krof a écrit :Je profite de ce fil pour poser une question qui me trotte dans la tête depuis un moment. Pourquoi trouve-t-on plus facilement des objectifs standards lumineux (50 f/1,7 voire f/1,4) que des grands angles lumineux (je n'en connais pas en dessous de f/2 hormis un Sigma (30 f/1,8, je crois) très très mou à pleine ouverture.
Parce que c'est le plus facile à faire : focale confortable, pas trop longue, pas trop courte, permettant d'utiliser la formule symétrique dite de Gauss (= Planar chez Zeiss) qui donne de bons résultats.
Il existe des 35/1,4, un 35/1,2 chez Voigtländer (pas pour réflex !), des 24/1,4 chez Canon et Nikon, etc. Un 14 ou 15 de f/2,8 est, objectivement un ultra-lumineux vu la complexité optique que cette ouverture représente !
krof a écrit :Dans un premier temps je me suis dit que puisque la focale est courte, le diamètre résultant de l'ouverture maximale n'est pas très important (par exemple 17 mm de diamètre pour un hypothètique 17 f/1). Ca devrait donc être facile.
Est-ce à cause de cette histoire de rayons à redresser ? Les rayons incidents seraient alors très difficiles à redresser car l'angle de visée est très ouvert ?
L'angle de champ oblige effectivement à fortement courber les rayons, et rend les focales courtes difficiles à calculer, surtout pour un réflex car l'espace de débattement du miroir interdit de placer des lentilles autour du point nodal d'émergence. Il n'est pas encore question d'ouverture.
La pupille d'un 17/4 ne mesure effectivement que 4 mm… vue à travers un groupe avant très divergeant. Pour une focale normale ou longue, la pupille donne une estimation raisonnable de la taille de la frontale, pas pour une focale courte.
krof a écrit :Une dernière question : la roue arrière de mon vélo est voilée. Quel objectif me conseillez vous pour en redresser les rayons sans que ce soient ensuite mes photos qui présente un voile ?
Un
Lensbaby, ou son équivalent Bricos à la
chambre à air, qui nous ramène à ton vélo
