MP7 a écrit :Et sinon, Paraphernalia, "
Elle est assez indolente et se laisse facilement photographier et même attraper", faut peut-être pas trop exagérer quand même, c'est pas vraiment le genre de la Couleuvre de Montpellier...

Yes, I apologize
Chez moi, il s'agirait plutôt de couleuvres à collier, qui, honnêtement, sont assez faciles à attraper quand on les repère immobiles, lovées (il faut être soi-même un peu rapide). Peut-être la fraîcheur du climat y est-elle pour quelque chose ? Ou bien est-ce qu'elles sont plus indolentes après leur repas ? (vite, l'avis d'un herpétologue

)
Chez mon collègue, elles restaient sur les entourages de Velux® ou sur les murets sans paraître manifester de crainte particulière (je rappelle que c'est la campagne, et vraiment calme). Une fois, il y en a une qui est resté sans bouger pendant les dix minutes d'installation d'un échafaudage de fortune sous la corniche où elle se reposait, et elle s'est laissé prendre. Évidemment, elles ne m'attendaient pas toujours non plus, je n'ai réussi à remettre dans les champs que celles qui étaient à découvert. Quand il n'y avait que la partie avant de visible, leur capacité à disparaître instantanément en marche arrière était impressionnante. De la même façon, je n'ai jamais rattrapé celles qui étaient déjà en déplacement.
Par contre, en pleine nature, celles que j'ai vues se confondent avec leur environnement et sont parfois difficiles à repérer ou à suivre du regard, la fuite leur est plus simple que dans une maison (et dans ce cas, je n'essaie de les attraper qu'en

, en espérant ne pas les avoir dérangées).
Pour finir, chez cet ami, le problème est résolu depuis qu'il a démonté l'appentis attenant à sa maison et dont la toiture arrivant presque au sol permettait aux couleuvres de passer dans son grenier puis dans le reste de l'habitation.
Ce qui me désespère, c'est que je connais une autre personne, fort sympathique au demeurant, qui habite un coin un peu à l'écart sur une colline et qui continue à tuer ces pauvres bêtes malgré mes tentatives répétées d'explication sur la non-dangerosité de l'animal, son utilité dans le biotope, ... Mais il s'agit là malheureusement d'une réelle phobie, difficile à contenir.