Il n'y a pas de règle. Quelque chose a pu déplaire dans ton attitude au marchand, ou il a déjà eu uen expérience malheureuse, ou il a cru que tu faire un reprotage pro. pour une revue, ou...
Un marché est un lieu public, le tout est de ne pas montrer les vendeurs et acheteurs de façon trop individuelle ou dans des situations en leur défaveur. Dans ce cas, il faut leur demander leur accord si usage public. Par contre pour ton seul usage privé....
Une première solution est de repérer un marchand qui aime bien faire le bonimenteur, et en entrant dans son jeu comme spectateur, le prendre en photo après lui avoir fait comprendre ce que tu allais faire (sourire, signe vers l'appareil, demande d'acquiscement)
Si nécessaire, aller voir un marchand avant toute photo, le complimenter sur son étal, sa marchandise, sa tenue, ses expressions quand il vante ses produits pour attirer le chaland... et après explication de ta démarche (usage strictement privé, amour de la photo et de la scène de rue...) lui demander de pouvoir le photographier "en action". Quitte à lui proposer de visionner ensuite les photos, en effaçant celles qui ne lui plaisent pas, et bien sûr lui proposer (fichier ou tirage) celles qui lui plaisent. Avec un peu de chance, il arrangera son étal, te demandera où se placer... le tout étant alors d'éviter la photo trop "posée". Mais si des clients arrivent, ils reprendra vite son naturel et t'oubliera!
Et quand tu tombes sur un mauvais coucheur... va voir plus loin dans le marché (à sa place, tu aurais envie tous les jours qu'on te prenne en photo? Il y a des jours où on est de mauvaise humeur!

)
Aller, pour retrouver le sourire: sais-tu d'où vient le mot "coquille" pour désigner une faute d'impression dans un texte? Ces histoires de marchés et marchands m'y font toujours penser: C'était l'échotier d'un petit journal au bord de la mer qui faisait un article sur le marché local. Il décrivait dans son article avec emphase les beautés des stands des différents marchands et de leur marchandise. Arrive le tour du poisonnier; le journaliste, parlant des coquillages et fruits de mer écrit quelque chose comme:
Le poisonnier avait étalé bien en évidence devant lui ses superbes coquilles qui suscitaient l'admiration des ménagères...
C'était à l'époque où pour imprimer, on prenait avec des pincettes les lettres une à une dans des petites boites pour les aligner dans un support qui formait chaque ligne.
A l'imprimerie, le "q" de "coquilles" a été oublié!
Il est probable que ce poissonnier n'a pas du être très accueillant ensuite envers les journalistes

SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet