Oui, le controle des éléemnts perturbateurs est souvent salvateur. Mais c'est clair qu'en photo d'action, reportage (mariage par ex., dans la rue...) on n'a pas forcément le tempst, Ceci dit, si on prend l'habitude, on peut le faire très rapidement, quitte à déclencher "en même temps", c'est à dire sans en tirer toutes les conséquences, mais alors on reprend vite la "même" photo avec avoir recadré.
Dans un paysage, on a pâr contre en général le temps, et on arrive à éliminer pas mal de choses grace à cet exament (quitte à se déplacer un peu pour masquer l'élément perturbateur.
PASM, avec l'habitude, on reste toujours ou presque sur le même (moi c'est A, comme beaucoup, même quand c'est la vitesse que je veux choisir; ou alors M quand je choisis tout tout seul). Mais justement, le risque c'est de rester en M (ou autre mode) quand par exception on prend autre chose que l'habitude, justement parce qu'on n'a pas l'habitude de changer.
Idem effectivement pour les ISO, même en choix manuel (et pas ISO auto). Encore récemment, je suis effectivement resté en hauts ISO alors que j'étais ressorti d'un monument

(mais justement, je suis presque toujours à 200 ou 400 ISO, il est rare que je monte, donc j'oublie facilement que je l'ai fait: raison de plus pour être attentif et vérifier à chaque fois).
Je rajoute l'AF: plusieurs fois je suis resté en MF en rangeant le boitier après une séance en manuel, et bien évidemment, lorsque j'ai repris le boitier quelques jours plus tard, j'ai oublié que j'étais en MF. Si on a une courte focale, et qu'on veut photographier sur le vif (moi un de mes enfants qui montait dans le cockpit d'un avion lors d'une expo statique dans un aéroclub), cela ne saute pas forcément aux yeux que la MaP ne se fait pas toute seule
le_mel_81 a écrit :mais en paysage (de montagne par exemple, on la fait sur quoi la MAP?) même si on ferme, et que la distance avec le "sujet" nous donnera une grande pdc, comment choisir ou l'on fait la map?
Pour le paysage, si tu es en grand angle, tu ne te casses pas la tête, tu fermes à f/8 ou 11et tu fais la MAP sur un détail à 20m ou plus: tu seras net de l'infini à une distance très proche (quelques mètres).
Si tu veux être net à l'infini avec une longue focale, il faut chercher à faire la MaP sur un détail plus lointain (centaines de mètre); si tu n'as rien qui accroches dans ton cadrage (sommet du Mont Blanc depuis la vallée, ou photo astronomique, ne serait-ce que la lune, expériences vécues... ) tu fais ta MaP sur un autre sujet éloigné, éventuellement dans une tout autre direction, tu bloques la MaP en gardant le déclencheur à moitié appuyé, et tu recadres avant de déclencher.
D'une façon générale, prends les deux ou trois focales que tu utilises le plus en paysage (par ex. la max., 50mm et ta plus petite focale) et regardes sur les tables de PdC (il y en a plein sur le net) l'ordre de grandeur de tes distance mini de PdC quand tu fais la MaP à l'infini à f/8 (ou f/11 selon l'ouverture que tu utilises le plus en paysage). Tu les mémorises, cela te donnera une idée de la distance à laquelle il te faut trouver un détail qui accroche l'AF et la distance la plus proche à laquelle tu seras net (pour l'AF, tu doubles ou triples la distance mini de PdC et ce doit être bon. Quand tu te mets à des focales intermédiaires, tu fais une moyenne).
Si par contre tu n'inclus pas l'infini, ou si tu veux flouter l'avant plan mais pas ce qu'il y a juste derrière (exemple en montagne: flouter la cloture, mais pas la vache dans le champ derrière et avoir l'infini net), si tu utilises une grande ouverture, il faut soigner ta MaP et ta PdC quitte à faire des essais (le test de profondeur de champ est pour moi alors très utile).
Mieux encore, mais un peu plus complexe à maitriser, l'hyperfocale: Quand tu auras progressé, tu fermes toujours à 8 ou 11, et tu te mets en MaP manuelle en réglant la distance de MaP à la distance dite hyperfocale, qui est celle qui te donne pour la focale et l'ouverture choisie la plus grande PdC allant jusqu'à l'infini (autrement dit, le réglage qui te garanti la MaP à l'infini jusqu'à la plus proche distante possible). L'avantage est justement de ne plus se préoccuper de la MaP, tu sais que tu es net de l'infini à la moitié de la distance hyperfocale. Mais là, il faut chercher dans les tables (on trouve aussi des calculateurs sur le net) quelle est la valeur de l'yperfocale.
Encore plus utile en reportage de rue au grand angle (on gagne le temps de la MaP en photo sur le vif pour saisir "l'instant décisif"), à condition d'avoir en tête la distance approximative de MaP mini pour revenir en AF ou prendre le temps de faire la MaP manuelle avant de déclencher sur des sujets trop proches.
Mais c'est vrai qu'avec des zooms, c'est moins adapté. Je l'utilise uniquement avec quelques focales fixes pour ma part (ou alors il faut avoir son calculateur de poche ou ses tableaux sur papier avec soi...)
SRT101, 9xi, D7, D9, Z3, NEX 5N (+viseur), D5D, Alpha 700, Alpha 900 et pas mal de cailloux qui se montent dessus.
Viseur optique... what else?
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet