Messagepar Olivier_G » Lun 29 Déc 2008 12:18
Salut,
Les "anciens" m'ont toujours déconseillé de pousser autre chose que du néga N&B ou de la dia à très faible sensibilité nominale. Cela suppose également de pouvoir adapter la technique de développement; développement plus long, ou mieux, utilisation d'un révélateur "superficiel" de manière à faire ressortir les ombres sans cramer les hautes lumières.
Si cela se passe en couleur comme en N&B, tu vas augmenter le contraste, ce qui n'est pas forcément une très bonne chose avec un film au rendu "fidèle". Tu vas également perdre en densité, et le grain sera plus visible.
Tout cela étant très théorique, et extrapolé de ma petite expérience du sujet en N&B. Cela suppose aussi que ton labo soit capable d'ajuster le traitement en fonction des infos que tu leur donneras. Dans le cas contraire, ils développeront à la valeur nominale, et corrigeront sur les tirages.
De fait, tu as tout intérêt à profiter de ce que les films négatifs récents sont très tolérants, et supportent des sur/sous expositions à +/- 2 diaphs sans broncher. En sous-exposant de 2 diaph, tu auras ton "équivalent 1600 iso"... L'idéal étant de faire tout le film à la même valeur de correction, de manière à permettre une compensation homogène lors du tirage.
Photographe je possède une clé du temps ; la Terre est mon horloge, l'ombre ses aiguilles.
Ne me demandez pas "quelle heure est-il ?" mais "ou en est l'ombre ?".
Pierre de Fenoyl