Étant donné la route, rendez pour un départ à 4h



on est donc arrivé vers 5h30 après avoir croisé 3 biches le long de la route. Les premiers chemins ont été parcourus à la lumière de la lune, puis des lampes, car les feuille des arbres sont encore bien présentes. Déjà ça brame de plusieurs coins : se mélangent excitation et sentiment d'impuissance face à un cerf qui se pointerait face à nous.
On s'installe et affut sous les filets, mais rien ne se pointe. Pire, on aperçoit les phares allumés sur les zones de brame de gros bœufs (pour rester poli), puis un zozo qui nous passe derrière, ne nous voit même pas, mais s'installe à découvert pas très loin de nous. Dégoutés, on décide de passer sur le 2e spot, celui-ci étant plus que compromis, que ça n'y brame pas et que le jour se lève.
On arrive sur la 2e zone et un photographe la quitte en nous indiquant qu'il y en a bien un qui gueule au fond, mais qu'il reste planqué dans la brume. On tente quand même le coup et on observe une biche qui fuit, et un sanglier le long des barbelés (bon je vous l'épargne car il est franchement très très bruité).
Quasi immédiatement, se pointe un cerf (9 cors si on s'est pas planté) et ses deux biches dans la brume. Petit jour oblige, j'ai beau avoir le 70-200/2.8 à 200 et 2.8, on plafonne bien les isos et je tente quand même à 10 000 isos : mon premier cerf. (dont voici les premiers clichés)
Ils parcourront tranquillement la prairie avant de repartir vers une peupleraie située au bord.
On décide donc d'attendre un peu au cas où il se pointerait à nouveau et, la lumière augmentant, je passe sur le 300/4 (pour les suivantes).
L'émotion prenant un peu le dessus, mon opinion est un peu baisée, donc dites moi ce que vous en pensez (pour les suivantes, les isos seront plus faibles). Et si vous avez de bonne méthodes avec LR ou DPP pour baisser le bruit, je suis preneur (sur la première, comme la brume est un peu plus forte, c'était plus simple)