La difficulté pour avoir un objectif bien corrigé vient aussi du fait que les AC sont de plus en plus présentes lorsqu'on s'éloigne du plan de mise au point. Je me souviens du 75-300 Sony dont je me suis séparé car je n'arrivais pas à obtenir un bel arrière plan avec : dans la zone de MAP les AC étaient raisonnables, pas trop gênantes, mais en dehors elles étaient vraiment importantes et sautaient aux yeux.
Le phénomène est quasiment absent sur un objo bien corrigé comme les 70-200 "modernes".
D'ailleurs pour aller plus loin et dans la même logique, la correction des AC est calculée au plus juste pour la plage d'utilisation "privilégiée" de l'objectif : de près pour un macro, de plus loin pour un 70-300. En pratique, un 70-200 f/2.8 (lumineux et sensible par construction aux AC) pourra être très bien corrigé par des verres APO, mais seulement aux distances "courantes" : utilisé en proxy avec des bagues-allonge, les AC peuvent là aussi exploser (phénomène impressionnant sur le 50 f/1.7 aussi d'ailleurs ).
On se moque de l'écart de prix entre "origine" et "tiers" (Sigma/Tamron), mais en pratique les gros écarts sont là : le 70-200 f/2.8 G supporte très bien les bagues sans perte visible de qualité, ainsi que les TC, ce qui n'est pas toujours le cas d'objectifs de même gamme à moitié prix

. Même cas de figure pour le 70-400 G qui excelle aussi en proxy, ce qui n'est pas la tasse de thé des 120-400 voire des 80-400 à 100-400 concurrents
