Messagepar Flash » Mer 29 Avr 2009 12:33
Sans vouloir jeter un pavé dans la marre, nos yeux (et le cerveau) sont un très mauvais juge de l’équilibre et/ou de qualité de la calibration d’un écran.
Juger cet équilibre en visualisant une page et simplement dire " je vois, je ne vois pas " n’est pas rigoureux et n’a pas de sens.
Chaque individu dispose d’une acuité visuelle qui lui est propre, de même la perception des couleurs ainsi que de leurs intensités sont aussi spécifiques à chaque personne. Il suffit de faire regarder cette page par différents individus (sur le même écran et dans les mêmes conditions) pour s’en rendre compte – les résultats de la vision seront globalement différents.
Le but d’une calibration est d’avoir un référentiel stable et reproductible d'un équipement à l'autre, dans lequel l’individu A percevra les couleurs d’une image de la même manière. Ceci n’implique pas que l’individu B aura la même perception, par contre l’expérience doit être tout aussi stable pour lui dans son univers colorimétrique qui lui est propre.
Avec un tel test, celui qui a par exemple une « déficience » disons dans le vert, aura tendance à vouloir accentuer la composante verte de l’écran, pensant que l’écran mal calibré. Grossière erreur… L’important est de percevoir les nuances de couleurs de la même manière dans la réalité, à l’écran et sur papier – rien d’autre. Pour ce faire on a pas trouvé mieux, à ce jour, que la sonde colorimétrique!
Sony α7r II | α7s | α6500 | α99 | α77 II et quelques beaux cailloux...