A77 en panne

[jr56]

:+1:

D'ailleurs même en numérique, je ne mitraille pas. J'ai gardé l'habitude d'essayer les cadrages, la perspective, modifier... avant de déclencher, ou d'ailleurs souvent ne pas déclencher.

Si je faisais ça, je n'aurais toujours que du bitume et le rail derrière...

Bah, non, après un peu d'entraînement, je réussissais plutôt bien aux 24h du Mans dans le début des années 80, juste derrière le rail de sécurité (donc près de la piste). Cadrage soigné sur l'endroit intéressant, calé sur un certain nombre de passages ainsi que la MaP, prise de repères en arrière plan pour savoir quand déclencher en fonction de la latence du bonhomme et du boitier (à l'époque, on était obligé de bien connaître son matériel).

J'en ai même réussi en pleine ligne droite des Hunaudières (pas encore de chicane au milieu) avec les bolides lancés à plus de 300 km/h. Bon, c'est vrai que là, on déclenchait totalement en aveugle, sur la seule base des repères après avoir accroché la voiture au loin puis en tentant de la garder pendant le suivi.
De toute façon, on n'avait pas le choix: ni AF, ni rafale (sauf sans doute pour les pros sur quelques boitiers haut de gamme et bien trop couteux pour l'amateur). Mais auj. encore je préfère ma méthode à faire une rafale en espérant qu'une sera bonne dans le tas. Surtout que maintenant on vérifie tt de suite le résultat, et on peut refaire au tour suivant si besoin. A l'époque, on rentrait, on envoyait la pellicule à développer, on avait le résultat deux semaines après, et il fallait attendre 11 mois et demi pour rectifier les erreurs!

[Cloclo]

Sans remonter aux années argentiques, il y a entre 12 à 15 ans, c'est ainsi que j'étais obligé de procéder avec mes bridges Minolta A1 puis A2 (couplés avec un convertisseur x1,5) pour couvrir les reportages de nos compètes.

Au fait, si jamais tu étais au Mans en 78 et en 80, vois si tu as des clichés respectivement de la Renault et de la Rondeau qui ont gagné ces années là : mon ami J.P. Jaussaud était à bord. Tout au moins probablement sur les clichés puisqu'il faisint équipe avec Pironi pour 78, et Rondeau pour 80.

[blade]

En 1980, Jaussaud était sur une Rondeau Et il a gagné.

Pour revenir aux comparaisons argentiques / numérique, il ne faut pas oublier que jusqu'au tout début des années 1990, le circuit n'était pas parasité par des grillages de sécurité, ce qui rendait la prise de vue ô combien plus facile : un bête réflex et un objectif de 105 suffisait pour faire de belles choses. Maintenant, sécurité oblige, il faut soit jouer avec les grillages (et avoir des objectifs très lumineux pour les "effacer") soit trouver des spots sympa ou les grillages ne sont pas un obstacle. Dans les 2 cas, il faut investir dans des zooms (200mm étant un strict minimum), lumineux, avec un bon AF.

Et comme certains, je ne me suis pas mis à la rafale. chaque fois que j'essaie, c'est pas bon. Je fait donc mes clichés classiquement. Y'a au moins 50% de rejet, mais sur 24 heures, on a le temps d'y arriver

[Cloclo]

En 1980, Jaussaud était sur une Rondeau Et il a gagné.

Bavure corrigée. Il est des jours où mes "absences" m'étonnent moi-même !
Oui, il a gagné, comme je l'ai dit. D'ailleurs on présente toujours Papy Jaussaud comme "double vainqueur" des 24 H du Mans.
Depuis quelques années, on ne se voit plus guère qu'à l'occasion des demi-finale et finale du Volant Euroformula, pour lequel il est président du jury (cf. celui récent de 2014 sur l'espace de ma signature).

A Dijon (circuit qui offre peu de latitude quant aux emplacements photographiques intéressants), j'ai fait quelques tentatives d'effacement des grillages sur des filés latéraux (cf. encore mon espace). L'efficacité n'est pas totale, mais l'effet n'est pas désagréable.

Bon, on est juste un peu hors sujet...