Ca devrait aller aussi bien que le support Canon vendu 200 roros !
J'ai viré la glissière porte flash du support, jugée peu sûre, et percé le métal pour visser directos sous la griffe porte flash, vu que le cobra Canon est assez lourd
J'envisage de remplacer la poignée plastique par une autre, ergonomique, que je me ferais en bois d'olivier! Ce serait classieux pire qu'une Rollex et des lunettes de soleil présidentielles
Puisqu'on cause prix, viens de relire le CI de nov avec tableau comparatif (p 133) Il appert (mais non pas "de c... " malpolis!) que ce que je disais de vos grands blancs se confirme
Le 70/200 2,8 est 200 roros plus cher que le Nikon stabilisé et 400 que le Canon
Sûr qu'on peut trouver moins cher (jusqu'à 40% par rapport à ces prix, mais c'est vrai des trois marques ! Le Canon qu'ils indiquent à 1800 se trouve ainsi à un peu plus de 1000 et en Europe, à nos frontières.
Mais faut pas que ça vous gâche la journée et surtout n'allez pas regarder sur ce tableau le prix des 300 F 2,8 des trois marques sinon vous allez cracher votre Banania sur votre belle nappe en toile cirée imitant la dentelle du Puys
Bonne journée JL

[jean-louis]

Et nous voici, nous-mêmes, arrivés au bout de ce récit ? Puisse-t-il vous avoir fait sourire, par endroits, je ne demande rien d'autre comme récompense.
Tout s'y termine par des mâchons ( Normal à Lyon! ) Les locaux auront reconnu le resto "dont au sujet duquel "je fais allusion : une cantine hautement estimable à une dizaines de bornes de la Ville, un établissement prestigieux (mais pas trop, juste ce q'uil faut) que, bien hélas, nous les pédagos, on ne peut fréquenter qu'exceptionnellement, et au prix des plus grandes privations. (revente d'objos Sony pour s'acheter des optiques Canon et survivre tout un hiver avec la différence, par exemple!)
A ce propos, pour ceux qui ont des gamins en âge scolaire, bientôt vont avoir lieu les rencontres parents/ profs.
Alors faites un beau geste : s'il vous reste, au frigo, un vieux fond de macaronis ou des conserves en voie de péremption, des chaussures démodées ou un pull encore mettables, n'hésitez pas à les leur offrir! Ils sont trop fiers pour mendier, comme ces époux Chirac mis en scène par les Guignols, mais leur détresse est tout aussi réelle.
Encore un truc : j'aimerais savoir combien sont allés au bout des onze chapitres: Le type qui vend ses livres, il sait combien il a eu de lecteurs, mais là?... Simple curiosité d'auteur On n'écrit pas pour soi ! " a dit Jean-Paul (mais non, pas Belmondo, z'êtes incurables, tsss!!!)
Ca ne vous côute rien de dire ici :" Moi j'ai fini, ton truc en m'accrochant vu que c'est vraiment c..., surtout vers la fin !" ou " C'est encore plus lourd que ton "Candide chez les sonystes !"
Merci d'avance et à la prochaine SI VOUS LE VOULEZ BIEN !
JL
(La fin arrive: erreur de manip!)

[jean-louis]

Chapitre 12

Toute la Bretagne ou presque s’était déplacée pour enterrer le vieux Marche en Crabe mais ce ne fut pas l’abbé Lefrollogen qui officia : il avait diparu le soir du drame et on ne le revit jamais. Certains racontent encore aujourd’hui avoir aperçu un véliplanchiste sortant de la rade en pleine tempête, une sorte de robe noire flottant autour de lui tandis que d’autres affirment avoir entendu des bribes de prières que le mugissement furieux de l’Océan ne parvenait pas à couvrir entièrement. Son remplaçant, plus moderne, présenta sa copine à l’assemblée et paya sa tournée générale à son arrivée, ce qui le fit admettre aussitôt.
Le vieux n’ayant plus de famille, ce fut Letizefgen, le plus proche du disparu, qui dit tout le bien qu’il fallait penser de cet être contrefait au coeur si généreux et, quand il se tut, tous pleuraient si bien que personne n’entendit rebondir sur le couvercle du cercueil le pare-soleil du 85mm F 1,8 SMC Super Takumar qu’il venait de laisser tomber.
Yoann et Odile quittèrent le cimetière enlacés. Le jeune homme venait d’être embauché comme directeur technique d’une porcherie ultra-moderne hautement écologique qui venait de s’ouvrir. Sa carrière étant assurée, il allait pouvoir épouser Odile, pour la plus grande joie de LeTizefgen qui s’imaginait déjà grand-père. Au café du « Biniou déchaîné » où tous se retrouvèrent après l’enterrement, il prit à part les deux jeunes gens.
– J’ai bien réfléchi, lâcha-t-il, à ce qu’avait voulu dire ce maudit abbé, et d’abord parce que je sais que ça t’inquiétait petite, et je crois que j’ai compris. Tu n’as rien à craindre : il ne lançait même pas une malédiction à ce pauvre Marche en Crabe ni à sa pauvre cabane, malgré ce qu’il a cru ou fait semblant de croire.
« Ceci tuera cela » c’est, pour moi, à ton « Traqueur d’images » et ses couvertures délurées que ça s’adressait : il voulait dire que la chasteté, le refus des plaisirs, l’horreur de la chair et tout ce qu’il prêchait, avec sa conception rétrograde de la Religion, l’image va nous en défaire et Dieu, s’il existe, sait que ce ne sera pas plus mal ! Et c’est encore à Traqueur d’images qu’il s’en prenait, à travers son choix du numérique, lui qui ne jurait que par son fichu moyen format argentique. Tu vois, ma belle, finalement, il aura vu juste, l’autre prophète de mauvais augure !
« O mon Dieu ! sanglotait Odile, si j’avais su que j’entraînerais la mort de M. Lequasimogen, jamais je… »
Elle ne put achever. Letizefgen l’avait interrompue.
« Jamais tu ne serais venue traîner ta misére par chez nous, n’est-ce pas et tu n’aurais pas fait le bonheur de Yoann et le mien, c’est ce que tu veux dire, petite ?
Oh, non, Monsieur Letizefgen, ce n’est pas ça mais…
Il l’interrompit encore :
« Il faut que tu saches, maintentant qu’il n’es plus là, pourquoi Marche en Crabe en avait contre la photo. Il n’a pas toujours vécu seul, sais-tu, petite : du temps qu’il était un photographe mariagiste renommé, si bien qu’on venait pour lui de toute la Bretagne et qu’il ne désemplissait pas, il avait toutes les femmes à ses pieds. Toutes rêvaient de se faire prendre en portrait par lui et certaines ne se fichaient pas mal du portrait et venaient se faire prendre tout court. C’est ainsi qu’il s’est trouvé acoquiné avec la plus belle fille de la Bretagne, une beauté, ça c’est sûr !
Il en a fait sa maîtresse, mais la traîtresse ne pensait qu’à se faire mousser, tant et si bien que cette fichue garce a fini par filer avec un présentateur de la FNOUC de Rennes qui présentait bien, faut croire ! Marche en Crabe a fait semblant d’en rire mais moi qui l’ai bien connu, je peux te dire que la peine était profonde, le chagrin lâchait la bonde. C’est comme ça qu’il s’est mis à boire de plus en plus ! Au début, ça ne se voyait pas sur ses photos qu’il tremblait, vu qu’il lestait son Gitzo professionnel de vingt kilos de sable, mais il avait perdu la main et un jour l’accident est arrivé. Il photographiait un couple à l'Hasselblad sur la falaise de Croanch et il les a fait si bien reculer que les deux ont fait le grand saut : trente mètes de chute libre. On les a retrouvés deux jours après enlacés sur la grève et c’est là que Marche en Crabe a sombré, bien que l’enquète ait conclu à l’accident. Voilà, tu sais-tout à présent. »
_Quelle horreur ! s’était exclamée Odile !
_ Oui, c’est pas très beau, tout ça, mais tu vois, petite, ce couple qu’il a défait sans le vouloir, il l’a refait, en te sauvant la mise sur cette même falaise et, à présent, sûr qu’il vous demande d’être heureux tous les deux, sans plus rien craindre des hommes.
Quant à moi, à t’entendre raconter cette journée à S…... . qui t’a si fort marquée, j’ai pris l’idée de laisser tomber la limonade pour me tourner vers la grande cuisine. Ton cuisto, celui qui t’avait émerveillée, je lui ai écrit, petite, et je lui ai suggéré quelques idées qui me trottaient par la tête comme « l’andouillette sur son lit de varech cuite à l’équilatéral » ou les « huîtres chaudes sur leur gratin de cardons » : Il est emballé et il me prend comme stagiaire. On va échanger nos recettes car je pars demain m’initier chez lui, trois mois durant, aux secrets de la cuisine lyonnaise, puis je continue en faisant le tour des "trois étoiles" du coin : leur région en regorge et, de retour, j’ouvre un établissement spécialisé mariant produits de la mer bien de chez nous et gastronomie lyonnaise. Vous savez, j’en suis déjà à lui chercher un nom, à ma cantine de luxe : je voudrais que ça parle d’oiseau en souvenir de ton fichu corbeau mais tout ce que j’ai trouvé, à cette heure, c’est « l’Ara qui rit » qui ne me plaît pas trop. Ca fait un rien morbide, non ? Cherchez de votre côté, mais sans trop vous presser : on a tout le temps de se décider ! A présent, venez, je vais déjà vous montrer celui qui accueillera les clients !
Et, ouvrant la porte de son établissement, celui où Yoann et Odile s’étaient rencontrés, il désignait à la jeune fille, toute émue, un corbeau empaillé perché sur sa patte unique.
Déjà Odile se précipitait vers son cher Kléber qu’elle avait aussitôt reconnu.

FIN

[jean-louis]

Heu!!! pendant que j'y pense, cette phot (ultra-banale, j'en conviens, mais le pb n'est pas là!)je l'ai faite au 40D et 28/70 de pauvre, en Italie à une gare des Cinq terres, en attendant le dernier dur, alors qu'il y avait une haiede près de 2 m devant la mer. J'aimerais savoir comment vous auriez fait sans le live view qui permet de tenir l'appareil à bout de bras et de mettre l'horizon horizontal justement grâce au quadrillage! Mais moi, ce que j'en dis...

[Bertrand T]

Lu, et c'est effectivement plus COURT que "Candide chez les Sonystes" — surtout vers la fin
Un rien capilotracté tout de même ce chapitre 12, non ?