Messagepar herissonalunettes » Mar 20 Mars 2018 23:45
Bonne question.
Pour ma part, mangeoire, nichoir, jardin bio, tonte espacée pour favoriser les pollinisateurs. 1/3 de la surface du potager en coquelicot, chat fermé dans la maison, non protection des groseilliers et framboisiers (et production surdimensionnée pour qu'il en reste assez pour nous).
Mais ce n'est que sur 1000 m²,...Mais en 7 ans, 54 especes observées et en nicheurs :
mésanges noire, huppées, bleu, charbo, nonettes, pinson, serin, moineau, pie bavarde, corneille, troglodyte, merle, rouge queue noir et front blanc, bergeronette grise, rouge gorge, martinet noir, verdier, bouvreuil, roitelet (les 2) , grimpereau des jardins.
On ajoute l'écureuil, et le hérisson qui passent à l'année, même si le territoire ne suffit pas. Pour les lézards des murailles, il a fallu attendre 5 ans pour en voir, mais maintenant ils sont réguliers.
sensibilisation et information autant que possible des clients agriculteurs. un bout de haie préservée c'est des nichées sauvées, un bois abattu en septembre plutôt qu'avril, c'est une nichée de milans à l'envol (et combien de geais corneilles moyen duc, grives,...).
Et beaucoup de comptage informel pour aider les actions de l'assoc locale qui fait un sacré boulot.
Et comme j'ai démissionné de mon boulot, j'espère faire plus par la suite. Notamment profiter de mes bonnes relations avec des agriculteurs bienveillants pour replanter des haies ou des arbustes isolés en bordure de prairie, pour fournir nourriture ou abri.
Et puis aussi, recherche de technique réalistes et validées de gestion moins chimique du parasitisme bovin. (mais pour l'instant on en est plus au constat du problème qu'a la solution).
Prochain projet, coudre et offrir des pièges à mouche inspirés des expérience africaines à poser prêt des cabanes de traite ou des nourrisseurs à veaux, pour essayer de diminuer les pyrethrinoides, qui ne sont pas neutres écologiquement).
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple" Prevert