[Fil ouvert] Surexposer : intérêt ? Pour quoi ? Comment ?
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papyrazzi - Messages : 7852
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Surexposer ? Pour quoi faire ?
Plusieurs raisons : corriger une sous-exposition native de l'appareil, faire une "exposition correcte", sujets en contre-jour, faciliter une prise de vue, obtenir au autre rendu, photos de nuit (car sous-exposer est une très mauvaise solution en photographie numérique), utiliser la dynamique du capteur au mieux, ...
J'ouvre ce fil non pas pour faire un cours ou donner des leçons. C'est trop long et, sans humilité aucune, je ne suis pas le mieux placé pour ce faire.
Le seul but est simplement d'offrir aux photographes qui débutent l'opportunité de se référer à des exemples avec explications simples à comprendre et aisées à reproduire. Les interventions de membres avisés permettront également d'apporter leur know-how ou de préciser ce que l'auteur de la photo n'aura éventuellement pas expliqué avec suffisamment de clarté.
Le principe : lorsque vous avez réussi à faire une photo intéressante en surexposition, vous la publiez ici et mettez quelques explications sur le "making of" afin de permettre de comprendre et de reproduire le résultat.
Rien de plus, mais je pense que cela pourra donner des idées et en aider plus d'un.
Surexposer ne veut pas obligatoirement dire shooter avec un grand diaphragme ou en vitesse lente ou, encore, monter les ISO.
C'est une des possibilités de "contourner les infos transmises par la cellule" lorsque celle-ci va d'office se tromper afin d'obtenir un résultat exploitable directement (JPG) ou en post-production (RAW).
RESUME
- Méthode proposée : : voir ici
- Exemples &/ou explications éventuelles : : suivre le fil
Plusieurs raisons : corriger une sous-exposition native de l'appareil, faire une "exposition correcte", sujets en contre-jour, faciliter une prise de vue, obtenir au autre rendu, photos de nuit (car sous-exposer est une très mauvaise solution en photographie numérique), utiliser la dynamique du capteur au mieux, ...
J'ouvre ce fil non pas pour faire un cours ou donner des leçons. C'est trop long et, sans humilité aucune, je ne suis pas le mieux placé pour ce faire.
Le seul but est simplement d'offrir aux photographes qui débutent l'opportunité de se référer à des exemples avec explications simples à comprendre et aisées à reproduire. Les interventions de membres avisés permettront également d'apporter leur know-how ou de préciser ce que l'auteur de la photo n'aura éventuellement pas expliqué avec suffisamment de clarté.
Le principe : lorsque vous avez réussi à faire une photo intéressante en surexposition, vous la publiez ici et mettez quelques explications sur le "making of" afin de permettre de comprendre et de reproduire le résultat.
Rien de plus, mais je pense que cela pourra donner des idées et en aider plus d'un.
Surexposer ne veut pas obligatoirement dire shooter avec un grand diaphragme ou en vitesse lente ou, encore, monter les ISO.
C'est une des possibilités de "contourner les infos transmises par la cellule" lorsque celle-ci va d'office se tromper afin d'obtenir un résultat exploitable directement (JPG) ou en post-production (RAW).
RESUME
- Méthode proposée : : voir ici
- Exemples &/ou explications éventuelles : : suivre le fil
Dernière édition par papyrazzi le Ven 17 Jan 2014 15:47, édité 10 fois.
A7-III + FE 28-70 OSS + tout le reste en A-mount et plein de trucs argentiques vénérables : CCCP et autres (suis pas intégriste !)
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
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papyrazzi - Messages : 7852
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Et puisque j'ai lancé ce fil, à moi de me coltiner la "première".
Ci-dessous, une photo faite d'une fleur devant une fenêtre. Le sujet est fort sombre et dehors il y a un temps assez lumineux.
A contrario, à l'intérieur il fait assez sombre.
Pour la prise de vue, j'ai donc :
- choisi la qualité RAW (le JPG n'étant pas utilisable pour ce type d'approche);
- choisi une grande ouverture;
   (1,8 ici, sachant toutefois qu'il pourrait y avoir des AC ou des aberrations sur les bords, dus aux différences brusques de contastes);
- mis la cellule en mesure spot pour éviter que les hautes lumières viennent "trop" troubler la lecture;
   Lorsque le sujet le permet, une première photo sans correction permet de se rendre compte que même avec cette mesure, l'exposition n'est pas correcte (souvent sous-ex).
- surexposé de 2,66 IL, sachant que la mesure serait de toute façon sous-exposée et que les HL ne m'intéressaient
   pas... sauf pour appuyer les bords de mon sujet par un halo.
   Forcer de 3 IL* est souvent utilisable, mais il faut alors faire la mesure sur la "zone la plus claire que l'on ne veut pas brûler" (principe de la technique "tirer à droite" - voir ETTR et ITTR sur google).
   Pour surexposer, toutes les méthodes sont bonnes, tout dépendra de l'effet recherché. Ici, j'ai choisi de ne travailler que sur la vitesse.
   (1/40s au lieu de 1/120s proposé par la cellule).
- choisi le mode "manuel" (M sur la roue PASM);
   La surexposition en A ou S n'est pas aussi commode et demande souvent d'utiliser l'AEL. En manuel, on s'affranchit de ces problèmes.
*Comme beaucoup d'appareils, le mien sous-expose nativement d'environ 1 IL, la surexposition "réelle"
  sera donc évidemment d'un IL de moins que celle qu'annonce la cellule. En d'autres termes, en PP on
  constatera généralement que le redressement de l'exposition est inférieur à ce qu'annonçait la mesure
  de l'expo.
En PP, j'ai aussi :
   - "corrigé" la surexposition (ici, -1 IL, seulement car c'était plus beau que -3IL. A chacun sa subjectivité.)
   - diminué le contraste pour étendre les zones dites moyennes;
   - fixé le point noir et le point blanc pour utiliser toute la latitude de mon capteur aux ISO choisis;
     (le blanc ne me préoccupait cependant pas de trop, sauf pour le centre de la fleur).
       Ne choisir les ISO que quand la vitesse et/ou l'ouverture ne suffisent pas car toute augmentation des ISO entraîne une
      perte de dynamique du capteur et, plus accessoirement, une montée en bruit.
   - éclairci les "ombres" (= tons moyens) pour relever un peu les détails.
   - forcé un peu les micro-contrastes (= clarté) et la vibrance et...
That's it !
   - reste, en fonction ce son "sens artistique", à "effacer" quelques éléments éventuellement perturbateurs
     pour le fond, à recadrer et a éventuellement ajouter cadre et signature.
     Mais ceci n'est plus l'objet de ce fil et dépend de la sensibilité de tout un chacun.
Voici donc ma photo finale :
et l'original (tirée à distance minimale de MAP = 75 cm du sujet)
Ci-dessous, une photo faite d'une fleur devant une fenêtre. Le sujet est fort sombre et dehors il y a un temps assez lumineux.
A contrario, à l'intérieur il fait assez sombre.
Pour la prise de vue, j'ai donc :
- choisi la qualité RAW (le JPG n'étant pas utilisable pour ce type d'approche);
- choisi une grande ouverture;
   (1,8 ici, sachant toutefois qu'il pourrait y avoir des AC ou des aberrations sur les bords, dus aux différences brusques de contastes);
- mis la cellule en mesure spot pour éviter que les hautes lumières viennent "trop" troubler la lecture;
   Lorsque le sujet le permet, une première photo sans correction permet de se rendre compte que même avec cette mesure, l'exposition n'est pas correcte (souvent sous-ex).
- surexposé de 2,66 IL, sachant que la mesure serait de toute façon sous-exposée et que les HL ne m'intéressaient
   pas... sauf pour appuyer les bords de mon sujet par un halo.
   Forcer de 3 IL* est souvent utilisable, mais il faut alors faire la mesure sur la "zone la plus claire que l'on ne veut pas brûler" (principe de la technique "tirer à droite" - voir ETTR et ITTR sur google).
   Pour surexposer, toutes les méthodes sont bonnes, tout dépendra de l'effet recherché. Ici, j'ai choisi de ne travailler que sur la vitesse.
   (1/40s au lieu de 1/120s proposé par la cellule).
- choisi le mode "manuel" (M sur la roue PASM);
   La surexposition en A ou S n'est pas aussi commode et demande souvent d'utiliser l'AEL. En manuel, on s'affranchit de ces problèmes.
*Comme beaucoup d'appareils, le mien sous-expose nativement d'environ 1 IL, la surexposition "réelle"
  sera donc évidemment d'un IL de moins que celle qu'annonce la cellule. En d'autres termes, en PP on
  constatera généralement que le redressement de l'exposition est inférieur à ce qu'annonçait la mesure
  de l'expo.
En PP, j'ai aussi :
   - "corrigé" la surexposition (ici, -1 IL, seulement car c'était plus beau que -3IL. A chacun sa subjectivité.)
   - diminué le contraste pour étendre les zones dites moyennes;
   - fixé le point noir et le point blanc pour utiliser toute la latitude de mon capteur aux ISO choisis;
     (le blanc ne me préoccupait cependant pas de trop, sauf pour le centre de la fleur).
       Ne choisir les ISO que quand la vitesse et/ou l'ouverture ne suffisent pas car toute augmentation des ISO entraîne une
      perte de dynamique du capteur et, plus accessoirement, une montée en bruit.
   - éclairci les "ombres" (= tons moyens) pour relever un peu les détails.
   - forcé un peu les micro-contrastes (= clarté) et la vibrance et...
That's it !
   - reste, en fonction ce son "sens artistique", à "effacer" quelques éléments éventuellement perturbateurs
     pour le fond, à recadrer et a éventuellement ajouter cadre et signature.
     Mais ceci n'est plus l'objet de ce fil et dépend de la sensibilité de tout un chacun.
Voici donc ma photo finale :
et l'original (tirée à distance minimale de MAP = 75 cm du sujet)
Dernière édition par papyrazzi le Dim 12 Jan 2014 03:03, édité 6 fois.
A7-III + FE 28-70 OSS + tout le reste en A-mount et plein de trucs argentiques vénérables : CCCP et autres (suis pas intégriste !)
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
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jr56 - Messages : 24349
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Profondeur de champ limitée vu l'ouverture de 1,8 je pense.
Choix artistique.
Sinon, c'est quand même un cas un peu extrême, où en fait tu utilises la surex forte pour avoir un beau fond blanc.
Mais cela peut servir effectivement pour une photo plus "traditionnelle" dans des cas où il n'y a pas inconvénient à bruler les HL pour privilégier les basses lumières sur une photo à trop forte dynamique. Cas notamment où les HL à l'inverse ne forment pas une grande zone mais une multitude de petits points (reflets, soleil filtrant à travers un feuillage...), ou dans une église, vitrail trop clair dans un coin, mais le but est de montrer un sujet dans l'intérieur sombre, pas le vitrail.
Un exemple fait le 28/12 dernier lors d'une sortie forum à Orléans (là pendant la visite de la cathédrale): j'ai franchement surexposé pour mieux faire ressortir l'orgue dans la pénombre intérieure (à l'extérieur, le soleil était en gros derrière la rosace, donc contrejour). La rosace derrière est brulée, mais vu le but recherché, pas de problème. Je ne sais plus comment, mais en général soit correction d'expo globale en regardant l'histogramme sur l'écran arrière pour ajuster, soit mesure spot sur la partie choisie de l'orgue -là , en situation e reportage sur le vif, j'ai certainement choisi la correction d'expo globale).
Me souviens plus du making of précis, mais bien évidemment raw (indispensable pour pouvoir ajuster de façon précise au développement du raw). En post-traitement, il est important de bien ajuster le point noir, pour avoir de vrais noirs (sinon un voile blanc semble couvrir l'image).
Sur ce genre de post-traitement, je travaille beaucoup en regardant l'histogramme et en visualisant par moment les zones brulées, pour en maîtriser l'étendue. Une bonne façon de faire étant de pousser le curseur trop loin, ce qui permet de mieux ajuster en revenant en arrière. Typiquement sur cette photo, bruler les blancs dans la rosace en arrière, mais le moins possible les reflets sur les tuyaux de l'orgue (en tout cas, pas dans les trois couleurs primaires simultanément)
Il est souvent utile de redonner aussi un peu de couleur au sujet principal en poussant la saturation (voire d'essayer la vibrance), et aussi de jouer sur les contrastes des tons moyens (peut aussi se travailler sur l'outil "courbe" quand on en a l'habitude.
Si la sortie avait plus orientée sur des photos de l'intérieur de la cathédrale (et pas un passage de moins d'une heure dans la visite de la ville qui a duré la journée), j'aurai certainement travaillé sur trépied, et pris beaucoup plus mon temps pour peaufiner les paramètres dès la prise de vue.
Choix artistique.
Sinon, c'est quand même un cas un peu extrême, où en fait tu utilises la surex forte pour avoir un beau fond blanc.
Mais cela peut servir effectivement pour une photo plus "traditionnelle" dans des cas où il n'y a pas inconvénient à bruler les HL pour privilégier les basses lumières sur une photo à trop forte dynamique. Cas notamment où les HL à l'inverse ne forment pas une grande zone mais une multitude de petits points (reflets, soleil filtrant à travers un feuillage...), ou dans une église, vitrail trop clair dans un coin, mais le but est de montrer un sujet dans l'intérieur sombre, pas le vitrail.
Un exemple fait le 28/12 dernier lors d'une sortie forum à Orléans (là pendant la visite de la cathédrale): j'ai franchement surexposé pour mieux faire ressortir l'orgue dans la pénombre intérieure (à l'extérieur, le soleil était en gros derrière la rosace, donc contrejour). La rosace derrière est brulée, mais vu le but recherché, pas de problème. Je ne sais plus comment, mais en général soit correction d'expo globale en regardant l'histogramme sur l'écran arrière pour ajuster, soit mesure spot sur la partie choisie de l'orgue -là , en situation e reportage sur le vif, j'ai certainement choisi la correction d'expo globale).
Me souviens plus du making of précis, mais bien évidemment raw (indispensable pour pouvoir ajuster de façon précise au développement du raw). En post-traitement, il est important de bien ajuster le point noir, pour avoir de vrais noirs (sinon un voile blanc semble couvrir l'image).
Sur ce genre de post-traitement, je travaille beaucoup en regardant l'histogramme et en visualisant par moment les zones brulées, pour en maîtriser l'étendue. Une bonne façon de faire étant de pousser le curseur trop loin, ce qui permet de mieux ajuster en revenant en arrière. Typiquement sur cette photo, bruler les blancs dans la rosace en arrière, mais le moins possible les reflets sur les tuyaux de l'orgue (en tout cas, pas dans les trois couleurs primaires simultanément)
Il est souvent utile de redonner aussi un peu de couleur au sujet principal en poussant la saturation (voire d'essayer la vibrance), et aussi de jouer sur les contrastes des tons moyens (peut aussi se travailler sur l'outil "courbe" quand on en a l'habitude.
Si la sortie avait plus orientée sur des photos de l'intérieur de la cathédrale (et pas un passage de moins d'une heure dans la visite de la ville qui a duré la journée), j'aurai certainement travaillé sur trépied, et pris beaucoup plus mon temps pour peaufiner les paramètres dès la prise de vue.
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet
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papyrazzi - Messages : 7852
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@ Renato : seul le centre de la fleur est "bien net". Toutefois, l'objectif n'est pas hyper piqué à PO, comme c'est souvent le cas pour les objos lumineux.
Crop :
@ jr56 : tu as bien compris, la surex assez forte que j'ai utilisé a été choisie pour faire disparaître les éléments perturbateurs se trouvant derrière la vitre (herbe du jardin, grand bassin de béton en construction, filtre aquatique noir, remorque, etc...) sans avoir besoin d'un "détourage" complexe et imprécis dans la plupart des cas. Aucune HL n'est brûlée, sauf les 2 à 3 zones d'éléments perturbateurs qui apparaissaient encore en fond (coin inférieur droit). J'ai utilisé un pinceau "blanc" puis ai encore un peu forcé les HL vers le haut, ceci expliquant cela.
Oui, le cas présenté est assez excessif (mais se justifiait par le résultat recherché), mais j'ai d'autres exemples bien moins démesurés qui montrent l'intérêt d'une surexposition (contrôlée)
Très bon ta photo à l'intérieur de la cathédrale. Cas classique où la surexposition est obligatoire pour révéler des détails et éviter un assaut massif de bruit numérique (ttf, j'ai l'impression qu'il y a solarisation des panneaux à l'avant, non ?)
Crop :
@ jr56 : tu as bien compris, la surex assez forte que j'ai utilisé a été choisie pour faire disparaître les éléments perturbateurs se trouvant derrière la vitre (herbe du jardin, grand bassin de béton en construction, filtre aquatique noir, remorque, etc...) sans avoir besoin d'un "détourage" complexe et imprécis dans la plupart des cas. Aucune HL n'est brûlée, sauf les 2 à 3 zones d'éléments perturbateurs qui apparaissaient encore en fond (coin inférieur droit). J'ai utilisé un pinceau "blanc" puis ai encore un peu forcé les HL vers le haut, ceci expliquant cela.
Oui, le cas présenté est assez excessif (mais se justifiait par le résultat recherché), mais j'ai d'autres exemples bien moins démesurés qui montrent l'intérêt d'une surexposition (contrôlée)
Très bon ta photo à l'intérieur de la cathédrale. Cas classique où la surexposition est obligatoire pour révéler des détails et éviter un assaut massif de bruit numérique (ttf, j'ai l'impression qu'il y a solarisation des panneaux à l'avant, non ?)
Dernière édition par papyrazzi le Dim 12 Jan 2014 02:59, édité 1 fois.
A7-III + FE 28-70 OSS + tout le reste en A-mount et plein de trucs argentiques vénérables : CCCP et autres (suis pas intégriste !)
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
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papyrazzi - Messages : 7852
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Voici donc une photo pour laquelle la surexposition a été moins "sauvage", alors que je voulais montrer à un jeune photographe qu'il ne devait pas s'inquiéter outre mesure d'une montée éventuellement nécessaire en ISO (risque de bruit et diminution de la dynamique du capteur) pour obtenir un couple vitesse/ouverture suffisamment utilisable.
Je rappelle que l'intérêt de ce fil n'est pas spécialement de montrer des chef-d'oeuvre (tant mieux s'il y en a), mais seulement de l'intérêt éventuel de surexposer à la prise de vue pour faciliter et permettre de faire une bonne photo ce qui inquiète beaucoup lorsqu'on commence, d'autant que l'écran arrière de l'appareil montrera un JPG hyper surex... dont il ne faut pas tenir compte outre mesure.
La mesure de la cellule est faite sur la partie la plus claire que je ne veux pas brûler, soit sur le linge blanc, à mi-distance des bras de l'enfant et de la maman.
Les infos de la cellule pour ISO 200 et ouverture ø1,8(en mesure spot) donna : 1/60s.
J'ai finalement choisi les paramètres suivants : 1/60s, ø1,8 et ISO 800. Soit une surexposition de 2 IL. J'en avais fait une autre à 1/200s et ISO 3200 et les résultats étaient absolument comparables... si ce n'est que la MAP était ratée . J'ai donc préféré de montrer celle-ci (il y a une limite, tout de même)
En PP : correction de l'expo et augmentation des contrastes.
Résultat final:
Original :
Je rappelle que l'intérêt de ce fil n'est pas spécialement de montrer des chef-d'oeuvre (tant mieux s'il y en a), mais seulement de l'intérêt éventuel de surexposer à la prise de vue pour faciliter et permettre de faire une bonne photo ce qui inquiète beaucoup lorsqu'on commence, d'autant que l'écran arrière de l'appareil montrera un JPG hyper surex... dont il ne faut pas tenir compte outre mesure.
La mesure de la cellule est faite sur la partie la plus claire que je ne veux pas brûler, soit sur le linge blanc, à mi-distance des bras de l'enfant et de la maman.
Les infos de la cellule pour ISO 200 et ouverture ø1,8(en mesure spot) donna : 1/60s.
J'ai finalement choisi les paramètres suivants : 1/60s, ø1,8 et ISO 800. Soit une surexposition de 2 IL. J'en avais fait une autre à 1/200s et ISO 3200 et les résultats étaient absolument comparables... si ce n'est que la MAP était ratée . J'ai donc préféré de montrer celle-ci (il y a une limite, tout de même)
En PP : correction de l'expo et augmentation des contrastes.
Résultat final:
Original :
A7-III + FE 28-70 OSS + tout le reste en A-mount et plein de trucs argentiques vénérables : CCCP et autres (suis pas intégriste !)
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Une petite contribution (pour faire honneur à papy et au sujet proposé...)
Au départ c'est une erreur technique.... mais avec le recul du temps j'aime bien ce cliché en contre-jour.
Premier essai en 2007 de l'A700 + CZ85 (f/2.0, 1/160s, ISO 200) et je n'ai que le jpeg (à l'époque je ne faisais pas encore de Raw)
Au départ c'est une erreur technique.... mais avec le recul du temps j'aime bien ce cliché en contre-jour.
Premier essai en 2007 de l'A700 + CZ85 (f/2.0, 1/160s, ISO 200) et je n'ai que le jpeg (à l'époque je ne faisais pas encore de Raw)
Sony α7r II | α7s | α6500 | α99 | α77 II et quelques beaux cailloux...
une idee interessante Papy.
Cette image faite a quatre mains: viewtopic.php?p=1500189#p1500189
quand j'ai pense l'image je sortais du metro, et etait un peu aveugle par la lumiere exterieure, j'ai pense que la surexposition rendrait ce sentiment a celui qui voit l'image. De souvenir j'ai du exposer de 1 a 1,5 stop sur la zone ombre ou est siue le personnage central.
Cette image faite a quatre mains: viewtopic.php?p=1500189#p1500189
quand j'ai pense l'image je sortais du metro, et etait un peu aveugle par la lumiere exterieure, j'ai pense que la surexposition rendrait ce sentiment a celui qui voit l'image. De souvenir j'ai du exposer de 1 a 1,5 stop sur la zone ombre ou est siue le personnage central.
NEXs RX1R SEL30 CV40 Cron-SEL 50 / écran calibré /
mon petit fil: http://www.alphadxd.fr/viewtopic.php?f=155&t=55612&start=272
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papyrazzi - Messages : 7852
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Encore plus TTGS (pas de blaise !), mais essai pas du tout dénué d'intérêt.
Comme l'on sait, noir et blanc, cela ne va pas bien ensemble en photographie. Cela met la dynamique du capteur à rude épreuve. Faudra-t-il sacrifier des HL ou BL ? La surexposition "contrôlée" peut bien aider parfois.
Voici donc deux autres photos présentant une forte dynamique HL et BL, le tout éclairé avec 3 lampes halogènes à 1,20m (là ça corse encore un peu le problème !)
La première photo est faite avec mesure de la lumière en mode "multizones". Je ne m'occupe que de la MAP et n'opère aucune modifications aux choix de l'appareil. Evidemment, la photo était plutôt sous-exposée lorsqu'elle est arrivée dans mon labo Lightroom. Pour rappel, l'appareil sous-expose nativement de l'ordre de 1 IL.
Paramètres de PDV : mode "priorité à l'ouverture", ISO 400, ø6,3 et 1/20s (rien de bien inhabituel, mais une vitesse pouvant entraîner du flou de bougé de l'appareil puisqu'il est dépourvu de stabilisateur).
La seconde photo est faite avec mesure de la lumière en mode "multizones" également. Par contre, pour des raisons expliquées en fin de post, je passe à ... 12800 ISO (+5 IL!!!) et je passe la vitesse à 1/80s (via la molette de correction d'exposition forcée à +3) au lieu de 1/640s (-3 IL). La correction finale sera donc en réalité de 2 IL au lieu des 3IL annoncés par l'appareil (?!).
Evidemment, la photo était sérieusement surexposée lorsqu'elle a été chargée dans Lightroom.
Paramètres de PDV : mode "priorité à l'ouverture", mesure sur la zone la plus blanche tout de même et utilisation de l'AEL. ISO 12800, ø6,3 et 1/80s (là , plus de risque de bougé, donc j'ai augmenté mon confort et facilité la prise de vue).
Remarque :
Outre les problèmes de bruit numérique incontrôlable et énorme, choisir une sensibilité de plus de 6400 ISO entraîne une perte dramatique de dynamique (donc de nuances dans les tons et des HL/BL plus rapidement brûlées/bouchées). Mais pas toujours ! La scène présente le montre clairement.
Originaux des photos : évidemment, c'est mauvais dans les deux cas, mais la première "semble" plus exploitable (principe de la sous-exposition... parfaitement inadaptée en photographie numérique !)
Après dématriçage en Lr-5 : (exposition redressée, netteté +25, bruit : luminance +20 et chromatique +50)
Les crops 100% : 50% auraient été plus que suffisants, mais allons-y pour le max.
Evidemment, plus de bruit dans la deuxième photo, mais la surexposition a permis de le contenir et de le garder très fin. Une correction un peu plus importante en PP en aura vite raison.
Par contre, étonnamment plus de détails dans cette seconde photo alors que, logiquement, la montée drastique en ISO aurait dû entraîner une forte perte de ceux-ci. De même ai-je conservé des dégradés très raisonnables et certainement pas moins bons que dans la photo à 400 ISO, même si les contrastes sont manifestement plus importants dûs à la perte de dynamique.
Ma surexposition m'a donc facilité le travail et permis de faire une meilleure photo, sans perte rhédibitoire, en augmentant mon confort de PDV (vitesse plus élevée). Meilleure, en effet, car si l'on analyse bien le crop et la qualité de netteté de la vue globale, on voit parfaitement qu'il y a un flou de bougé dans la première photo, dû à la faible vitesse (appareil sans stab !). Ce flou n'a rien à voir avec la mise au point (faite au même endroit) vu l'ouverture de ø6,3. Ce bougé aurait été particulièrement néfaste et aurait rendu la photo totalement inexploitable si le sujet s'était trouvé plus éloigné de l'appareil.
Bien évidemment, j'aurais pu faire encore mieux si j'avais fait la deuxième photo à ISO 1600 et 1/160s (= +2 IL), mais le but, ici, était également de montrer qu'une forte montée en ISO peut être exploitable tant qu'on la contrôle/contrecarre par une surexposition.
Comme l'on sait, noir et blanc, cela ne va pas bien ensemble en photographie. Cela met la dynamique du capteur à rude épreuve. Faudra-t-il sacrifier des HL ou BL ? La surexposition "contrôlée" peut bien aider parfois.
Voici donc deux autres photos présentant une forte dynamique HL et BL, le tout éclairé avec 3 lampes halogènes à 1,20m (là ça corse encore un peu le problème !)
La première photo est faite avec mesure de la lumière en mode "multizones". Je ne m'occupe que de la MAP et n'opère aucune modifications aux choix de l'appareil. Evidemment, la photo était plutôt sous-exposée lorsqu'elle est arrivée dans mon labo Lightroom. Pour rappel, l'appareil sous-expose nativement de l'ordre de 1 IL.
Paramètres de PDV : mode "priorité à l'ouverture", ISO 400, ø6,3 et 1/20s (rien de bien inhabituel, mais une vitesse pouvant entraîner du flou de bougé de l'appareil puisqu'il est dépourvu de stabilisateur).
La seconde photo est faite avec mesure de la lumière en mode "multizones" également. Par contre, pour des raisons expliquées en fin de post, je passe à ... 12800 ISO (+5 IL!!!) et je passe la vitesse à 1/80s (via la molette de correction d'exposition forcée à +3) au lieu de 1/640s (-3 IL). La correction finale sera donc en réalité de 2 IL au lieu des 3IL annoncés par l'appareil (?!).
Evidemment, la photo était sérieusement surexposée lorsqu'elle a été chargée dans Lightroom.
Paramètres de PDV : mode "priorité à l'ouverture", mesure sur la zone la plus blanche tout de même et utilisation de l'AEL. ISO 12800, ø6,3 et 1/80s (là , plus de risque de bougé, donc j'ai augmenté mon confort et facilité la prise de vue).
Remarque :
Outre les problèmes de bruit numérique incontrôlable et énorme, choisir une sensibilité de plus de 6400 ISO entraîne une perte dramatique de dynamique (donc de nuances dans les tons et des HL/BL plus rapidement brûlées/bouchées). Mais pas toujours ! La scène présente le montre clairement.
Originaux des photos : évidemment, c'est mauvais dans les deux cas, mais la première "semble" plus exploitable (principe de la sous-exposition... parfaitement inadaptée en photographie numérique !)
Après dématriçage en Lr-5 : (exposition redressée, netteté +25, bruit : luminance +20 et chromatique +50)
Les crops 100% : 50% auraient été plus que suffisants, mais allons-y pour le max.
Evidemment, plus de bruit dans la deuxième photo, mais la surexposition a permis de le contenir et de le garder très fin. Une correction un peu plus importante en PP en aura vite raison.
Par contre, étonnamment plus de détails dans cette seconde photo alors que, logiquement, la montée drastique en ISO aurait dû entraîner une forte perte de ceux-ci. De même ai-je conservé des dégradés très raisonnables et certainement pas moins bons que dans la photo à 400 ISO, même si les contrastes sont manifestement plus importants dûs à la perte de dynamique.
Ma surexposition m'a donc facilité le travail et permis de faire une meilleure photo, sans perte rhédibitoire, en augmentant mon confort de PDV (vitesse plus élevée). Meilleure, en effet, car si l'on analyse bien le crop et la qualité de netteté de la vue globale, on voit parfaitement qu'il y a un flou de bougé dans la première photo, dû à la faible vitesse (appareil sans stab !). Ce flou n'a rien à voir avec la mise au point (faite au même endroit) vu l'ouverture de ø6,3. Ce bougé aurait été particulièrement néfaste et aurait rendu la photo totalement inexploitable si le sujet s'était trouvé plus éloigné de l'appareil.
Bien évidemment, j'aurais pu faire encore mieux si j'avais fait la deuxième photo à ISO 1600 et 1/160s (= +2 IL), mais le but, ici, était également de montrer qu'une forte montée en ISO peut être exploitable tant qu'on la contrôle/contrecarre par une surexposition.
A7-III + FE 28-70 OSS + tout le reste en A-mount et plein de trucs argentiques vénérables : CCCP et autres (suis pas intégriste !)
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
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jr56 - Messages : 24349
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La démo est effectivement intéressante et en surprendra beaucoup (quoique tu démontres en même temps que vitesse trop lente = flou de bougé )
Autrement dit 12800 iso avec une surex de 2 IL, c'est tout simplement comme faire travailler le capteur (les photosites, ou plutôt la lumière qu'ils reçoivent) à 3200 ISO (-4 IL par rapport à la sensibilité réelle, seule et unique du capteur). La différence peut provenir des traitements que le boitier applique selon que tu affiches 12800 ou 3200 ISO versus aussi ce que tu ajustes en post-traitement en terme d'expo/luminosité.
Au niveau des réalités physiques, c'est même une évidence, comme tu l'expliques un peu juste avant la première photo (tes +5-3 = +2): le capteur n'ayant qu'une seule sensibilité (vers 200 ISO), la montée en ISO n'est qu'une sous ex. volontaire (1IL à chaque fois qu'on double les iso) à la pdv, compensée dans le boitier par une amplification électronique en conséquence du signal qui sort du capteur.papyrazzi a écrit : mais le but, ici, était également de montrer qu'une forte montée en ISO peut être exploitable tant qu'on la contrôle/contrecarre par une surexposition.
Autrement dit 12800 iso avec une surex de 2 IL, c'est tout simplement comme faire travailler le capteur (les photosites, ou plutôt la lumière qu'ils reçoivent) à 3200 ISO (-4 IL par rapport à la sensibilité réelle, seule et unique du capteur). La différence peut provenir des traitements que le boitier applique selon que tu affiches 12800 ou 3200 ISO versus aussi ce que tu ajustes en post-traitement en terme d'expo/luminosité.
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet
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jr56 - Messages : 24349
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En relisant un peu tous les posts, et s'adressant à des débutants, je me demande s'il ne faut pas un peu mieux préciser ce qu'on entend par "surex."
Par rapport à l'indication du boitier, certes, mais dans quel mode de mesure?
Je pense qu'assez implicitement, on pense tous "multizones", d'autant plus que ce mode est depuis quelques années devenu fiable dans plus de 95% des cas.
Question à part (que tu évoques au dessus) , un éventuel calage en sous ex systématique de la cellule du boitier (pour éviter que les débutants ou photographes ne s'intéressant pas à la technique ne brulent les blancs, ce qui en général rédhibitoire en numérique, sauf cas voulu et maitrisé comme on essaye de le démontrer dans ce sujet). Celui-ci se traite par un décalage d'expo permanent du boitier.
Pour certains de tes exemples tu mentionnes une mesure en multizones, dans d'autres en spot sur telle ou telle partie.
Pas certain que les débutants, ou même beaucoup de ceux qui ont découvert la photo avec le numérique (une dizaine d'années déjà !) utilisent beaucoup cette mesure spot.
Déjà pour expliquer au besoin rapidement ce que c'est, cela consiste à ne mesurer la luminosité que de ce qu'on place dans le petit rond central du viseur (Est-ce que c'est visualisé en Live View? je n'en sais rien) tandis que la multizones fait une moyenne "intelligente" sur toute la surface de l'image.
En numérique, avec un peu d'habitude, sauf dans des cas très spécifiques, on a souvent aussi vite fait de jeter un coup d'œil à l'histogramme et de décaler l'expo en conséquence; même moi j'utilise de moins en moins la mesure spot, mais qui a l'avantage d'être plus précise.
Apprécier l'expo sur la seule vision de l'image sur l'écran arrière du boitier, même avec le clignotement des zones noires et brulées est par contre beaucoup plus aléatoire.
Pour moi, je dirai que la mesure spot est une façon (précise) de se caler en sur-ex ou sous-ex par rapport à la multizones, en demandant au boitier d'exposer pour une zone plus sombre ou plus claire (celle qu'on met dans ce rond central) que la moyenne de l'image faite par la multizones (qui elle tiendra en plus compte des plus hautes lumières pour essayer de ne pas les bruler).
Mais je ne sais si c'est ton approche?
Par rapport à l'indication du boitier, certes, mais dans quel mode de mesure?
Je pense qu'assez implicitement, on pense tous "multizones", d'autant plus que ce mode est depuis quelques années devenu fiable dans plus de 95% des cas.
Question à part (que tu évoques au dessus) , un éventuel calage en sous ex systématique de la cellule du boitier (pour éviter que les débutants ou photographes ne s'intéressant pas à la technique ne brulent les blancs, ce qui en général rédhibitoire en numérique, sauf cas voulu et maitrisé comme on essaye de le démontrer dans ce sujet). Celui-ci se traite par un décalage d'expo permanent du boitier.
Pour certains de tes exemples tu mentionnes une mesure en multizones, dans d'autres en spot sur telle ou telle partie.
Pas certain que les débutants, ou même beaucoup de ceux qui ont découvert la photo avec le numérique (une dizaine d'années déjà !) utilisent beaucoup cette mesure spot.
Déjà pour expliquer au besoin rapidement ce que c'est, cela consiste à ne mesurer la luminosité que de ce qu'on place dans le petit rond central du viseur (Est-ce que c'est visualisé en Live View? je n'en sais rien) tandis que la multizones fait une moyenne "intelligente" sur toute la surface de l'image.
En numérique, avec un peu d'habitude, sauf dans des cas très spécifiques, on a souvent aussi vite fait de jeter un coup d'œil à l'histogramme et de décaler l'expo en conséquence; même moi j'utilise de moins en moins la mesure spot, mais qui a l'avantage d'être plus précise.
Apprécier l'expo sur la seule vision de l'image sur l'écran arrière du boitier, même avec le clignotement des zones noires et brulées est par contre beaucoup plus aléatoire.
Pour moi, je dirai que la mesure spot est une façon (précise) de se caler en sur-ex ou sous-ex par rapport à la multizones, en demandant au boitier d'exposer pour une zone plus sombre ou plus claire (celle qu'on met dans ce rond central) que la moyenne de l'image faite par la multizones (qui elle tiendra en plus compte des plus hautes lumières pour essayer de ne pas les bruler).
Mais je ne sais si c'est ton approche?
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jr56 - Messages : 24349
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Je commenterai aussi cette phrase à la fin de ton premier post, introduisant le sujet:
Il y a certes les cas où la cellule du boitier est trompée par une scène très particulière. Typiquement une grosse masse noire ou blanche quelque part dans l'image, qui n'est pas le sujet principal mais va influencer la mesure de la cellule en multizones (ma rosace derrière l'orgue). Ou pire, un tas de charbon dans la pénombre d'une cave (y a-t-il encore des personnes qui se chauffent au charbon? ): la cellule va fortement surexposer pour que la moyenne des valeurs de l'image corresponde à un gris clair: le charbon ne sera donc pas noir sur la photo, mais gris clair, il ne ressemblera plus à du charbon.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, les mesures multizones déjouent de plus en plus de ces cas piégeux (elles comparent la répartition des luminosités entre les différentes zones avec celles de plusieurs dizaines de milliers de scènes type en mémoire, et font ce que j'appelais la moyenne intelligente, tenant donc compte des pièges pré enregistrés). Les cas où elle se trompe vraiment deviennent de plus en plus réduits.
Par contre le boîtier (ou plutôt l'ingénieur japonais ou coréen qui le programme) ne peut deviner ce que j'ai dans la tête, moi personnellement, au moment où je prends une photo. D'ailleurs moi-même je peux prendre deux photos de la même scène avec deux intentions parfaitement différentes.
Pour mon orgue, j'ai voulu mettre en évidence l'orgue, mais je pouvais doubler dans l'instant suivant, ou des années plus tard lors d'une nouvelle visite refaire la photo en ignorant l'orgue mais en voulant montrer la rosace centrale de la façade de la cathédrale vue de l'intérieur!
Même répartition des luminosités sur les zones de la cellule, donc même proposition de réglage du boitier, mais choix du photographe radicalement différents selon ce qu'il veut montrer, mettre en valeur sur ma photo.
Idem quand papyrazzi utilise avec sa fleur la surex. pour volontairement bruler le fond (il veut un fond blanc pur, mais aucun boitier ne sera programmé pour ce résultat).
Pas anodin si j'utilise le mot "proposition" de réglage du boitier, car c'est bien comme cela que je pense qu'il faut le prendre. En faisant l'effort de la comprendre (la connaissance de son boitier est importante pour cela, quand on change de boitier, il y a souvent un temps d'adaptation) pour éventuellement s'en décaler.
Maintenant, pour faire le lien avec le post précédent sur les modes de mesure d'expo, la mesure spot est une façon de rationnaliser objectivement cet écart par rapport à l'indication de la multizones, en désignant en quelque sorte à la cellule du boitier sur quelle partie de la scène elle doit se concentrer.
En conclusion, au-delà des "erreurs" éventuelles de la cellule, il faut surtout apprendre à s'en écarter selon le résultat précis qu'on souhaite.
papyrazzi a écrit :C'est une des possibilités de "contourner les infos transmises par la cellule" lorsque celle-ci va d'office se tromper afin d'obtenir un résultat exploitable directement (JPG) ou en post-production (RAW).
Il y a certes les cas où la cellule du boitier est trompée par une scène très particulière. Typiquement une grosse masse noire ou blanche quelque part dans l'image, qui n'est pas le sujet principal mais va influencer la mesure de la cellule en multizones (ma rosace derrière l'orgue). Ou pire, un tas de charbon dans la pénombre d'une cave (y a-t-il encore des personnes qui se chauffent au charbon? ): la cellule va fortement surexposer pour que la moyenne des valeurs de l'image corresponde à un gris clair: le charbon ne sera donc pas noir sur la photo, mais gris clair, il ne ressemblera plus à du charbon.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, les mesures multizones déjouent de plus en plus de ces cas piégeux (elles comparent la répartition des luminosités entre les différentes zones avec celles de plusieurs dizaines de milliers de scènes type en mémoire, et font ce que j'appelais la moyenne intelligente, tenant donc compte des pièges pré enregistrés). Les cas où elle se trompe vraiment deviennent de plus en plus réduits.
Par contre le boîtier (ou plutôt l'ingénieur japonais ou coréen qui le programme) ne peut deviner ce que j'ai dans la tête, moi personnellement, au moment où je prends une photo. D'ailleurs moi-même je peux prendre deux photos de la même scène avec deux intentions parfaitement différentes.
Pour mon orgue, j'ai voulu mettre en évidence l'orgue, mais je pouvais doubler dans l'instant suivant, ou des années plus tard lors d'une nouvelle visite refaire la photo en ignorant l'orgue mais en voulant montrer la rosace centrale de la façade de la cathédrale vue de l'intérieur!
Même répartition des luminosités sur les zones de la cellule, donc même proposition de réglage du boitier, mais choix du photographe radicalement différents selon ce qu'il veut montrer, mettre en valeur sur ma photo.
Idem quand papyrazzi utilise avec sa fleur la surex. pour volontairement bruler le fond (il veut un fond blanc pur, mais aucun boitier ne sera programmé pour ce résultat).
Pas anodin si j'utilise le mot "proposition" de réglage du boitier, car c'est bien comme cela que je pense qu'il faut le prendre. En faisant l'effort de la comprendre (la connaissance de son boitier est importante pour cela, quand on change de boitier, il y a souvent un temps d'adaptation) pour éventuellement s'en décaler.
Maintenant, pour faire le lien avec le post précédent sur les modes de mesure d'expo, la mesure spot est une façon de rationnaliser objectivement cet écart par rapport à l'indication de la multizones, en désignant en quelque sorte à la cellule du boitier sur quelle partie de la scène elle doit se concentrer.
En conclusion, au-delà des "erreurs" éventuelles de la cellule, il faut surtout apprendre à s'en écarter selon le résultat précis qu'on souhaite.
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Merci pour ces précisions jr56.
Effectivement : «...au-delà des "erreurs" éventuelles de la cellule, il faut surtout apprendre à s'en écarter...»
C'est ce que je voudrais montrer aux personnes qui font des photos en ne se fiant qu'aux réglages proposés par le boîtier ou qui ne s'en écartent que très peu par une "compensation d'exposition" souvent très timide.
Je tends donc à montrer que lorsque l'on se trouve dans des conditions de prise de vue difficiles, ce qui est très fréquent, il faut absolument choisir de travailler différemment pour mieux dominer s'adapter à la scène. Les réflexes "argentiques" ne sont plus d'actualité car les capteurs numériques réagissent très différemment par rapport aux films argentiques. Certaines bases restent d'actualité, mais d'autres sont à proscrire ou à utiliser avec des pincettes (exemple : la sous-exposition).
Quelques réponses suite à l'intervention de jr56 :
- vitesse trop lente = flou de bougé : dans mon exemple ci-avant, la vitesse trop lente ayant induit un flou de bougé est révélé dans le cas où je n'ai pas surexposé. L'augmentation des ISO m'a permis de faire une photo avec une vitesse beaucoup plus rapide et, ainsi, de n'avoir aucun flou de bougé. La surexposition, quant à elle, a permis d'éviter de contenir le bruit numérique que cette augmentation d'ISO allait forcément entraîner. Au final, on obtient une photo bien nette avec un bruit qui n'excède pas celui d'une photo faite à ISO 400, cqfd (voir les deux crops : le flou de bougé se trouve dans la 1ère photo qui a été faite en acceptant les réglages "auto" de l'appareil);
- surexposition finale 3 IL : bien d'accord, le capteur ne subit un effet de surexposition que de 3 IL alors que j'ai poussé les ISO à une surexposition de 5 IL. Il n'empêche que c'est la surexposition des deux derniers IL qui annihile l'effet de bruit numérique que l'augmentation des ISO aurait créé immanquablement s'il n'y avait pas eu celle-ci. Ce que j'essaye de montrer, c'est qu'il faut contrôler le bruit numérique en surexposant "suffisamment" (mais pas trop tout de même) tout en évitant, autant que faire se peut, de brûler les HL.
- décalage d'expo permanent : n'est pas possible en mode manuel;
- mesure spot : est effectivement matérialisée par un cercle au centre du viseur et au centre de l'écran en live view (sur NEX);
- l'histogramme : outil particulièrement intéressant, surtout lorsqu'on l'exploite "durant" la prise de vue (= simultanément). C'est ce que je fais quotidiennement. Toutefois, l'histogramme est basé sur le "calage" de la cellule qui est plutôt "pessimiste" pour protéger le débutant. Il faut donc avoir le courage de dépasser un peu le coin inférieur droit de cet histogramme car les surexpositions clignotantes en mode "vue photo" ne disent pas vraiment la vérité. C'est une interprétation sur base du calage de la cellule. Hélas, lorsqu'on outrepasse ces garde-fous, on ne sait pas vraiment de "combien" on le fait. Donc, l'histogramme, oui assurément, mais encore une fois il est préférable de trouver un système plus performant encore. D'autant que certains appareils ne permettent pas d'utiliser l'histogramme "pendant" la prise de vue, ce qui oblige à chaque fois passer en mode "lecture" pour analyser les histo dans les trois couches RVB (utile, mais pénible);
- Les exemples donnés sont pour des cas particuliers : oui et non. Seule la première photo est est un !
  Quand on a besoin de surexposer, c'est que le cas est particulier ou que l'on veut créer un cas particulier:
    - un contre-jour est hyper fréquent et demande de surexposer. C'est effectivement un cas particulier;
    - une prise de vue en mauvaise lumière est hyper fréquent. C'est aussi un cas particulier qui demande de surexposer;
    - une scène qui comprend des zones très claires et très sombres sont monnaie courante;
    - Faire une photo à l'aide d'un flash n'est pas un cas particulier : surexposer le paramètre "lumière ambiante" pour contrecarrer la puissance du flash permet de
       mieux équilibrer les sources de lumières et d'éliminer fortement les ombres déportées créées par ce flash.
  Surexposer est bien souvent nécessaire pour s'en sortir. En photo, chaque cas est particulier et plus de PDV qu'on ne le pense nécessitent
  l'emploi de la surexposition qui est un moyen captivant pour s'en sortir mieux depuis que le numérique est devenu adulte et que les hauts ISO
  sont devenus un outil très performant.
  Maintenant, qu'on exploite la surexposition pour un effet particulier ou pour faciliter une prise de vue ne sont que deux facettes de cette technique.
- mesure en matricielle ou en spot ? : à contrario de ce que je conseille dans le premier post (mesure spot et mode manuel), je montre dans le dernier exemple qu'il est effectivement "possible" de travailler en mode de mesure matricielle, alors que c'est toutefois beaucoup plus contraignant et difficile. En effet, on est pieds et poings liés par le fait que la cellule travaillera en valeur pondéré par rapport à la zone tout entière vers laquelle elle sera dirigée. Pour la forcer un peu, on peut (parfois) se rapprocher vers la zone la plus claire pour lui donner plus d'importance, ce que j'ai fait dans ce dernier exemple. Cependant, il n'y a aucune maîtrise sur la cellule si ce n'est la "compensation de l'exposition".
Dans le premier post j'explique que la mesure est faite en mode spot, le principe étant de faire la mesure sur "la zone la plus claire que l'on ne veut en aucun cas brûler" (exemple une chemise blanche, un nuage blanc, de la neige, etc...). Seule la mesure spot donnera cette assurance. Lorsque cette mesure a été faite, il faut compenser la sous-exposition native du boîtier puis il faut encore surexposer pour contrecarre la cellule qui va considérer que la mesure ainsi effectuée soit un "gris neutre à 18% de noir". Là , 1 à 2 IL peuvent s'avérer nécessaires (à essayer avec son boîtier propre).
Cette technique, que je n'ai évidemment pas inventée, est communément appelée "tirer à droite" (ETTR = expose to the right).
J'expliquerai les étapes de cette méthode dans un post suivant pour alléger quelque peu ce fil.
Effectivement : «...au-delà des "erreurs" éventuelles de la cellule, il faut surtout apprendre à s'en écarter...»
C'est ce que je voudrais montrer aux personnes qui font des photos en ne se fiant qu'aux réglages proposés par le boîtier ou qui ne s'en écartent que très peu par une "compensation d'exposition" souvent très timide.
Je tends donc à montrer que lorsque l'on se trouve dans des conditions de prise de vue difficiles, ce qui est très fréquent, il faut absolument choisir de travailler différemment pour mieux dominer s'adapter à la scène. Les réflexes "argentiques" ne sont plus d'actualité car les capteurs numériques réagissent très différemment par rapport aux films argentiques. Certaines bases restent d'actualité, mais d'autres sont à proscrire ou à utiliser avec des pincettes (exemple : la sous-exposition).
Quelques réponses suite à l'intervention de jr56 :
- vitesse trop lente = flou de bougé : dans mon exemple ci-avant, la vitesse trop lente ayant induit un flou de bougé est révélé dans le cas où je n'ai pas surexposé. L'augmentation des ISO m'a permis de faire une photo avec une vitesse beaucoup plus rapide et, ainsi, de n'avoir aucun flou de bougé. La surexposition, quant à elle, a permis d'éviter de contenir le bruit numérique que cette augmentation d'ISO allait forcément entraîner. Au final, on obtient une photo bien nette avec un bruit qui n'excède pas celui d'une photo faite à ISO 400, cqfd (voir les deux crops : le flou de bougé se trouve dans la 1ère photo qui a été faite en acceptant les réglages "auto" de l'appareil);
- surexposition finale 3 IL : bien d'accord, le capteur ne subit un effet de surexposition que de 3 IL alors que j'ai poussé les ISO à une surexposition de 5 IL. Il n'empêche que c'est la surexposition des deux derniers IL qui annihile l'effet de bruit numérique que l'augmentation des ISO aurait créé immanquablement s'il n'y avait pas eu celle-ci. Ce que j'essaye de montrer, c'est qu'il faut contrôler le bruit numérique en surexposant "suffisamment" (mais pas trop tout de même) tout en évitant, autant que faire se peut, de brûler les HL.
- décalage d'expo permanent : n'est pas possible en mode manuel;
- mesure spot : est effectivement matérialisée par un cercle au centre du viseur et au centre de l'écran en live view (sur NEX);
- l'histogramme : outil particulièrement intéressant, surtout lorsqu'on l'exploite "durant" la prise de vue (= simultanément). C'est ce que je fais quotidiennement. Toutefois, l'histogramme est basé sur le "calage" de la cellule qui est plutôt "pessimiste" pour protéger le débutant. Il faut donc avoir le courage de dépasser un peu le coin inférieur droit de cet histogramme car les surexpositions clignotantes en mode "vue photo" ne disent pas vraiment la vérité. C'est une interprétation sur base du calage de la cellule. Hélas, lorsqu'on outrepasse ces garde-fous, on ne sait pas vraiment de "combien" on le fait. Donc, l'histogramme, oui assurément, mais encore une fois il est préférable de trouver un système plus performant encore. D'autant que certains appareils ne permettent pas d'utiliser l'histogramme "pendant" la prise de vue, ce qui oblige à chaque fois passer en mode "lecture" pour analyser les histo dans les trois couches RVB (utile, mais pénible);
- Les exemples donnés sont pour des cas particuliers : oui et non. Seule la première photo est est un !
  Quand on a besoin de surexposer, c'est que le cas est particulier ou que l'on veut créer un cas particulier:
    - un contre-jour est hyper fréquent et demande de surexposer. C'est effectivement un cas particulier;
    - une prise de vue en mauvaise lumière est hyper fréquent. C'est aussi un cas particulier qui demande de surexposer;
    - une scène qui comprend des zones très claires et très sombres sont monnaie courante;
    - Faire une photo à l'aide d'un flash n'est pas un cas particulier : surexposer le paramètre "lumière ambiante" pour contrecarrer la puissance du flash permet de
       mieux équilibrer les sources de lumières et d'éliminer fortement les ombres déportées créées par ce flash.
  Surexposer est bien souvent nécessaire pour s'en sortir. En photo, chaque cas est particulier et plus de PDV qu'on ne le pense nécessitent
  l'emploi de la surexposition qui est un moyen captivant pour s'en sortir mieux depuis que le numérique est devenu adulte et que les hauts ISO
  sont devenus un outil très performant.
  Maintenant, qu'on exploite la surexposition pour un effet particulier ou pour faciliter une prise de vue ne sont que deux facettes de cette technique.
- mesure en matricielle ou en spot ? : à contrario de ce que je conseille dans le premier post (mesure spot et mode manuel), je montre dans le dernier exemple qu'il est effectivement "possible" de travailler en mode de mesure matricielle, alors que c'est toutefois beaucoup plus contraignant et difficile. En effet, on est pieds et poings liés par le fait que la cellule travaillera en valeur pondéré par rapport à la zone tout entière vers laquelle elle sera dirigée. Pour la forcer un peu, on peut (parfois) se rapprocher vers la zone la plus claire pour lui donner plus d'importance, ce que j'ai fait dans ce dernier exemple. Cependant, il n'y a aucune maîtrise sur la cellule si ce n'est la "compensation de l'exposition".
Dans le premier post j'explique que la mesure est faite en mode spot, le principe étant de faire la mesure sur "la zone la plus claire que l'on ne veut en aucun cas brûler" (exemple une chemise blanche, un nuage blanc, de la neige, etc...). Seule la mesure spot donnera cette assurance. Lorsque cette mesure a été faite, il faut compenser la sous-exposition native du boîtier puis il faut encore surexposer pour contrecarre la cellule qui va considérer que la mesure ainsi effectuée soit un "gris neutre à 18% de noir". Là , 1 à 2 IL peuvent s'avérer nécessaires (à essayer avec son boîtier propre).
Cette technique, que je n'ai évidemment pas inventée, est communément appelée "tirer à droite" (ETTR = expose to the right).
J'expliquerai les étapes de cette méthode dans un post suivant pour alléger quelque peu ce fil.
Dernière édition par papyrazzi le Mar 14 Jan 2014 14:26, édité 2 fois.
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Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
Mais plus l'occasion de jouer avec tout cela ! [EDIT] Je m'y suis remis !
papyrazzi a écrit :J'ouvre ce fil non pas pour faire un cours ou donner des leçons. C'est trop long et, sans humilité aucune, je ne suis pas le mieux placé pour ce faire.
Même si ce n'est pas ton but, c'est un cours assez enrichissant que vous nous offrez JR et toi.
Merci pour cette démonstration.
7D + 24-105 + 300/4 ; nex-6 + 16-70 + 35/1,8
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Quelques explications seulement pour en arriver à une technique encore fort méconnue alors qu'elle est plus que simplement utile en matière de photographie numérique ainsi qu'aux possibilité qu'elle ouvre dans des applications plus pousée.
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