Coupe du monde de football : les coulisses de la photographie sportive.
En plus, y'a que des Sony lĂ -bas


Et pour Sony, rien, tombent jamais en panne leurs matos sans doute ?les équipes de techniciens des constructeurs photo qui sont là pour assurer le support des appareils : 50 personnes chez Nikon, 77 pour Canon...

Pour Roch Lorente du Canon Professional Service, « La coupe du monde de football, c’est un peu notre grand prix de Formule 1 des constructeurs : il y a les meilleurs photographes, des conditions extrêmes et les boîtiers sont réellement poussés à fond ». Même son de cloche chez Nikon « Le mondial revêt une importance capitale pour nous, c’est le moment où nous testons les boîtiers comme le D4S dont certains prototypes ont été déployés à Sotchi. », nous explique par Skype Guillaume Cuvillier, responsable d’équipe de support au Brésil pour Nikon. Chahutés sur les marchés des appareils photo grand public, Canon et Nikon règnent toujours en maîtres absolu dans le domaine de la photo de sport. « Nous n’avons aucune chapelle même si nous travaillons beaucoup avec Nikon, explique Antonin Thuillier, et nous testerions bien du Sony ou une autre marque. Mais Sony ne prête pas d’appareil sur place et n’apporte aucun support sur place. » Et ce support, c’est toute la différence.
Sinon... pour la CdM 2012, l'AFP validait en moyenne 100 photos par match. En 2014, c'est 500. Pourquoi ? Parce que les boitiers sont connectés en RJ45... les photographes photographient, et ne font plus aucune sélection (pendant lesquelles ils risquent de manquer une action). Toutes les photos prises partent en réseau vers le bureau où un éditeur se charge des sélections.
...