Plus ou moins! L'impédance, c'est R + jX, c'est à dire une résistance (bien réelle, qui dissipera d'ailleurs de la puissance active) ainsi qu'une réactance imaginaire (qui entrainera une puissance réactive).
En fait, en continu, l'impédance se simplifie à la résistance du fait de la fréquence nulle.
Si tu considères une résistance toute bête de 1000Ω, que tu sois en continu ou en alternatif, son impédance vaut 1000Ω, pas de soucis.
Maintenant, prends une bobine parfaite. En courant continu, cette bobine se comporte comme un fil, donc sa résistance est nulle (ben oui, on a dit qu'elle était parfaite

). En courant alternatif, par contre, elle va générer une réactance proportionnelle à la pulsation du signal. Plus la fréquence sera élevée, et plus l'inductance de la bobine sera élevée, plus le courant dans le circuit sera faible. La résistance est nulle, mais le courant se trouve limité: l'impédance, elle, n'est pas nulle. Elle est ici égale à la réactance (sa partie imaginaire). D'ailleurs, l'intensité et la tension ne seront plus en phase, elle seront déphasées d'un angle égal à l'argument de l'impédance, ici, 90°!
Pour un condensateur, c'est pareil, sauf que c'est le contraire

Un condensateur, en courant continu, est synonyme de circuit ouvert. En alternatif, par contre, il laisse circuler un courant dans le circuit (mais pas à travers lui, bien sûr); qui circulera d'autant plus facilement que la fréquence sera, cette fois, élevée; et que sa capacité sera faible.
Mais parler d'impédance en courant continu n'est pas une hérésie: on limite simplement l'impédance à sa partie réelle
