Salut Pascal,
Pour une première, ce n'est vraiment pas si mal, les miennes étaient bien pires !!
Sinon, il faut que tu sois intransigeant avec le piqué, j'entends par là qu'après chaque sortie tu dois regarder si ta photo est bien nette et en ressortir une règle de vitesse mini en dessous de laquelle ne pas descendre. Pour ma part je ne descend pas en dessous de ~1/400e au monopode. Au trepied, j'évite de descendre en dessous de 1/100-1/150e.
Ensuite, il faut aussi faire attention à tes capteurs AF, les capteurs périphériques vont te donner beaucoup plus de déchets que le central, surtout en faible lumière et dans les atmosphères sombres comme celles dans lesquelles tu te trouvais (ça tu l'as vu !).
Après, tu as déjà une bonne partie de boulot de fait : tu sais trouver et observer les animaux sauvages. Continue de faire de la billebaude pour bien identifier les zones de passages photogéniques (avec un minimum de lumière, des fonds éloignés de l'animal pour générer de jolis fonds flous, etc.). Quand tu as trouvé, tu affûtes et paf, le tour est joué ! Un affût doit être bien préparé sinon c'est 4 heures à buller pour rien (je viens d'en faire les frais hier soir).
Il y a du potentiel sur les photos du 5e jour : la lumière est très bonne, l'alignement des piquets est agréable, reste que la végétation est un peu désordonnée et le bout de tôle au fond doit sortir du champ.
Pour ma part, je fais aussi des photos sans les animaux pour juger du potentiel d'un zone en terme de lumière, composition, etc. :

Ensuite, tu t'imagines l'animal dessus et tu sauras si ça vaut le coup d'insister à cet endroit

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Sinon, il est inutile d'affûter dans une zone sans traces d'animaux ...